Xavier (Au bord de la rivière #3)

La mélancolie de Michel Houellebecq

Le quatrième roman de la saga Au bord de la rivière nous plonge une dernière fois dans le quotidien agité du petit village de Saint-Bernard- Abbé, théâtre des discussions animées entre francophones et anglophones, personnages colorés et savoureux dont seul Michel David a le secret.

Au bord de la rivière Tome 4 : Constant

Le maire Drapeau a décidé de mettre Montréal sur la carte. Il se lance dans des projets d’envergure, creusant le métro et créant une nouvelle île dans le fleuve pour accueillir l’Expo ! En 1966, toute la ville progresse; la société évolue et la famille de Laurette ne sera pas en reste. Denise file le parfait bonheur avec son Pierre et leurs trois enfants. Et, pendant que Richard profite des nombreux chantiers pour se lancer en affaires, Gilles a enfin trouvé l’amour en Florence, une « vieille institutrice pincée » de 35 ans. Jean-Louis, tombé en disgrâce, aura finalement l’occasion de prouver sa valeur aux yeux de tous. Si la plupart des enfants arrivent à tirer leur épingle du jeu, l’infortune et l’adversité semblent être le lot quotidien des Morin. Carole ne pourra plus cacher sa honte à sa famille encore longtemps. Et la rumeur court à nouveau que la Dominion Oilcloth démolirait le quartier où Gérard et Laurette habitent depuis 32 ans.

La fuite du temps (Chère Laurette #4)

Le ravissement de Marguerite Duras

" Regarder la mer, c'est regarder le tout " - Marguerite Duras. " C'est à un regard que nous invite Marguerite Duras. A un regard qui peut nous ravir et dont elle a trouvé les mots qu'elle a écrits dans un lieu unique, assise à sa table de travail et en regardant à travers les fenêtres de son appartement de l'hôtel des Roches Noires Trouville, endroit mythique de littérature et de cinéma dans lequel elle vécut, de 1963 à la fin de sa vie, immense et élégant vaisseau de pierre bâti sur la plage, qui abrita Marcel Proust et dans lequel vivent toujours des écrivains et encore quelques actrices... " En lisant ce livre, on entre dans la vie et l'œuvre de Marguerite Duras, dans cet univers durassien peuplé d'héroïnes sublimes et paradoxales. On côtoie là le ravissement même de Marguerite Duras par l'écriture. On l'accompagne dans sa recherche littéraire sur elle-même, la féminité et l'acte d'écrire. On la suit dans son écriture d'une solution, d'un traitement du Réel qui la conduisit vers l'épure de l'être et du langage. La biographie de Marguerite Duras se conjugue ici avec l'étude psychanalytique précise des éléments essentiels de son œuvre, ce qui permet d'éclairer les enjeux de sa création littéraire et d'aborder le mystère personnel de l'écrivain.

"Au Japon, le papier est un matériau de construction. Les maisons japonaises sont construites en papier. C'est un matériau fiable et qui permet à la fois une destruction très facile, ce qui est considéré au Japon comme une qualité. Si une maison n'oppose aucune résistance à la destruction, on pourra la reconstruire d'autant plus facilement. J'aime l'idée d'être construite dans ce même matériau. [...] Il n'y a pas de Moi aussi longtemps que je ne l'ai pas écrit [...] La seule chose qui me donne le sentiment de réalité, c'est non seulement d'écrire, mais parfois de m'écrire moi [...] J'ai le sentiment de ne pas exister, ça me rattrape continuellement et ça crée une très grande angoisse. L'écriture soigne cette angoisse." confie Amélie Nothomb sur France Culture le 29 juin 2013, alors qu'elle est "enceinte", comme elle le dit, de son soixante dix-huitième livre... Le flux de l'écriture illimitée qui la ravit quotidiennement aux aurores depuis toujours la constitue et la rassemble autour d'un nom célèbre et d'une oeuvre contemporaine surprenante, mondialement connue, aussi roborative que tragique et même mélancolique. Nous proposant un regard psychanalytique et littéraire précis et accessible sur l'oeuvre et s'appuyant au plus près sur les paroles et les nombreux témoignages de l'écrivain à propos de son sentiment de la vie et de sa création, l'auteur explore ici les mystères et la fonction intime de l'écriture brève et saisissante d'Amélie Nothomb.

Amélie Nothomb - L'écriture illimitée

Ce roman est le second tome d'une saga romanesque relatant la vie de quatre générations de deux familles québécoises, les Marcotte et les Bergeron. Près de 25 ans après leur arrivée à Saint-Anselme, les Bergeron se sont enracinés dans cette petite municipalité rurale établie sur le bord de la rivière Nicolet. La seconde génération de la famille fait maintenant vraiment partie de cette communauté située à mi-chemin entre Drummondville et Nicolet au même titre que les Marcotte, à qui ils sont apparentés. L'enracinement (Chronique des années 50) est une invitation à partager les joies et les peines de personnages attachants. En 1955, le Québec aspire au changement et les jeunes sont souvent déchirés entre la tentation d'une vie plus facile et les valeurs traditionnelles transmises par leurs parents. Lire L'enracinement , c'est revivre une époque où il y a encore de la place pour les beaux sentiments… Né à Montréal, Michel David vit maintenant dans un village du Centre-du-Québec après avoir enseigné le français durant plusieurs années. Il est aussi l'auteur de plusieurs livres de français. Son travail constant pour améliorer la qualité de la langue de la jeunesse québécoise lui a valu, en juin 2000, la médaille du rayonnement culturel de la Renaissance française, octroyée par le président de la France.

Xavier (Au bord de la rivière #3)

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