La lune Papa

Le grand-père d'Antoine est berger dans l'Aveyron. Chez lui, tout est différent : la maison, la nourriture, le métier, les animaux, même la langue car ce grand-père parle rarement le français ! Le séjour d'Antoine en Aveyron représente une expérience sans précédent. Il découvre en même temps la diversité de son pays et son grand-père, escogriffe à poil raide, qu'il regarde vivre avec étonnement et passion.

Les grands-pères et les grands-mères (2)

Dans la France occupée, la Résistance s'est organisée. Dédé Lassale et ses amis en font partie. Une nuit, ils s'apprêtent à recevoir un parachutage d'armes de Londres. Mais les Allemands capturent le responsable du réseau, Hervé Garin-Millaud, et retrouvent chez lui la liste de ses cent vingt chefs de groupe qui sont aussitôt arrêtés. Le chef de la Gestapo lui propose un marché : "Vous nous donnez les armes et je libère vos cent vingt camarades." Hervé accepte. La Résistance se divise alors en deux camps : ceux qui accusent Garin-Millaud de traîtrise et ceux qui le défendent. Les flammes de la liberté brûleront bien des gens avant d'éclairer, en 1944, le ciel de France. Auteur aux talents multiples : roman, télévision, théâtre, chanson ... , Georges Coulonges traite avec sensibilité un sujet grave et douloureux.

Les flammes de la liberté - Occasion

1936. L'époque du Front populaire, des premiers congés payés, celle aussi des émois adolescents de Loulette dans les landes du Sud-Ouest.
  
" Un haut-parleur à l'accent toulousain annonça les prochaines stations. La voix était incompréhensible mais les gosses n'avaient pas besoin d'entendre les noms pour imaginer la cité de Carcassonne, le canal du Midi promenant ses péniches calmes ; remplacé bientôt par l'étang de Thau ; Sète où l'express du P. O.-Midi entrerait alors sur un réseau au nom magique. P. L. M. : Paris-Lyon-Méditerranée. Bientôt Marseille, Nice seraient des réalités... " Les congés payés ! Pour la première fois de leur vie, des millions de Français partent en vacances ! Dans la joyeuse ambiance d'une auberge de jeunesse, Loulette rencontre Benoîte. Tout sépare la fille du chômeur toulousain de la riche héritière fuyant les contraintes de son milieu social. L'amitié naît pourtant, créatrice d'aventures, d'affrontements, de contradictions qui pourraient bien être celles de l'époque : au bonheur de la plage et des marches en forêt se mêlent les angoisses du chômage, du fascisme montant, de la guerre qui se prépare. C'est dans un soutien réciproque qu'elles s'ouvriront à la vie et, bientôt, à l'amour.

L'été du grand bonheur

Georges Coulonges livre ici le roman de sa vie. Elle commence sur les terres boisées du Médoc, à Lacanau. Ses jeunes années gardent l'empreinte de l'école républicaine, de l'Occupation, du travail dans les bois, de la Résistance. Puis il exerce " tous les métiers des gens sans métier " : bruiteur à la radio, animateur, comédien. A Paris, ami de Jean Ferrat, Jean-Louis Barrault ou Silvia Monfort, il devient parolier, auteur dramatique, romancier. Eternel baladin, sur les planches comme dans la vie, il retrace sa bohème et ses combats dans une langue simple et chantante, fourmillant d'anecdotes savoureuses, de portraits vivants et pittoresques. Un récit vrai, comme l'homme qui, se souvenant des morales écrites jadis au tableau noir de son école, persiste et signe : " Ma communale avait raison ".

Ma Communale Avait Raison - Occasion

Les blés deviennent paille et la paille devient chapeau, dans ce  Quercy où, au début de 1914, Janotte, la protestante pacifiste,  rencontre Albin, le catholique nationaliste. L'amour est-il  possible entre la militante et l'héritier de la fabrique "Au joli  canotier"? Sans doute, puisque Albin épouse Janotte. Mais cet  amour entre deux êtres si différents sera-t-il assez puissant  pour résister à la séparation créée par la guerre ? Un roman  d'amour qui est aussi un chaleureux hymne à la paix.

Les blés deviennent paille

En banlieue parisienne, le quotidien d'un lycée et la cohabitation riche mais souvent tendue entre un proviseur d'un autre temps, des élèves chahuteurs, des professeurs débordés et une assistante sociale particulièrement zélée... Jeune assistante sociale, Joëlle Mazart trouve son tout premier poste dans un lycée. Elle a de l'énergie à revendre, une cause à défendre et un enthousiasme à toute épreuve. Autour d'un café - d'où son surnom de Pause-Café -, elle écoute avec cœur et empathie les déboires et dérives des lycéens qui se heurtent à l'incompréhension des adultes. Pause-Café est la peinture grandeur nature de notre époque vue à travers le quotidien d'un établissement scolaire, avec son système, ses injustices, sa routine. Contre l'indifférence, une femme se bat avec la foi inébranlable de la jeunesse; c'est une héroïne des temps modernes, engagée dans la vie, dans son métier, au service des autres.

Pause-Café - Occasion

Quelques années ont passé depuis « Pause-Café »... Joëlle Mazart est aujourd'hui mère de famille - une famille qui a du mal à résister aux aléas de son métier envahissant. Celui d'assistante sociale. Avec un regard toujours indulgent sur l'adolescence et son intransigeance, Georges Coulonges dresse autant de portraits émouvants : Loïc qui cherche sa mère disparue, Cyrille qui fauche et qui se drogue, Betty qui aime Tito parti sans laisser d'adresse... Et Joëlle qui voudrait aider chacun davantage et mieux, mais qui ne s'aperçoit pas que, dans la bagarre, c'est son propre couple qui se désagrège et risque la rupture. « Pause-Café », « Pause Tendresse » est le temps de la maturité, des remises en question et des vraies réponses. Un merveilleux roman au style percutant où, envers et contre tout, l'humour reste toujours présent.

Pause-café, pause-tendresse

1942...La guerre se durcit. Les Allemands ont envahi la zone libre. Ils multiplient les exactions et, avec la complicité des autorités françaises, ordonnent l'arrestation massive des Juifs.
Partout en France, la Résistance s'organise.  Le petit village des Landes girondines, où vivent Millette, l'héroïne de " La Madelon de l'an 40 ", aujourd'hui âgée de dix-sept ans, et ses camarades, ne fait pas exception. Ici aussi, on lutte, on se déchire. Gaullistes contre pétainistes...Les enfants ne sont pas les derniers ! a médire du Maréchal, à maquiller les affiches de propagande, à faire des coups pendables aux " Vert-de-gris ", à protester bruyamment, lorsque leur amie Odile, une petite Juive, est emmenée par les gendarmes...

La lune Papa

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