"Yea, many there be that have run out of their wits for women, and become servants for their sakes. Many also have perished, have erred, and sinned, for women... O ye men, how can it be but women should be strong, seeing they do thus?"

Jude the Obscure

Ces onzes nouvelles du célèbre auteur de Tess d'Uberville constituent une sélection très représentative de sa contribution à un genre littéraire qui, lors de leur première publication entre 1880 et 1900, subissait une importante évolution - celle qui allait conduire à des chefs-d'oeuvre comme ceux de Katherine Mansfield, de O. Henry ou de Joyce. Thomas Hardy donne à ses récits un fort ancrage géographique - son Dorcet ou Wessex natal - et temporel - le siècle qui va de la Révolution française à la fin du règne de Victoria. Sa conception de la nouvelle favorise l'alliance d'un réalisme tempéré, d'une dynamique narrative prenant appui sur les mouvements des personnages et les fantaisies souvent cruelles du hasard, et l'intervention de forces qui, sans être surnaturelles, intriguent une humanité crédule dont l'équilibre psychique paraît toujours précaire. On trouvera dans ces textes une continuité de préoccupations reflétées à plus grande échelle dans ses grands romans du Wessex, de Remèdes héroïques à Jules l'Obscur. Elles se résument dans le triomphe de l'insolite et dans son impact sur les êtres qui en sont les témoins, les agents ou les victimes. Voici des nouvelles qui exploitent le pittoresque régionaliste tout en atteignant à l'universel, et qui, en ce sens, sont sans rivales dans la littérature anglaise.

Sous le regard du berger

‘I’ve not always been what I am now’In a fit of drunken anger, Michael Henchard sells his wife and baby daughter for five guineas at a country fair. Over the course of the following years, he manages to establish himself as a respected and prosperous pillar of the community of Casterbridge, but behind his success there always lurk the shameful secret of his past and a personality prone to self-destructive pride and temper. Subtitled ‘A Story of a Man of Character’, Hardy’s powerful and sympathetic study of the heroic but deeply flawed Henchard is also an intensely dramatic work, tragically played out against the vivid backdrop of a close-knit Dorsetshire town.

Le maire de Casterbridge

La Belle Lady Viviette et Swithin, un jeune astronome sont follement amoureux. Mais s'il y a des unions écrites dans les étoiles, celle-ci est contrecarrée par les déterminismes humains dont Hardy s'est toujours montré le sarcastique et l'ardent détracteur : les inégalités sociales ; les “ironies” de la vie (ici, un vieil oncle misogyne qui fait de sa fortune un objet de chantage) ; la séparation inévitable due aux années, car Swithin est plus jeune que Viviette. La toile de fond n'est pas la lande si chère à Hardy, mais le contraste entre la pure voie lactée et le cheminement tourmenté des hommes. Toutes les vexations à l'œuvre contre l'épanouissement des sentiments sont ici impitoyablement captées mais aussi le défi, l’obstination, la générosité courageuse propres aux héroïnes féminines de Hardy, telles Tess.

À la lumière des étoiles

In 1895 Hardy's final novel, the great tale of Jude The Obscure, sent shockwaves of indignation rolling across Victorian England. Hardy had dared to write frankly about sexuality and to indict the institutions of marriage, education, and religion. But he had, in fact, created a deeply moral work. The stonemason Jude Fawley is a dreamer; his is a tragedy of unfulfilled aims. With his tantalizing cousin Sue Bridehead, the last and most extraordinary of Hardy's heroines, Jude takes on the world and discovers, tragically, its brutal indifference. The most powerful expression of Hardy's philosophy, and a profound exploration of man's essential loneliness, Jude The Obscure is a great and beautiful book. 'His style touches sublimity.'T.S. Eliot

Jude l'obscur

Tess d'Uberville

Thomas Hardy
Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition numérique. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire.
Pour avoir découvert qu'il est le descendant de l'illustre lignée des chevaliers d'Urberville, John Durbeyfield se pique de noblesse et envoie sa fille Tess entre les griffes d'un lointain cousin et véritable séducteur. La jeune fille a plus d'éducation et d'honnêteté que ses parents et se réclamer d'une lointaine parente lui fait horreur. « L'orgueil de Tess lui rendait le rôle de parente pauvre particulièrement antipathique. » Mais pour offrir son aide à sa famille, elle accepte la place que lui propose Alec d'Urberville et subit son odieuse séduction.

Tess d'Urberville est une héroïne sacrifiée pour laquelle son auteur a beaucoup d'affection. Impossible de ne pas compatir aux nombreux malheurs de la jeune fille. La plume de Thomas Hardy est solide et puissante. Si la morale distillée tout au long du texte a de quoi agacer par son côté définitif, il faut souligner qu'elle était parfaitement novatrice pour l'époque et c'est bien ce qui a valu à Tess d'Urberville d'être si largement censuré lors de sa publication. Source http://www.babelio.com/
Retrouvez l'ensemble de nos collections sur http://www.culturecommune.com/ (Lien -> http://www.culturecommune.com/)

Tess d'Uberville

Michael Henchard est un jeune saisonnier qui vit avec sa femme, Susan, et sa fille, Elizabeth-Jane, dans un village du Wessex.
Un jour, sous l'empire de l'alcool, après une violente dispute avec sa femme, il décide de la vendre avec sa fille à un marin de passage, M. Wenson. Dégrisé, il mesure l'étendue du désastre et, plus seul que jamais, se promet de ne plus jamais s'approcher d'un goulot. 
Dix-huit années après, devenu un marchand prospère, Michael est élu maire de la ville de Casterbridge. Tous le croient veuf. Mais le hasard place sur sa route une certaine Lucette Le Sueur, avec qui il noue une relation.
Or la jeune femme, déshonorée, se voit contrainte d'épouser Michael pour retrouver sa dignité. Pas si simple, puisque le maire de Casterbridge, devant la loi, reste un homme marié. C'est le moment que choisissent, pour surgir du passé, Susan et sa fille Elisabeth-Jane.

Jude the Obscure

Résumé

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