Falkenberg_2.Oskar (Falkenberg, #2).

L'économie de l'Ancien Régime est essentiellement caractérisée par des règles du jeu qui découlent de ses institutions. Une société d'ordres et de corps fonde une économie officielle à partir de privilèges et de règlements. Elle veut encadrer et moraliser le marché. Parallèlement existe un vaste secteur libre. L'administration économique s'applique à tout ce qui est jugé essentiel. Mais elle peut fonctionner avec une certaine souplesse, de façon empirique, selon l'esprit des droits particuliers. Le dispositif fiscal s'intègre dans celui des privilèges. La Couronne n'améliore pas suffisamment son crédit. Elle ne peut se passer d'intermédiaires à coûts élevés. L'agriculture, l'industrie et le négoce connaissent une dynamique. Les marchés d'État, urbains et d'exportation (particulièrement celui du luxe), jouent un rôle moteur. Toutefois, cette évolution générale traverse de multiples crises : démographiques, de subsistances, industrielles et financières. Inscrite dans un contexte de plus en plus international, la commercialisation croissante tend à une certaine remise en cause des privilèges et de la réglementation. La diversité et l'adaptation des systèmes de paiement, métallique et par effets de commerce, expliquent aussi cette évolution. À la fin de l'Ancien Régime, Paris est devenu une place bancaire de premier plan. La France a fini par s'affirmer, au XVIIIe siècle, comme une puissance économique majeure.

Histoire économique et financière de la France d'Ancien Régime

L'existence de la Banque de France résulte d'un compromis entre les grands banquiers de Paris et le gouvernement. En tant qu'institution, elle réalise ce que les deux parties ne peuvent faire séparément: offrir en continu un titre de paiement stable accepté par la communauté financière et le Trésor. C'est le fondement de son autonomie. Le privilège d'émission lui offre une délégation de pouvoir: la Banque fonctionne comme producteur et administrateur monétaire. Sa politique s'inscrit dans la norme de l'interventionnisme limité, alors que son emprise est avérée. Elle impose des règles et des références. Sa conception du billet, instrument de crédit et non certificat d'or, améliore sa marge de manoeuvre, ce qui explique ses innovations à effet durable. Les crises financières ne sont pas traitées comme actuellement. La Banque applique un rationnement du crédit, tout en offrant rapidement des prêts exceptionnels de sauvetage: l'État n'intervient pas.

La banque supérieure ; la banque de France de 1800 à 1914

Falkenberg_1.Clara (Falkenberg, #1).

Twins

Falkenberg_3.La bande verte (Falkenberg, #3).

L'un des grands inventeurs de la guitare électrique, T-Bone Walker s'est nourri du blues (Blind Lemon Jefferson, Lonnie Johnson, Leroy Carr & Scrapper Blackwell) et du jazz (Charlie Christian) pour développer un jeu absolument unique qui va révolutionner toute la musique populaire. Du blues au rock, de B.B. King, Gatemouth Brown, Albert Collins, Buddy Guy, à Eric Clapton, Jeff Beck, Johnny Winter, Stevie Ray Vaughan, en passant par Chuck Berry et Jimi Hendrix, tous vont emprunter à T-Bone ses phrases et riffs typiques. Tous vont chercher à retrouver la sonorité, la clarté, l'élasticité de son jeu, ainsi que son swing intense, sa construction rythmique, la résonance de ses notes et la façon de les faire "chanter", sans oublier les idées mélodiques qui, sous ses doigts, semblent couler telle une cascade ininterrompue. C'est T-Bone Walker qui, avant tous les autres, a fait de la guitare électrique l'instrument le plus populaire au monde depuis plus de 50 ans !

Falkenberg_2.Oskar (Falkenberg, #2).

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