«La Dorotea»(1632) est le portrait d'une femme déchirée entre deux hommes. Cette oeuvre de maturité, apogée du théâtre du dramaturge espagnol, fait toucher du doigt le drame intime d'une femme aspirant à l'impossible indépendance du corps et de l'esprit et prête à payer pour cela le prix fort.

La dorotea

Lope de Vega escribió "La dama boba" en 1613, en plena madurez creativa, y es, sin duda, una de sus obras maestras. Esta comedia trata la fuerza transformadora que tiene el amor en la vida humana. Esto se inscribe en la visión neoplatónica que concibe el amor como el principio que anima el universo entero y establece un vínculo que crea la armonía entre todas las cosas.

La dama boba

Un beau jour, dans la petite ville de Medina, un chevalier du bourg voisin, Olmedo, vient disputer le prix d'une Fête. Il a vingt ans, il est riche, noble et beau comme un dieu. En vingt-quatre heures, il séduit la plus jolie demoiselle du pays, et tue tous les taureaux de l'arène. Ce succès, on s'en doute, n'ira pas sans attiser les jalousies... Cet argument inspiré d'une complainte populaire du début du XVIe siècle donnera jour au Chevalier d'Olmedo, l'une des tragédies pathétiques les plus fameuses de Lope de Vega. Autre illustration de cette même veine, Le Duc de Viseu - encore inédit en langue française - met en scène un sanglant épisode du règne de Jean II de Portugal (1455-1495), lors duquel les ducs de Bragance et de Viseu connaîtront le sort tragique des victimes de l'arbitraire royal.

Le Chevalier d'Olmedo - Le Duc de Viseu

Santiago el Verde

Dans ce volume, des oeuvres de Lope de Vega, Guillen de Castro y Bellvis, Antonio Mira de Amescua et Juan Ruiz de Alarcon y Mendoza.

Théâtre Espagnol du XVIIe Siècle - Volume 1

Le Chevalier d'Olmedo / Le Duc de Viseu

J'avais vingt ans. Et vingt jours de permission. Nous roulions vers le sud, vers la Castille. Au sortir d'une courbe, la route se dérobait avec soudaineté, ouvrant l'horizon au regard. Ravissement du coeur et des sens, brusquement aspirés par l'inattendu spectacle : au-dessous de nous, la Castille entière était d'or, vaste champ de blé où l'on procédait à la moisson, poussière dorée en suspension dans l'air devenu tout à coup irréel. Le souvenir est encore vivace d'avoir perdu pied devant la proximité vertigineuse où se rejoignaient le labeur des hommes et l'expression, la plus achevée peut-être, du sacré. La poésie baroque, on l'a répété, chérit pareilles alliances. L'or tombe sous le fer.

S'il est une pièce de théâtre renfermant aussi bien l'or et la terre de Castille que le frémissement de l'être à l'évocation de ce miracle que m'offraient les hasards conjugués d'une errance sans souci et de la lumière, le Chevalier d'Olmedo de Lope de Vega est celle-là. Long poème où l'envol lyrique avoisine le réalisme le plus quotidien. Ici, la liberté d'écriture du "prodige de la nature et père du théâtre" n'a d'égale que son élégance, sa grâce et sa fluidité.

LLUÍS PASQUAL.
(extrait de la préface).

Le chevalier d'Olmédo

Lope de Vega escribe "El caballero de Olmedo" hacia 1620, una tragicomedia que forma parte del legado de uno de los más importantes autores del Siglo de Oro español. Lope, tramando el asesinato del caballero don Alonso en el camino de Medina a Olmedo por una cuestión de rivalidades amorosas, elabora una obra intensa y plantea en la misma el carácter ineludible de un destino fatal, presagiado por los conocidos versos de la canción popular en que se inspira: « Que de noche le mataron / al caballero, / la gala de Medina, / la flor de Olmedo ».

La dorotea

Résumé

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