Comment transmettre une mémoire qui n'est pas la nôtre, qui n'est pas seulement celle d'un homme, mais de millions d'êtres...

Grand-père

En trente définitions, Laurence Salaün et Gilles Rapaport dressent un portrait aussi drôle que profond de cet être mystérieux que tous les enfants, un jour ou l'autre, craignent et rêvent de devenir.
Le grand fait ce qu'il veut. Il peut choisir de manger des frites au petit-déjeuner ou de la banane avec du saucisson. Le grand prend des risques. Il ose tomber du toboggan et même se relever ensuite.
Le grand aime les films de zombies et de méchants. Et en plus, il reste jusqu'à la fin. Le grand lit des livres de plus de cinquante pages. Sans images. Avec des mots écrits petit. Il sait survivre sans Wi-Fi, parfois même sans smartphone.
Mais surtout, et c'est le plus important : le grand n'est plus un enfant sage. C'est un être un peu sage, un peu philosophe mais qui a toujours le droit de rêver.

C'est quoi être un grand ?

Un tout petit enfant voit son grand-père très, très grand, depuis sa petite taille à lui. Ce grand-père, c'est un géant ! Et l'enfant se sent comme le petit Poucet à côté de ce doux ogre qui dit des mots tendres avec sa très grosse voix. Il a d'immenses mains ridées qui lui réchauffent les siennes, de gigantesques oreilles comme des coquillages dont il tire les lobes et les poils blancs, une peau douce comme du velours... Ils partagent ensemble une belle complicité et de jolis moments tout simples. Et voilà que le grand-père s'endort pour toujours... Mais il restera à l'enfant les beaux souvenirs des moments inoubliables qu'il a passés avec lui.

Mon grand-pÃ¨re

Allez un bisou

Alors, c'est quoi la vie ? 
De nombreux scientifiques, philosophes, médecins, papas et mamans se sont penchés sur la question. Aucun n'a trouvé la réponse. Laurence Salaün et Gilles Rapaport, eux, oui. 
Ouf !

C'est quoi la vie ?

Parce qu'il est toujours en mouvement, le temps est une perception difficile à comprendre par les tout petits !
L'explication que propose cet ouvrage tient dans le traitement en trois livres différents, qui distinguent de façon claire chaque notion.
Avant, le lapin était petit. Il était si petit qu'il était encore dans le ventre sa maman.
Maintenant, il est dans son lit et sa maman lui lit une histoire.
Après, l'histoire est finie, mais maman est toujours là.
Le personnage est le même, les décors ne changent presque pas, et pourtant, le temps passe.
Les textes sont à la première personne pour une indentification complète par les petits.
Une seule constante : la fin de chaque volume... on m'aimait, on m'aime et on m'aimera toujours !
Gilles Rapaport déploie tout son talent dans ce titre en nous offrant des illustrations d'une tendresse infinie. LE nouveau livre de chevet des bébés.

Avant, maintenant, après

Comprendre les grandes questions existentielles, quelle aventure ! Yaël et son doudou échangent sur le sens de la vie. Ce matin, ils s'interrogent... Ou vont les doudous quand ils meurent ? Une aventure de Yaël et son doudou Docteur.

Où vont les doudous quand ils meurent ?

En 1999, Gilles Rapaport avait réalisé un album formidable et très émouvant, Grand-Père. Il revient avec Champion sur les mêmes sujets et propose de redécouvrir l’histoire vraie de Victor Young Perez, champion du monde de boxe et déporté à Auschwitz en 1943. L’auteur-illustrateur fait ici acte de mémoire pour ce boxeur oublié, abattu, le 22 janvier 1945, pendant la « Marche de la mort ». Originaire du quartier juif de Tunis, il fut d’abord champion de France, puis l’un des plus jeunes champions du monde, en battant par K.O. l’Américain Frankie Genaro. A court d’argent, Perez accepta un combat à Berlin, en novembre 1938, avant d’arrêter sa carrière professionnelle. Dénoncé, il est emprisonné à Drancy et déporté en octobre 1943. A Auschwitz, Young Perez est obligé de livrer un ultime match de boxe, à la fois dérisoire et tragique. C’est sur ce combat que Gille Rapaport choisit de concentrer l’action. Une mise à mort, un spectacle de douleurs, mais également une envie de ne pas accepter la défaite. Les images vacillent, les mots surgissent comme les coups (Frappe ! Frappe !). Ici, Perez gagnera… Pour un temps seulement. « Que ces coups effacent leurs souffrances ! », écrit l’auteur. Il pourrait aussi en être de même pour les images. Ce livre-mémoire pourrait être violent ou choquant. Il est surtout un beau témoignage pour tous ceux qui ne sont jamais revenu.

Champion

"Ma mère m'a tué, Mon père m'a mangé, Ma soeurette Marlène, A pris bien de la peine, Pour recueillir mes os jetés, Dessous la table, et les nouer, Dans son foulard de soie, Qu'elle a porté sous le genévrier..." Tel un leitmotiv, cette ritournelle scande l'un des plus beaux contes jamais écrits par les Frères Grimm. D'une exceptionnelle richesse narrative et émotionnelle, il est ici servi par la puissance et la sensibilité des planches de Gilles Rapaport. Son dénouement confère à ce texte, véritable " roman familial ", une dimension quasi métaphysique, où le thème de la résurrection succède à celui de la métamorphose. Exclusivement dédiée à la création d'albums, la nouvelle collection " Ivoire " proposera un choix de textes patrimoniaux mis en images par des illustrateurs de talent. Imprimée sur un beau papier légèrement coloré (d'où elle tire son nom), elle privilégiera le parti graphique de planches servies par la générosité du format retenu.

Grand-père

Résumé

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Critiques

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