AU SEUL SOUCI DE VOYAGER

NOLI ME TANGERE

Une anthologie poétique (1974-1996) consacrée à l'un des grands poètes belges de langue française, dont l'œuvre abondante - trente six titres - n'est plus guère disponible. Le choix des textes a été réalisé par Jean François GREGOIRE et Lucien NOULLEZ qui écrivent dans la préface :
" L'œuvre atteste qu'un parcours demeure possible malgré toute l'ombre qui nous cerne. Sans autre prétention qu'extraire dans ce parcours quelques balises, notre travail de sélection voudrait à son tour rendre hommage à l'odyssée de l'espérance  chez Gaspard Hons. Car " la petite musique du monde , comme il dit, ne cesse de l'éblouir. Revêtue comme elle est d'humilité, c'est-à-dire de sincérité  et de pudeur, la poésie de Gaspard Hons s'offre à chacun, pour que  chacun puisse y lire quelque chose de son histoire singulière avec la langue qui tant nous fonde et nous éprouve ".

L'Orage En Deux. Une Anthologie Poetique, (1974-1996)

(...) le poète ne reste pas aux abords, sur la frange d'une réalité qu'il traverse selon son propre itinéraire et qui permet à ce promeneur presque muet d'accroître sa conscience d'être. Charles Dobzynski, Aujourd'hui Poème. Après le Jardin de Cranach et l'Écart, la distance, Promenade à Rorschach est le troisième volet d'un parcours poétique de Gaspard Hons (1979 à 2001).

Promenade à Rorschach - Parcours 1994-2001

Le bel automne - Suivi de La merveille du rien

Invisibles Cordées

Dans les failles de la lecture et du silence - Les chroniques de poésie du Mensuel littéraire et poétique 1987-1997, Volume 1

" La critique de la poésie est abominable " écrivait à juste titre Novalis. Et Gaspard Hons le sait, qui n'aura désormais de cesse de s'en éloigner. Non, son travail à lui est minutieux et patient comme celui du jardinier dans la roseraie, il n'est pas de cette espèce, barbare ou simplement stupide, qui rôde sans état d'âme autour des livres et de leurs ruines. II est au contraire ce chroniqueur qui " invite à entrer dans la proximité d'un livre ", qui partage ses espérances et son enthousiasme, parfois aussi ses doutes et son ignorance. Ainsi Gaspard Hons se réserve-t-il, depuis son embrasure (dans le sens de Jacques Dupin), de suggérer les mouvements internes, les déplacements singuliers d'une oeuvre dont avec lui nous éprouvons la respiration, la marche, les avancées vers où ? C'est précisément ce que ne peuvent résoudre ni le poète ni le critique, mais simplement ils se font complices d'un même souffle au détour d'un sentier qui n'étant en rien destiné à mener quelque part n'en traverse pas moins la vie. Unir de la sorte son écriture, mais aussi celle de l'autre conjointes dans une même écoute du rien où secrètement s'élabore le poème, forme formante, consiste paradoxalement à lui faire subir l'épreuve de cela seul qui importe, à savoir cette nécessité sans objet à laquelle il répond.

AU SEUL SOUCI DE VOYAGER

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