Lam, sous-officier. L'Indochine, l'Algérie, la femme des Aurès, ses yeux noirs. Puis la France. Il cherche sa mère, ses sœurs, de Sainte-Livrade à Noyant d'Allier, cité asiatique dans les anciens corons de la mine, où rôde une étrangère.

Noyant d'Allier

Algériens de la première génération, 
Ceux qui ont donné au pays d'accueil jeunesse, énergie, savoir-faire,
Ceux qui ont choisi de rester dans le pays de leur travail, de leurs amours heureuses ou malheureuses, de leur famille, reconnaissante ou ingrate,
Ceux qui ont observé modestie, réserve, discrétion, durant des décennies, dans l'exil,
Ceux-là, souvent seuls aujourd'hui, on ne les a pas vus, parce qu'ils se sont rendus invisibles, contrairement leurs enfants.
Des écrivains leur donnent une place dans la littérature on les entend, on les écoute, on s'émeut...
Des dessins donnent à voir, sur le vif, dans leurs lieux de vie, les cafés, leur maison désormais, des hommes qui vivent et qui mourront en France, leur pays, avec l'Algérie comme terre imaginaire.
Les Algériens au café rassemble huit nouvelles d'écrivains algériens : Azouz BEGAG, Jamel-Eddine BENCHEIKH, Albert BENSOUSSAN, Maïssa BEY,
Vincent COLONNA, Mohamed KACIMI, Nourredine SAADI, Leïla SEBBAR.

Les Algériens au café

Journal de mes Algéries en France

Madame la France, França, l'Enfrance, l'Affrance... Vingt-cinq écrivains, autant de témoins, racontent leur France en Algérie, avant 1962. Le pays natal, le pays de l'enfance. Musulman, juif, chrétien, laïque, tous sont passés par l'école où s'est incarnée la France, familière ou lointaine, éblouissante ou rejetée. Une Algérie plurielle mais divisée. Un regard d'enfance, curieux, intense, parfois intransigeant. Il dessine une géographie subjective et subtile de la France en Algérie et de l'Algérie elle-même. Une histoire commune, souvent conflictuelle, d'où émerge une république bienveillante et lumineuse, injuste et meurtrière. Est-ce cette tension qui a favorisé une création littéraire singulière, d'une rive à l'autre ?

C'etait leur france ; en algérie, avant l'indépendance

Sept nouvelles, sept portraits de femmes. On les voit dans les rues, les cafés, les hôtels ou les gares, les maisons. En service domestique, ménager, sexuel. Ces portraits évoquent les liens de subordination ambigus, entre violence et tendresse.

L'Habit vert

Une enfance juive en Méditerranée musulmane

Alger, aujourd'hui. Que sait la jeune fille au balcon ? Que tout est interdit, dangereux, suspect... Elle rêve d'amour, mais ne quittera pas son refuge. Dehors, c'est l'heure de tous les dangers, imaginaires ou réels. En six nouvelles, Leïla Sebbar raconte les liens passionnels entre l'Algérie et la France, les conflits d'identité, les affrontements entre tradition et modernité.

La Jeune Fille au balcon

Des soldats... Ils sont jeunes. Ils n'ont choisi ni la carrière militaire, ni la guerre, ni la mort. Savent-ils vraiment pour quoi, pour qui ils se battent?Sept nouvelles: instantanés de guerre, qu'un lien invisible relie. Algérie, Bosnie, Cambodge, Afghanistan, Tchétchénie, Israël, Palestine...Des femmes y pleurent leurs fils disparus, des hommes y laissent les ruines de leurs maisons, des enfants souffrent sans comprendre... Et leurs images, de belles photos de presse, parcourent le monde, comme si la guerre était belle.

Soldats

Algérie 1960. C'est la guerre. Un jeune soldat français, un homme, un étranger, a voulu garder la mémoire des années de violence dans le regard et les gestes des femmes des Hauts-Plateaux. Un jeune soldat français a photographié, comme un ethnologue, à la fois proche et distant, les femmes dans la maison, les mères, les filles et les aïeules, les femmes qui donnent la vie, qui inventent depuis toujours les mêmes gestes de l'amour quotidien, du désir, de la tendresse contre la guerre et la mort.

Leïla Sebbar

Noyant d'Allier

Résumé

Plus de livres de Leïla Sebbar

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques