Montalbano a le chic pour mettre les pieds dans le plat. Pour sa première enquête en tant que commissaire dans la ville de Vigàta, le hasard a choisi de lui jouer un sale tour. Le voilà confronté, par une déplorable coïncidence, à l'une des deux familles mafieuses qui contrôlent la région. Qu'à cela ne tienne, ce sera l'occasion pour Montalbano de marquer son territoire et de pratiquer son sport favori : faire respecter la loi.
 
  Du Camilleri pur jus, avec un Montalbano certes débutant mais déjà sacrément chevronné. 
 LiRE @ Disponible chez 12-21 L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

La première enquête de Montalbano

Seule l'intervention de l'ennemi du genre humain peut expliquer la manière dont nos vies basculent parfois. De l'éminent homme d'Église victime d'un terrible lapsus au magistrat induit en erreur par un roman policier, du philosophe qui se fait tuer pour prouver la vérité de ses positions au partisan trahi par une souris, tout au long de ce recueil de 33 nouvelles, Camilleri ne cesse d'ouvrir des gouffres sous les pieds de ses personnages comme sous les nôtres. 
Avec un plaisir visible et contagieux, en grand conteur madré, le maestro sicilien raconte comment les passions et les entreprises humaines prennent parfois une tournure telle qu'une seule conclusion s'impose : c'est le diable qui a écrit le scénario.

Le Diable, certainement - 33 nouvelles délicieusement amorales

Laura è giovane, bella e molto amata. Ha sposato un famoso scrittore che la venera, lei stessa scrive, va a teatro, è un'esperta storica dell'arte. È capace di concedersi emozioni intense con altri uomini, quando lo desidera, senza farsi travolgere dal senso di colpa. È generosa di sé e delle proprie ricchezze. Ma, in certi momenti, su di lei cala un cono d'ombra. «Ho il ghibli» dice, secondo l'immagine evocata da uno dei suoi amanti: perché davvero è come se si alzasse nel suo cuore il temibile vento del deserto, che la prostra e la costringe a giorni di reclusione durante i quali nessuno deve azzardarsi a toccarla. Poi torna la bonaccia, e Laura è di nuovo la donna volubile ma anche luminosa che tutti ammirano. Fino a che, una notte, Laura scompare. Incontrando chi l'ha conosciuta, il commissario Maurizi – uomo colto e fine indagatore dell'animo umano – capirà che di Laura, come di una divinità antica, ognuno ricorda un volto diverso. Al primo sguardo sembra una donna facile, che non vuole perdere una sola occasione. E invece le tracce che portano a lei sono quelle invisibili lasciate dalle domande che si è posta senza tregua, dalla tensione bruciante nascosta in ogni suo gesto... proprio come nel movimento dei corpi al centro dell'affresco del Beato Angelico che Laura stessa aveva saputo interpretare con una intuizione straordinaria, quello dedicato alle parole che Gesù dice a Maria Maddalena dopo essere risorto: Noli me tangere, non toccarmi. Queste pagine sono costruite con la sapienza di un pittore che, pennellata dopo pennellata, svela le luci e le ombre di un panneggio finissimo: quello dell'animo di una donna inconsueta, affamata di vita e bisognosa di assoluto, per la quale il corpo non è che lo strumento che ci consente di arrivare a toccare lo spirito con la massima intensità. Andrea Camilleri dà vita a una pièce affilata e appassionante, che con le potentissime armi dell'arte – dal Beato Angelico e Tiziano fino ai versi di Dino Campana e a Cocktail Party di T.S. Eliot – indaga il fascino e il tormento di una donna, scavando sotto la patina delle ipocrisie e delle definizioni frettolose con le quali spesso cerchiamo di far tacere le nostre urgenze più profonde: e riporta alla luce i colori autentici di uno spirito fiammeggiante, capace di scelte radicali, tanto vivo da non temere la morte.

Noli me tangere -  Ne me touche pas

Une bourgade de Sicile en 1935. Alors que les troupes mussoliniennes envahissent l’Éthiopie, le petit Michilino, six ans, perçoit le monde à travers les valeurs catholiques et fascistes qu’on lui inculque en famille, à l’église, à l’école et dans son groupe de Balilla (encadrement fasciste de la jeunesse). Doué de capacités intellectuelles et sexuelles hors du commun, éduqué dans la haine du communisme et le culte du Duce, l’enfant adhère aveuglément à ces préceptes, sans déceler l’hypocrisie et les contradictions qui sous-tendent la rhétorique des adultes. Dans une mise en scène magistrale et grotesque de la violence faite au corps et à la conscience d’un enfant victime de l’endoctrinement fasciste, Andrea Camilleri dénonce ici le fanatisme et fait le procès de toutes les hypocrisies sociales et idéologiques.

La Prise de Makalé

Palizzolo, bourgade imaginaire de Sicile, 1901. Deux familles d'aristocrates ayant été discrètement placées en quarantaine par le médecin, d'inquiétantes rumeurs de choléra se répandent. La situation s'aggrave quand sept des huit prêtres de la ville désignent en chaire la brebis galeuse responsable de ce châtiment divin : maître Teresi, l'avocat défenseur des petites gens. Contraints d'intervenir, les carabiniers rétablissent vite la réalité des faits : le secret médical ne cachait pas une épidémie, mais deux grossesses scandaleuses de jeunes filles dont la morale et la piété étaient pourtant exemplaires. Or elles ne sont pas les seules, et toutes refusent de révéler l'identité du père. Le grand romancier nous régale ici d'un nouvel épisode de sa comédie sicilienne, dont les figures fortes sont avant tout des justes. Né en 1925 près d'Agrigente, en Sicile, homme de théâtre et de radio devenu romancier sur le tard, Andrea Camilleri est aujourd'hui un des écrivains les plus aimés des Italiens. Auteur de la série policière des Montalbano, il écrit aussi, dans la langue surprenante qui a fait son succès en Italie, des romans basés sur des faits réels exclus de l'histoire officielle, comme le Roi Zosimo ou la Concession du téléphone. Maître dans l'enquête comme dans l'invention, Camilleri cultive un humour savoureux et tonique.

La secte des anges

L'auteur de la série policière des Montalbano dévoile et raconte le vrai Vigata, le coin de Sicile aux alentours de Porto Empedocle qu'il met en scène dans ses livres et auquel il appartient : les personnalités qui en firent l'histoire, notables terriens et pauvres pêcheurs, le génie linguistique dont ils firent preuve pour résumer d'une expression quelques expériences de l'un d'entre eux.

Le Jeu De La Mouche

Malgré les injonctions de sa fiancée Livia, le commissaire Montalbano a décidé de démissionner.
Les événements de juillet 2001 à Gênes, marqués par le comportement scandaleux d'une bonne partie des forces de l'ordre, lui font perdre toute confiance dans le corps auquel il appartient. Sa décision prise, il veut, comme à l'accoutumée, se débarrasser de la laideur du monde en nageant dans cette mer qu'il a sous ses fenêtres. Et voici qu'il heurte le cadavre d'un inconnu en état de décomposition avancée, aux poignets et aux chevilles portant la marque de liens.
Ce coup de force du destin le contraint à reprendre son boulot de flic. Sur cette côte sicilienne tournée vers l'Afrique, d'autres corps échouent, ceux des immigrés clandestins dont des féroces mafias organisent le trafic. Un enfant meurt, renversé par une voiture... Un Camilleri où les habituels ingrédients, saveurs siciliennes, truculences langagières, odeurs de la mer et intrigues tortueuses sont comme assombris par la mélancolie qui s'est emparée de l'auteur et de son héros devant les noirceurs de l'époque.

Le tour de la bouée

In the third book in Andrea Camilleri's Inspector Montalbano series, the urbane and perceptive Sicilian detective exposes a viper's nest of government corruption and international intrigue in a compelling new case. When an elderly man is stabbed to death in an elevator and a crewman on an Italian fishing trawler is machine-gunned by a Tunisian patrol boat off Sicily's coast, only Montalbano suspects the link between the two incidents. His investigation leads to the beautiful Karima, an impoverished housecleaner and sometime prostitute, whose young son steals other schoolchildren's midmorning snacks. But Karima disappears, and the young snack thief's life-as well as Montalbano's-is on the line . . .

Le voleur de goûter

L'auteur : 
Né en 1925 près d'Agrigente, en Sicile, auteur de poèmes et de pièces de théâtre, Andrea Camilleri a une longue carrière de metteur en scène derrière lui. En 1982, il publie son premier roman, qui sera suivi d'une vingtaine d'autres. À partir du début des années 1990, Camilleri rencontre un succès croissant en Italie où ses derniers ouvrages occupent la tête des ventes. En France sont déjà parus six romans policiers (la série des enquêtes du commissaire Montalbano a inspiré une série récemment diffusée à la télévision française) ainsi que l'Opéra de Vigàta (Métailié), la Concession du téléphone (Fayard), le Coup du cavalier (Métailié), le Jeu de la Mouche (Mille et une nuits) et la Saison de la chasse (Fayard) dont la traduction de Dominique Vittoz vient de recevoir le prix Amédée Pichot de la ville d'Arles (décerné le 10 novembre 2001).
***Le célèbre écrivain scicilien nous livre ici un nouveau roman savoureux situé dans la petite ville imaginaire de Vignéta, à la fin du XIXème siècle et inspiré d'un document authentique.

La première enquête de Montalbano

Résumé

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