Histoire, terminales

Si la France est le pays le plus visité au monde, ce n'est pas un hasard : son histoire mouvementée est inscrite dans la pierre. Le parti pris original de ce livre est, en effet, de raconter l'histoire de notre pays à travers ses vestiges (sites ou objets). Tout autant que la découverte du patrimoine français, c'est une autre façon d'écrire l'histoire qui se décline ici. Les auteurs nous invitent à découvrir les premières traces d'écriture dans les grottes de Lascaux, à rejoindre Diderot au Procope, rédigeant son encyclopédie ou à suivre les Bleus dans les couloirs du Stade de France par une belle soirée de juillet, grâce à un texte bien documenté et une iconographie ancienne et moderne très riche. De la Préhistoire à la période contemporaine, c'est toute l'histoire de France qui est revisitée

100 monuments pour raconter l'histoire de France

Année par année, les évènements politiques, sociaux, sportifs ou culturels, mais aussi les faits divers et les objets qui ont marqué l'histoire de la France, de 1900 à nos jours.

Journal de la france de 1900 a nos jours ; edition 2002

Du bon usage de la guerre civile en France

" Ça va péter ! " Ce pressentiment qu'expriment à longueur de conversations les Français démontre qu'ils connaissent leur histoire de France. Des jacqueries médiévales aux guerres de Religion, de la Fronde aux guerres de la Révolution, des journées de juin 1848 aux massacres de la Commune, du désastre de 1940 au " suicide " de la IVe République en 1958, la guerre civile a bien été le moteur de notre histoire et notre façon d'accomplir les " ruptures ". De Charles V à Henri IV, de Louis XIV à Bonaparte, de Napoléon III à Charles de Gaulle, elles ont accouché de ces hommes hors du commun qui savent, plus que les autres, prendre le pouls de leur peuple et forcer son destin. En historien, Jacques Marseille nous permet de comprendre les enjeux de ces guerres civiles, d'éclairer celle qui, larvée, se déroule sous nos yeux et d'en comprendre les probables issues. Entre compromis mous, nouvelles désillusions et " rupture " franche avec un modèle qui appartient au passé, les Français devront rapidement choisir. Nul doute que cette " leçon " magistrale d'histoire les y aidera.

Du bon usage de la guerre civile en france

La prise de risque du créateur d'entreprise est au cœur du processus de croissance économique. C'est elle qui renouvelle en permanence le tissu industriel, stimule le progrès technique et satisfait le mieux le marché. Or, si la recherche a jusqu'ici bien décrit comment se sont constituées ces grandes entreprises dont on pensait qu'elles étaient mieux adaptées à l'extension des marchés, elle n'a guère pour l'instant pénétré l'esprit des pionniers de l'économie, ces hommes qui misent leur vie et leur fortune dans des entreprises dont, au départ, on ne pouvait guère supputer les chances.
Fruit d'un colloque organisé en Sorbonne sous la direction de Jacques Marseille, cet ouvrage a pour ambition de mieux faire connaître ces entrepreneurs dont l'action est toujours déterminante, de mieux comprendre les idées, les valeurs et les ambitions des individus qui font un jour le choix de la création, de cerner ces " cultures patronales " qu'il faut bien invoquer quand toutes les autres explications ont échoué, de débrouiller le jeu complexe des relations entre les choix individuels et l'évolution de l'environnement, de reconstituer l'espace des possibles à l'intérieur duquel se prennent les décisions.
Mêlant la biographie et l'analyse quantitative, la sociologie des acteurs et l'économie des contraintes, la dynamique des tendances " lourdes " et l'intelligence des cas individuels, il veut à la fois éclairer le passé et fournir quelques réflexions pour l'avenir.

Créateurs et créations d'entreprises de la révolution industrielle à nos jours

1962 : la guerre d'Algérie prend fin au terme de huit années d'un conflit violent et meurtrier dont les blessures ne sont point encore refermées.Mais les relations franco-algériennes ne sauraient se réduire à ce seul affrontement. Profonds, multiples, les liens entre les deux rives de la Méditerranée sont tout autant économiques, sociaux et culturels que politiques et militaires. France et Algérie, journal d'une passion retrace toute l'étendue de ces relations, sous la forme d'un Magazine d'actualité, et tente de faire le point sans nostalgie ni complaisance, mais aussi sans repentance. De la prise d'Alger à l'affaire Aussaresses en passant par la " Toussaint rouge " et le putsch des généraux, de la naissance de la clémentine à la création d'Orangina, d'Isabelle Eberhardt à Enrico Macias, le journal d'une passion parcourt plus de cent soixante-dix ans d'événements grands ou petits qui ont façonné l'histoire des deux pays.

France Et Algérie: Journal D'une Passion

Ecrivant en 1905 son célèbre essai sur le commencement de la grande industrie moderne en Angleterre, Paul Mantoux faisait l'hypothèse que les remaniements de la propriété foncière opérés au XVIIIe siècle n'avaient sans doute pas été étrangers à l'essor de la grande industrie. Désir des propriétaires de traiter leur terre comme un capital dont on cherche à tirer, par une exploitation méthodique, un plus haut revenu. Initiative du capitaliste, à la fois égoïste et féconde, brisant les routines nuisibles et les institutions coutumières protectrices de l'individu, autant de spécificités qui expliqueraient la " supériorité de l'Angleterre sur la France ". Consolidant le système français de la petite propriété paysanne et de petites exploitations, maintenant des pratiques " funestes " comme la vaine pâture et les autres usages collectifs, interrompant les initiatives de modernisation qui étaient en cours, la Révolution française aurait tracé une autre voie, celle d'un système à faible productivité qui aurait retardé l'industrialisation du pays et constitué un lourd fardeau pour l'économie. Ce sont ces visions hâtives qu'il convient certainement de réviser. Les témoignages impitoyables d'Arthur Young ne sont certainement pas à prendre au pied de la lettre. Les performances de l'agriculture britannique ne furent pas si époustouflantes et celles de l'agriculture française pas si médiocres. Surtout, rien ne démontre la supériorité de la grande propriété " capitaliste " sur l'individu coupable de penser avant tout à la consolidation de sa famille. Que les rares régions où les ventes des biens nationaux aient profité aux producteurs, aient compté aussi parmi les principaux pôles industriels du premier XIXe siècle montre assez qu'il ne faut jamais désespérer des " petit " et surestimer le dynamisme des " gros ".

Histoire, terminales

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