Boris Vian Trouble in the Swaths /anglais

À dire vrai il n'est pas question de Pékin dans ce roman, et d'automne guère plus - mais seulement d'un homme qui, ayant raté son autobus, se retrouve à construire des voies de chemin de fer en plein désert. Ils seront d'ailleurs plusieurs, bientôt, à s'en mêler : archéologue, médecin, abbé., chacun venu là pour des raisons qui restent à élucider mais avec une vision des  choses bien précise, des rêves et des désirs bien singuliers. Flirtant avec l'absurde de façon aussi drôle que poignante, ce roman est enchanté par la lecture magistrale de Denis Lavant. Postface de Nicole Bertolt, lu par Valérie Lévy-Soussan.

L'automne à Pékin

Six membres de l’OULIPO poursuivent le roman policier inachevé et inédit de Boris Vian, dans les pas d’un héros de la guerre de Corée qui réalise à son retour que ses anciennes conquêtes féminines disparaissent les unes après les autres.Décembre 1950. Frank Bolton, un jeune colonel de l’US Army, rentre de la guerre de Corée avec une main en moins. À peine sa famille et sa ville natale retrouvées, il s’aperçoit que, l’une après l’autre, toutes les filles qu’il a aimées tombent sous les coups d’un assassin. Avec Narcissus, son ami détective, il se lance sur sa piste dans une noirceur croissante. Boris Vian imagina le déroulé de ce roman aux accents sullivanesques, en écrivit quatre chapitres et s’arrêta là. Pour les cent ans qu’il aurait eus, ses héritiers ont confié à l’OuLiPo la mission d’écrire la suite manquante. L’Ouvroir a répondu oui.Un cadeau pareil, on n’y échappe pas.

On n'y échappe pas

Ca (TM)est bel et bien un guide touristique que devait initialement composer, pour un A(c)diteur spA(c)cialisA(c), la (TM)auteur de La (TM)Ecume des jours. En 1950, il remania son texte, lui donnant un ton plus personnel, fait de sA(c)rieux et de bouffonnerie, de fantaisie et de poA(c)sie indissolublement mAalA(c)s. Le Saint-Germain-des-PrA(c)s des annA(c)es cinquante y apparaA(R)t tel qua (TM)en lui-mAame, prA(c)sentA(c) et dA(c)crit avec brio et lA(c)gA]retA(c) par celui qui en fut la (TM)une des plus A(c)tincelantes figures. Le Flore, Le Tabou, La Rhumerie et autres lieux illustres; les personnalitA(c)s, de Jean-Paul Sartre A Claude Luter, de Simone Signoret A Mireille; le bouillonnement artistique et intellectuel, les courants novateurs de la littA(c)rature, de la chanson, du thA(c)A[tre, du jazz bien sAra ] Suivez le guide ! Il sait tout, devine tout, sa (TM)amuse de touta ] et nous laisse, sans en avoir la (TM)air, un document de premier ordre sur une A(c)poque qui na (TM)a pas fini de susciter des nostalgies.

Manuel de Saint-Germain-des-Prés

Boris Vian's 1947 novel Autumn in Peking (L'Automne à Pékin) is perhaps his most slapstick work, with an added amount of despair in its exotic recipe for a violent cocktail drink. The story takes place in the imaginary desert called Exopotamie where all the leading characters take part in the building of a train station with tracks that go nowhere. Houses and buildings are destroyed to build this unnecessary structure - and in Vian's world waste not, make not. Vian, in a mixture of great humor and unequal amount of disgust, introduces various 'eccentric' characters in this 'desert' adventure, such as Anne and Angel who are best friends; and Rochelle who is in love and sleeps with Anne, while Angel is madly in love with her. Besides the trio there is also Doctor Mangemanche; the archeologist Athanagore Porphyroginite, his aide, Cuivre; and Pipo - all of them in a locality similar to Lewis Carroll's Alice in Wonderland, where there is a tinge of darkness and anything is possible, except for happiness.

Le titre peut effrayer, mais c’est sans compter l’humour malicieux de Boris Vian. Ainsi, l’ouvrage s’ouvre sur une conférence de l’auteur sur “L’utilité d’une littérature érotique” puis regroupe ensuite quelques textes très licencieux mais souvent amusants, notamment un poème intitulé “Liberté” parodiant celui d’Eluard.

Ecrits pornographique

Cantilènes en gelée

'Bütün Ölülerin Derileri Aynıdır', 'Mezarlarınıza Tüküreceğim'in zorunlu devamıdır. Lee, beyaz derisi sayesinde beyazların arasına girip onlara karşı beslediği amansız intikam susuzluğunu gideren sahici bir siyahtı. 'Bütün Ölülerin Derileri Aynıdır'daki Dan ise beyazdır, fakat kanı bakımından siyah olduğuna inanır. Beyazlara duyduğu kini işle, kötü şöhretli bir gece kulübünün kabadayısı olmakla yüceltir ve siyahları ezen beyaz ırkla yavaş yavaş özdeşleştiğinin farkına varmaksızın o gece kulübünde elinden geldiğince hem vurur hem kadınlarla birlikte olur. Boris Vian'ın Vernon Sullivan imzasıyla yazıp kendini kitabın çevirmeni olarak gösterdiği ve kitaba yazdığı önsözde eleştirmenleri eleştirdiği bu romanı sadece yabancı bir topluluğa katılıp ırkdaşlarına yüz çeviren ayrıksı bir kişinin öyküsü olarak okumamak gerekir. Olayın arkasında zengin bir ülkenin alt katmanlarında su yüzüne pek çıkmayan toplumsal sıkıntıları görürüz. 'Bütün Ölülerin Derileri Aynıdır' ırkçılığa karşı yazılmış ağıt misali bir roman...

Bütün Ölülerin Derileri Aynıdır

Se réveiller tout nu dans une chambre de clinique, où l'on veut vous forcer à faire l'amour avec une très belle fille? L'aventure n'est pas banale. Surtout quand on s'appelle Rocky, que l'on est la coqueluche des demoiselles et qu'on voudrait se garder vierge jusqu'à vingt ans.Un homme assassiné dans une cabine téléphonique, des photos d'opérations chirurgicales abominables, des courses poursuites, des coups de poing, et, au désespoir de Rocky, des filles partout : tel est le cocktail mis au point par Boris Vian (alias Vernon Sullivan) dans ce polar mené à un train d'enfer, tour à tour angoissant et hilarant.A la clef, la clinique où le diabolique Dr Schutz sélectionne des reproducteurs humains et bricole des embryons, prototypes quelquefois ratés d'une race «supérieure». Cinquante ans après la première publication, on est conduit à penser que l'anticipation n'était pas si fantaisiste.

Boris Vian Trouble in the Swaths /anglais

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