Un jeune lièvre peureux est réveillé de sa sieste par un bruit. Affolé, il se met à courir en criant "Sauve qui peut ! Le ciel nous tombe sur la tête ! " Et il entraîne dans sa fuite tous les animaux qu'il rencontre : daims, tigres, sangliers, et même les éléphants. Jusqu'à ce qu'un lion s'en mêle et découvre l'origine du bruit !

Sauve qui peut !

Au début des années 60 la pratique du tatouage en France a subi une transformation radicale. Le tatouage était jusqu'alors cantonné à une frange marginale, pratiqué surtout dans les bagnes, les prisons, les lieux clos, les casernes, les navires, les troupes coloniales, à l'aide d'instruments et de procédés archaïques parfois multi-millénaires. L'esprit anti-social souvent violent qui le caractérisait, la technique primitive qui en faisait une forme exceptionnelle de l'art naïf, le sens secret de certains de ses dessins, auraient définitivement disparu si ce livre n'avait, en 1950, dressé le constat précis de sa situation alors qu'il était encore pratiqué, selon les mêmes techniques immémoriales, par des tatoueurs amateurs appartenant au même milieu que leurs clients. Cinquante ans plus tard, on découvrira derrière ce palimpseste les significations secrètes de dessins apparemment anodins en même temps qu on admirera quelques chefs d'œuvre authentiques de l'art naïf.

Les tatouages du "Milieu"

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

La saison mentale

Dans ce recueil paru en 1955, le journaliste et écrivain évoque un Paris insolite, aujourd'hui disparu. Le vin des rues raconte le Paris des Halles, de Mouffetard, de Maubert, des quais de Seine, de la nuit et des bistrots. C'est le monde de Doisneau, à qui ce livre est dédié, celui de Carné et de Prévert. C'est le monde des petits métiers, des sans-toits, des sans travail... Toute une communauté de la nuit et des bistrots où la parole et le vin donnent l'illusion d'être moins seul : "La nuit est un village à cancans, parfois, tous les rades pour les traînards pourraient s'appeler le Café du commerce ou des Voyageurs. On s'y retrouve autour d'un verre pour discuter, ce qui ne fait de mal à personne."

Le Vin des rues

Sauve Qui Peut !

Un petit lapin avait l'habitude de boire au bord du lac, à l'ombre d'un grand arbre. Mais un jour, il découvre que des hommes ont coupé «son» arbre. Le petit lapin se dit que la souche est un endroit commode pour se reposer. Mais voilà, au moment de s'en aller, impossible de décoller son derrière de la souche pleine de résine! Le petit lapin trouve vite une solution. Il ne cesse d'agacer l'éléphant, venu boire à son tour. Celui-ci, furieux, finit par l'attraper avec sa trompe, l'envoie voler dans l'herbe et par là même... lui rend sa liberté... mais pas sa queue, qui reste collée... Il paraît que c'est depuis que les lapins ont une queue minuscule!

Le petit lapin malin

Un grand-père a planté un drôle de navet dans son jardin. Il est tellement gros que même en tirant dessus très fort, il n'arrive pas à l'arracher. Il lui faut l'aide de toute la maisonnée, y compris des animaux... Mais qui en aura la force ?

Le gros navet

Il y a bien longtemps, le chien était un animal sauvage qui vivait seul dans la forêt. Comme il s'ennuyait un peu, il décida de se chercher un ami...

Sauve qui peut !

Résumé

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Critiques

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