La traversée de la nuit

Le secret de l'espérance

Geneviève de gaulle Anthonioz, déportée à Ravensbrück, écrit, plus de cinquante ans après, le récit des mois passés au secret, dans le cachot du camp, exclue parmi les exclues.Pourquoi écrire aujourd'hui seulement ? Cette traversée de la nuit est-elle à l'origine des choix de sa vie future, cette attention portée à ceux qui sont victimes d'exclusion ? A ces questions l'auteur ne répond pas. C'est la simplicité même du récit et la stupéfiante fraîcheur d'une mémoire inguérissable qui témoignent. De cette expérience intérieure nul ne peut sortit indemne.

Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Louis Besson et Albert Jacquard ont été appelés au Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées dès sa fondation, en 1994. Au-delà de l'institution, trois personnalités, trois parcours et la rencontre de trois engagements pour un même combat, celui de la fraternité des hommes. Ce livre est le résultat d'une série d'entretiens réalisés par Hélène Amblard, écrivain et journaliste, entre l'été 1995 et le printemps 1997.

L'Engagement: Droit au Logement, Ou Droit à la Vie

Vingt ans à peine, tout juste mariés et résistants, les voilà arrêtés par la Gestapo en ce printemps 1944, puis séparés. Destination : les camps. Jean sera gazé. Madeleine, internée à Ravensbrück, s'aperçoit qu'elle est enceinte. Mais, dans ce lieu d'extermination, on noie les nouveau-nés... Commence alors le combat acharné d'une jeune femme, entourée de ses compagnes toutes solidaires - Geneviève de Gaulle, Germaine Tillon, Marie-Claude Vaillant-Couturier - pour garder en vie l'enfant qu'elle porte. La faim, la soif, la peur, l'épuisement de la servitude et la menace de la folie : rien ne l'abattra. Le 25 mars 1945, vient au monde Sylvie, seule petite fille née dans un camp de la mort et à y avoir survécu. La lutte, les tourments de Madeleine ne cesseront pas pour autant avec la Libération. Il lui faudra affronter le veuvage, le harcèlement de la presse, et jusqu'à une demande d'adoption lancée par Eva Perón. Il lui faudra surtout vivre sa maternité dans la mémoire de l'horreur. Comment le dire à Sylvie ? Jamais, peut-être, sur fond de la plus radicale inhumanité, n'avait été livrée une histoire si humaine, un témoignage aussi bouleversant, disant la puissance de l'amour.

J'ai donné la vie dans un camp de la mort

Ce livre est un témoignage. Celui de Lise Lesèvre. Aujourd'hui, une femme de 86 ans se tient devant le bourreau Klaus Barbie et lui dit : "Te rappelles-tu, monstre ?" Vous rappellez-vous ? Pour que la mémoire se réveille et veille, pour que le monde sache ce que le nazisme a fait, Lise Lesèvre a pris une feuille blanche et nous donne ce Face à Barbie. Un cri de force, un éclat de voix inoubliable et pourtant, pourtant toujours l'espoir et la joie dans le regard éclairé de cette femme, qui est restée jeune malgré tout. Un livre coup-de-poing. Madame Geneviève de Gaulle-Anthonioz : "Le récit de ce qu'a subi cette jeune femme est presque intolérable, mais le moins que l'on puisse faire est d'en affronter la vérité."

Face à Barbie - Souvenirs-cauchemars, de Montluc à Ravensbrück

Geneviève de Gaulle Anthonioz, déportée à Ravensbrück, écrit, plus de cinquante ans après, le récit des mois passés au secret, dans le cachot du camp, exclue parmi les exclues. Pourquoi écrire aujourd'hui seulement ? Cette traversée de la nuit est-elle à l'origine des choix de sa vie future, cette attention portée à ceux qui sont victimes d'exclusion ? A ces questions l'auteur ne répond pas. C'est la simplicité même du récit et la stupéfiante fraîcheur d'une mémoire inguérissable qui témoignent. De cette expérience intérieure nul ne peut sortir indemne.

La traversée de la nuit

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