BnF collection ebooks - "Dès qu'on approche d'un mensonge nécessaire, un petit sourire fin et presque imperceptible avertit qu'on va parler un instant pour la galerie..."

Rome, Naples et Florence - Tome second

Les Cenci conte la révolte, le courage, et le drame de Béatrix Cenci, abusée par son père sorte de Don Juan sans scrupule. Par cette Chronique Italienne, Stendhal (1783-1842) nous livre sa vision du mythe de Don Juan et nous fait pénétrer dans la violence des passions de l'Italie renaissante. Si le thème est éminemment romantique, l'analyse précise des sentiments et des mobiles de chacun est d'une grande modernité. "Une présence immédiate du lecteur, un grand pouvoir d'évocation" M&M. "Le timbre vocal et la sensibilité du "disant" servent l'oeuvre avec beaucoup de présence sans jamais l'asservir !" G. Cotton, Le Vif/L'Express

Les Cenci

Ainsi commence l'histoire d'une jeune fille noble de Koenigsberg qui, au XIXe siècle, décide de vivre pleinement "le feu qui l'anime". Mais si elle réchauffe un coeur, la passion peut aussi bien le consumer lentement. A la vie, à la mort ! Pour sentir cette brûlure même un instant, Mina s'engage jusqu'au crime. Reprenant la question de l'amour, Stendhal (1783-1842) poursuit son étude de la cristallisation des sentiments. Après ses Chroniques Italiennes aussi publiées chez Autrement dit, c'est l'Allemagne que l'écrivain honore, tout en confirmant son immense talent de nouvelliste.

Mina de Vanghel

Officer, diplomat, spy, journalist & intermittent genius, Marie Henri Beyle employed more than 200 aliases in the course of his crowded career. His most famous moniker, however, was Stendhal, which he affixed to his greatest work, The Charterhouse of Parma. The author spent a mere seven weeks cranking out this marvel in 1838, setting the fictional equivalent of a land-speed record. To be honest, there are occasional signs of haste, during which he clearly bypassed le mot juste in favor of narrative zing. So what? Stendhal at his sloppiest is still wittier & wiser about human behavior, than just about any writer you could name. No wonder so meticulous a stylist as Paul Valéry was happy to forgive his sins against French grammar: "We should never be finished with Stendhal. I can think of no greater praise than that." The plot of The Charterhouse of Parma suggests a run-of-the-mill potboiler, complete with court intrigue, military derring-do & more romance than you can shake a saber at. But Stendhal had an amazing, pre-Freudian grasp of psychology (at least the Gallic variant). More than most of his contemporaries, he understood the incessant jostling of love, sex, fear & ambition, not to mention our endless capacity for self-deception. No wonder his hero, Fabrizio de Dongo, seems to know everything & nothing about himself. Even under fire at the Battle of Waterloo, the young Fabrizio has a tendency to lose himself in Napoleonic reverie: "Suddenly everyone galloped off. A few moments later Fabrizio saw, 20 paces ahead, a ploughed field that seemed to be strangely in motion; the furrows were filled with water, & the wet ground that formed their crests was exploding into tiny black fragments flung 3 or 4 feet into the air. Fabrizio noticed this odd effect as he passed; then his mind returned to daydreams of the Marshal's glory. He heard a sharp cry beside him: two hussars had fallen, riddled by bullets; & when he turned to look at them, they were already 20 paces behind the escort." The quote above, a famous one, captures something of Stendhal's headlong style. Until now, most English-speaking readers have experienced it via C.K. Scott-Moncrieff's superb 1925 translation. Crammed with life, lust & verbal fireworks, The Charterhouse of Parma demonstrates the real truth of its creator's self-composed epitaph: "He lived. He wrote. He loved."--James Marcus (edited)

La Chartreuse De Parme

Come un testamento Stendhal scrisse 23 desideri stravaganti e infantili.Datati «10 aprile 1840, Maro» (anagramma di Roma), Stendhal scrisse I privilegi, a 57 anni, due anni prima di morire. Si aprono con la formula: «God mi conceda il seguente privilegio»; seguono 23 desideri stravaganti, infantili di geniale precisione (amabilissimi, insomma) com'era Stendhal.L'opera di Stendhal, pseudonimo di Henri Beyle (Grenoble, 1783-Parigi, 1842), si inserisce, di solito, all'interno del movimento romantico, ma si tratta di un romanticismo condizionato dalla formazione illuministica e dalla filosofia atea e materialista. Considerato il fondatore del realismo moderno, i suoi scritti più famosi sono: Passeggiate romane, Considerazioni sull'amore, Il rosso e il nero (che inaugurò la stagione del grande romanzo realistico), La certosa di Parma. Di Stendhal questa casa editrice ha pubblicato Racine e Shakespeare (1980), Di un nuovo complotto contro gli industriali (1988) e I privilegi (1992).

I privilegi

Dans ce petit pamphlet primesautier, Stendhal critique avec ironie et légèreté la prétention des industriels à se faire passer pour des hommes admirables et bienfaiteurs de l'humanité, et l'injonction qu'ils nous font de les reconnaître tels. 
 Stendhal rappelle qu'au contraire, les seuls hommes admirables sont ceux qui, au-delà de tout calcul, conservent leur intégrité morale et sacrifient leurs intérêts à une cause supérieure - qu'ils soient célèbres comme Byron, Lamartine ou La Fayette, ou inconnus comme tant d'anonymes admirables.
 S'il visait alors Saint-Simon, le parallèle avec les grands capitaines d'industrie d'aujourd'hui (d'Elon Musk à Jeff Bezos en passant par Mark Zuckerberg) est si frappant qu'il fait de ce petit texte une friandise délicieuse, éclairante et rafraichissante.

D'un nouveau complot contre les industriels

Chartreuse de parme t

Il s'agit d'abord de l'un des meilleurs livres de Stendhal : la richesse des anecdotes fait revivre toute l'Italie lyrique, la nostalgie de la musique baigne le texte, la confession personnelle enchanterait même si l'on ne s'intéressait pas au compositeur. Il s'agit aussi du meilleur livre dont on dispose en français sur Rossini, quelquefois imité, jamais égalé. Une mine de renseignements de première main, une biographie légère, vive et tendre comme son sujet, ont fait la célébrité de cette Vie de Rossini.

Vie de Rossini

«Le lendemain, Lamiel trouva Jean dans le bois, il avait ses habits des dimanches. - Embrasse-moi, lui dit-elle. II l'embrassa. Lamiel remarqua que, suivant l'ordre qu'elle lui en avait donné, il venait de se faire faire la barbe ; elle le lui dit. - Oh ! c'est trop juste, reprit-il vivement, mademoiselle est la maîtresse ; elle paye bien et elle est si jolie ! - Sans doute, je veux être ta maîtresse. - Ah ! c'est différent, dit Jean d'un air affairé ; et alors sans transport, sans amour, le jeune Normand fit de Lamiel sa maîtresse. - Il n'y a rien autre ? dit Lamiel. - Non pas, répondit Jean. Lamiel s'assit en le regardant s'en aller. (Elle essuya le sang et songea un peu à la douleur.) Puis elle éclata de rire en se répétant : Comment, ce fameux amour ce n'est que ça !»

Rome, Naples et Florence - Tome second

Résumé

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