D'où vient-on ? Comment nous sommes-nous construits ? Qui sommes-nous véritablement ? La chanson "On ne change pas" pourrait tout à fait complèter ce recueil de nouvelles. Ne sommes-nous pas finalement le fruti de nos amours passées, présentes et à venir ?

Partir, revenir, rester

Je suis en retard. Je me précipite, saisis mon sac et mon téléphone, attrape une veste un peu au hasard, parmi celles pendues à la patère. J'enfile une paire de chaussures, abandonnée dans le désordre d'hier. Je sors et appelle l'ascenseur, qui n'arrive pas. L'escalier, courir, espérer ne pas marcher sur mes lacets, éviter la chute qui ne ferait que me retarder encore. Heureusement, l'escalier est désert, je n'y croise que le chat de ma voisine qui rentre de l'une de ses expéditions nocturnes. Dans ma poche, mon portable vibre. Je n'ai pas le temps de le sortir pour répondre.

Ce recueil de nouvelles de l'écrivain Ludovic Lecomte illustre encore et encore son talent de peintre des émotions, ce talent qui nous a fascinés dans « Partir, revenir, rester » puis dans le roman choral « Aujourd'hui est un beau jour ». « Bandes Originales » est aussi un pur délice de lecture !

Bandes originales

Tu es la chouchoute ou le chouchou de ta maîtresse ? Ta maîtresse a le nez crochu comme une sorcière ? Non ? Ah, je croyais... Quoi ? Elle a le nez en trompette comme un gentil petit cochon ? Comment ? Ce n'est pas une maîtresse mais un maitre ? Alors surtout n'ouvre pas ce livre... ce livre n'est pas pour toi ! Sauve-toi ! La preuve, regarde la page 18... C'est vraiment horriiiiiiible... Je te l'avais dit de ne pas ouvrir ce livre... Quoi ? Ce n'est pas horiiiiiiible, la page 18... Je me suis trompé ? Attends, je regarde... Ah oui, c'est la première page qui est horriiiiiiible ! Non, n'ouvre pas ! Tu auras la pipistrouille de ta vie ! Et pire encore, tu verras partout des bulles de savon moustachues et des chats groux.

Pipistrelle et table de sept

à l'ombre d'un parapluie

Drôles ou nostalgiques, parfumées de tendresse ou bien de regrets, ces quatorze nouvelles nous confrontent à nos propres héritages. Comment nous sommes-nous construits, grandissant au coeur du Perche ou au sein des villes, avec au plus profond de notre être les amours passées, présentes et futures ?
 

  D'où venons-nous ? Qu'avons-nous perdu ? Qu'avons-nous gagné ?


   

Merveilleuse façon d'approcher l'histoire de nos vies ! Un très beau recueil dans lequel chacun découvre son propre reflet... joli et étonnant.

Mon père a une nouvelle passion : il tricote ! Il regarde en boucle les vidéos de Marie-Pierre Pelote. Des chaussettes, des écharpes, des sets de table... ses aiguilles ne s'arrêtent plus. Il a aussi tricoté un pull. Pour moi ! Un pull avec SuperDoggy, mon héros préféré... de quand j'étais petit ! La honte. Je ne peux quand même pas aller à l'école comme ça ! Je préfère encore faire un (tout petit) mensonge et avoir froid !

Tuto tricot

Tu aimes beaucoup Jeanne mais tu en as marre des mots-valises ? Tu ne supportes plus la première de la classe (celle qui ressemble à Mademoiselle Dupotdecolle) ? Ta maman t'a piqué ton livre quand dormais et tu l'as entendue rigoler comme une baleine ? Eh bien ce livre n'est pas pour toi ! , non, pas du tout ! Si tu l'achètes, ta maman va encore te le piquer pendant que tu dors. C'est sûr ! Pire, elle te cuisinera des épinards et t'obligera à apprendre la table de cinq par coeur.
Alors surtout ne l'achète pas... (Ou alors, si vraiment tu le veux, j'ai une idée : tu lui offres pour la fête des mères, ou son anniversaire, ou la fête de son prénom, ou pour son non-anniversaire... ET tu attends qu'elle fasse la sieste. Et puis tu le lis en chaussettes. Oups, je veux dire, tu le lis en cachette.)

Potamochère et table de Cinq

Je suis en retard. Je me précipite, saisis mon sac et mon téléphone, attrape une veste un peu au hasard, parmi celles pendues à la patère. J'enfile une paire de chaussures, abandonnée dans le désordre d'hier. Je sors et appelle l'ascenseur, qui n'arrive pas. L'escalier, courir, espérer ne pas marcher sur mes lacets, éviter la chute qui ne ferait que me retarder encore. Heureusement, l'escalier est désert, je n'y croise que le chat de ma voisine qui rentre de l'une de ses expéditions nocturnes. Dans ma poche, mon portable vibre. Je n'ai pas le temps de le sortir pour répondre.

Partir, revenir, rester

Résumé

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Critiques

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