Devenu plus vieux et plus sage, Chéri aspire toujours sa jeunesse perdue. À la fin de Chéri le jeune Chéri a quitté son vieillissante maîtresse Léa à la veille de son mariage. Pendant la guerre, il entre dans l'armée, et quand la guerre se termine, il retourne à Paris hanté par les souvenirs de sa jeunesse et de sa maîtresse bienveillante. Aliéné de sa femme, sa famille et son entourage, il fuit dans un monde imaginaire composé de rêves et le passé, un monde où il n'y a qu'une seule échappée...

La Fin de Chéri

«La bizarre comédie que fut le jour de mon mariage ! Trois semaines de fiançailles, la présence fréquente de ce Renaud que j'aime à l'affolement, ses yeux gênants encore, ses lèvres toujours en quête d'un bout de moi me firent pour ce jeudi-là une mine aïgue de chatte brûlante. Je ne compris rien à sa réserve, à son abstention, dans ce temps-là ! J'aurais été toute à lui, dès qu'il l'eût voulu : il le sentait bien.»

Claudine en ménage

En pays connu

Recueil posthume paru en 1958, Paysages et Portraits est constitué d'articles de journaux restés inédits en librairie du temps de Colette. Il couvre plus de quarante années, de 1909 à 1951. Les lecteurs de Colette y retrouveront le trio bagarreur Missy, Valentine et Sido. Mais ce recueil est également un miroir de son temps ; outre l'impact des deux guerres mondiales, il présente de nombreuses allusions à des contemporains célèbres : lsadora Duncan, Francis Jammes, Yvonne de Bray, Stavisky ou Matisse inspirent tous une réflexion sur la liberté de pensée et la mobilisation nécessaire des énergies dans la lutte contre l'adversité.

Portraits et paysages

A J'ai rassemblA(c) des bAates dans ce livre, comme dans un enclos oA je veux qu'il n'y ait pas guerre... AAvec ces saynA]tes publiA(c)es en 1916, au plus fort du massacre, la romanciA]re de Sido et de La Vagabonde trouve une fois de plus un recours, comme elle le fait face aux dA(c)sarrois du sentiment, dans la proximitA(c) de nature et de la vie animale.Par la grA[ce de l'A(c)crivain, les chiens et les chats qui vivent dans ces pages sont merveilleusement eux-mAames, saisis avec un extraordinaire bonheur d'expression, en mAame temps qu'ils apparaissent comme des Aatres douA(c)s de raison et de parole.Ils dA(c)livrent une vA(c)ritA(c) parfois cruelle, certes, mais innocente - subtile ambiguAtA(c) qui est un des thA]mes les plus profonds et les plus continus de toute l'oeuvre de Colette.

La Paix chez les bêtes

Textes réunis et présentés par Alain Quella-Villéger et Timour Muhidine.

14-18, grands reportages

Point de Claudine dans ce recueil de souvenirs. Et la maison est bien celle de Sido, la mère que Colette évoque dans ces pages pour la première fois et qu'elle désigne sous le vocable « ma mère », n'osant pas encore la nommer.La maison où règne la mère, le village où elle exerce son emprise, l'univers de la petite Colette tient en ces lieux : « la maison sonore, sèche, craquante comme un pain chaud ; le village... Au-delà, tout est danger, tout est solitude ».
« Les souvenirs d'enfance sont toujours difficiles à définir et à décrire. [...] Qu'y a-t-il au fond des plus beaux de tous, qui sont ceux de Mme Colette ? Vraiment rien. [...] nulle part d'événements, seulement un mot, une attitude, une situation, qui sont demeurés dans l'esprit de l'adulte comme symboles de son enfance.
Ils devraient ne rien signifier pour nous, ne nous intéresser aucunement. Par la magie d'un art incomparable, ces sou­venirs deviennent les nôtres ». (Robert Brasillach)

La maison de Claudine

Duo1 est un roman de Colette, initialement paru en feuilleton dans le journal Marianne du 12 au 31 octobre 1934, puis édité en monographie en novembre de la même année chez Ferenczi & fils.

Excerpt from Sept Dialogues de B�tesIl faut donc que moi, qui vis Orthez, j'apprenne au T out-paris qui vous �tes, et que je vous pr�sente � tous ceux qui vous connaissent, moi qui ne vous ai jamais vue?

La Fin de Chéri

Résumé

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