Henri Rousseau (1844-1910), dit le " Douanier ", fut un paysagiste double. Celui des formidables tableaux " exotiques " dans lesquels ce peintre qui ne voyagea pas rêva d'autres mondes. Mais aussi celui des paysages qu'il avait sous les yeux : son thème principal fut Paris et ses environs où il faisait de brèves excursions. Les 35 tableaux commentés dans cet ouvrage témoignent de l'œuvre du Douanier Rousseau sous ces deux aspects.

Le Douanier Rousseau : Paysages

ustave Courbet (1819-1877) est né à Ormans, dans le Doubs. Il est toujours resté fidèle à la Franche-Comté, quoique devenu parisien. Du moins jusqu'au moment où il dût s'exiler en Suisse. En effet, peintre célèbre dans tout l'Europe, il fut rendu responsable de la destruction de la colonne Vendôme sous la Commune. Courbet, peu de temps auparavant, avait appelé à son " déboulonnage ". Il est vrai que, par ailleurs, il s'impliqua nettement dans la Commune de Paris, en devenant une sorte de ministre des Beaux-Arts, après été élu président de la Fédération des artistes. C'est, en fait, à la protection des monuments historiques, et particulièrement des collections du Louvre qu'il se consacra. Parmi les communards, c'était un modéré, tendance Proudhon. Il n'en paya pas moins cet engagement de quelques mois de prison, dès la reprise de Paris par les Versaillais. Plus tard, il fut condamné à payer les frais de rétablissement de la colonne. On lui en voulait, surtout, d'avoir toujours été un artiste engagé dans la gauche républicaine, socialiste et anticléricale, un artiste pour qui l'art se devait d'être politique, un artiste révolutionnaire.Courbet fut très tôt le leader de l'opposition à l'académisme alors que celui-ci ânonnait les vieilles recettes allégoriques de la peinture classique et que le romantisme n'en bouleversait gère les règles conventionnelles. Élargissant une troisième voie, qui n'était encore que timidement empruntée (notamment par Millet et Corot) entre celles que balisaient Delacroix et Ingres, il fut le maître du réalisme. Peintre de la nature, des paysages de la vallée de la Loue, de la chasse et des animaux traqués par les chasseurs, il fut aussi un grand portraitiste. C'est surtout par des compositions monumentales ( Un enterrement à Ornans, L'Atelier) qu'il se fit remarquer et qu'il heurta la bonne conscience artistique, surtout quand les préoccupations sociales ( Les Casseurs de pierre) ou érotiques ( Le Sommeil) y étaient flagrantes.

Gustave Courbet. Un Peintre peintre en liberté

Un dimanche avec le Douanier Rousseau - Occasion

Luc Peire la peinture et la géométrie

SOUS LA DIRECTION DE GILLES PLAZY Il aura fallu vingt siècles pour que Paris puisse nous offrir le visage qu'elle possède  aujourd'hui. Vingt siècles qui, des premières enceintes à l'édification de la Bibliothèque nationale de France, ont fait de Paris une ville sans égale, fascinante et contrastée. Ville d'histoire par excellence, où chaque rue est à même de nous faire remonter le temps. Ville d'art et d'architecture, riche d'un patrimoine et de musées qui font sa renommée internationale. Paris, enfin, ne serait pas Paris sans ses atmosphères, ses ambiances uniques au monde, sans cet art de vivre qui est l'esprit même de la ville : un café au comptoir, une balade à Saint-Germain-des-Prés, une flânerie à Montmartre.
HISTOIRE ARCHITECTURE ART ART DE VIVRE PROMENADES C'est à la redécouverte de ce Paris mythique que nous convie, au travers de cinq itinéraires thématiques, cet exceptionnel ouvrage. Écrit par une équipe de spécialistes renommés (historien, critique d' architecture, conservateur du patrimoine...), riche d'une iconographie originale, il constitue la référence incontournable de tous les amoureux de la capitale.
LE DIRECTEUR D' OUVRAGE :
Écrivain et photographe, Gilles Plazy a longtemps été journaliste pour la presse écrite et a collaboré à France Culture. Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages (romans, nouvelles, poèmes, biographies, essais, documents), parmi lesquels : Les Buttes Chaumont (Flammarion, 2000), Histoire de l'art en images (Adam Biro, 2001), Chagalll (Adam Biro, 2003).
LES AUTEURS :
Michel Boujut, Pierre Enckell, Colette Fellous, Bruno Girveau, François Guérif, Gilles Kerhouin, Chantal Pelletier, Francis Rambert.

Paris

La toscane - l'esprit du gout

Ce livre s'adresse à tous ceux, très nombreux, visiteurs d'expositions, curieux, ou simples " regardeurs ", qui souhaitent s'initier à l'art occidental - peinture, sculpture, architecture -, en connaître le déroulement, l'évolution, de la préhistoire aux ultimes réalisations contemporaines.
Dans la liste très longue des histoires de l'art, il manquait un ouvrage comparable à celui que nous proposons ici : un outil de plaisir, beau, mis en pages de manière originale et moderne, mais aussi sérieux - un ouvrage de référence, où la parole, pour la première fois, est laissée à l'image. Par son immédiateté, sa simplicité, le " discours visuel " auquel les médias et la publicité ont déjà habitué le grand public fait comprendre, mieux qu'un long texte théorique, l'art du monde occidental et son implication dans l'histoire et la vie de la société. La structure de ce livre est simple. Une double page introduit chaque grande étape de l'histoire de l'art ; les pages qui suivent sont consacrées aux reproductions, nombreuses, toujours en couleurs, brièvement commentées. Une sélection de dates, courant en haut de page, rappelle les grands événements de la période, dans le domaine des sciences, de la littérature, de l'histoire. L'iconographie obéit à la même rigueur et à la même simplicité : sont reproduits les images " cultes " largement connues et les œuvres de rupture, clés des changements.

Histoire De L'Art En Images. L'Art Occidental De La Prehistoire A Nos Jours

La vie de Vincent est un voyage.
Un voyage à travers la peinture, commencé longtemps avant de prendre les pinceaux, en regardant les paysages de son enfance. ?
Nous partons sur les traces de Vincent Van Gogh, dans les lieux où il a vécu, où il est devenu peintre, où il a accompli son œuvre géniale. Nous remontons ainsi, d'Auvers-sur-Oise où il s'est donné la mort au Brabant de sa jeunesse, le chemin de sa vie, parmi les paysages qu'il a aimés, dessinés, peints dans la mémoire d'un temps, il y a un peu plus d'un siècle dont il fut un témoin passionné.

En fin d'ouvrage, un carnet d'adresses permettra à chacun de découvrir ces lieux.

Les Chemins De Van Gogh

Gustave Courbet (1819-1877) est né à Ornans, dans le Doubs. Il est toujours resté fidèle à la Franche-Comté, quoique devenu parisien. Du moins jusqu'au moment où il dut s'exiler en Suisse. En effet, peintre célèbre dans toute l'Europe, il fut rendu responsable de la destruction de la colonne Vendôme sous la Commune. Courbet, peu de temps auparavant, avait appelé à son « déboulonnage ». Il est vrai que, par ailleurs, il s'impliqua nettement dans la Commune de Paris, en devenant une sorte de ministre des Beaux-arts, après avoir été élu président de la Fédération des artistes. C'est, en fait, à la protection des monuments historiques, et particulièrement des collections du Louvre qu'il se consacra. Parmi les communards, c'était un modéré, tendance Proudhon. Il n'en paya pas moins cet engagement de quelques mois de prison, dès la reprise de Paris par les Versaillais. Plus tard, il fut condamné à payer les frais de rétablissement de la colonne. On lui en voulait, surtout, d'avoir toujours été un artiste engagé dans la gauche républicaine, socialiste et anticléricale, un artiste pour qui l'art se devait d'être politique, un artiste révolutionnaire. Courbet fut très tôt le leader de l'opposition à l'académisme alors que celui-ci ânonnait les vieilles recettes allégoriques de la peinture classique et que le romantisme n'en bouleversait guère les règles conventionnelles. Élargissant une troisième voie, qui n'était encore que timidement empruntée (notamment par Millet et Corot) entre celles que balisaient Delacroix et Ingres, il fut le maître du réalisme. Peintre de la nature, des paysages de la vallée de la Loue, de la chasse et des animaux traqués par les chasseurs, il fut aussi un grand portraitiste. C'est surtout par des compositions monumentales (Un enterrement à Ornans, L'Atelier) qu'il se fit remarquer et qu'il heurta la bonne conscience artistique, surtout quand les préoccupations sociales (Les Casseurs de pierre) ou érotiques (Le Sommeil) y étaient flagrantes.

Le Douanier Rousseau : Paysages

Résumé

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