Georges Rousse - Chemin, 1981-1987, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, [Paris, 9 novembre 1988-8 janvier 1989 , embrasures, travaux récents, Galerie Farideh Cadot, [Paris, 22 octobre-26 novembre 1988 ..

Le musée Réattu accueille Georges Rousse, dont l'oeuvre, à la croisée de la peinture, de la photographie, de la sculpture et de l'architecture, transforme l'espace du musée en un laboratoire artistique inédit, à travers des installations monochromes et géométriques.
Depuis plus de vingt-cinq ans, le musée Réattu invite des artistes à donner leur lecture poétique de la ville d'Arles et de son territoire. Par leur interrogation de l'architecture ou du paysage, ils font du Réattu une sorte de " laboratoire " de la création contemporaine.
Cette année, le musée accueille Georges Rousse. Déjà invité à Arles il y a vingt ans par l'association du Méjan, il avait alors produit des oeuvres in situ dans l'ancien Hôpital Van Gogh avant sa transformation. Une des oeuvres était alors entrée dans les collections du musée.
Aux confins de la peinture, de la photographie, de la sculpture et de l'architecture, Georges Rousse construit des volumes virtuels, géométriques et monumentaux dans des sites souvent désaffectés. Seule l'épreuve photographique garde la trace de ces interventions éphémères, expression de la méditation de l'artiste sur les lieux.
Ces derniers mois, l'artiste a réalisé quatre installations dans des espaces symboliques ou secrets du musée : la somptueuse salle des archives de l'Ordre de Malte qui abritait les nobiliaires au Grand Prieuré dont les volumes ont séduit l'artiste, et tout le rez-de-chaussée de l'aile ouest, resté jusqu'à aujourd'hui vierge de tout aménagement et appelé à être réhabilité.
Après réflexion, "j'ai pensé "reconstruire" ces espaces, pour les mettre hors du temps, les projeter dans une fiction, la mienne, sans rapport avec la transformation future du lieu...". Le nouveau projet d'Arles est caractérisé par "des espaces monochromes déchirés par des formes simples et géométriques laissant paraître ici et là, sans souci de composition, la réalité du lieu..."
Exceptionnellement, le public aura accès le temps de l'exposition à certaines des installations pour qu'il "puisse se confronter physiquement au Réel de l'image", ainsi qu'à tout le travail préparatoire, en particulier les dessins à l'aquarelle illustrant les différentes étapes des projets.

Arles

Je ne suis pas intéressé par l'illusion proprement dite, ni par sa signification. Je cherche plutôt à transformer un espace qui n'a plus ni sens, ni contenu, en une oeuvre d'art. Je crois plus volontiers à la rénovation des lieux, porteurs d'espoirs futurs.

Transformer l'espace

Au cours de sa vie nomade, Georges Rousse est souvent revenu réaliser des installations dans une même ville, une même région ou un même pays. C'est ainsi que, pendant plusieurs années, il a transposé son atelier dans la région Rhône-Alpes, y réalisant des oeuvres majeures ; c'est aussi la région où il a eu l'opportunité de faire participer des jeunes en difficulté et de les emmener sur ses chantiers à l'étranger : à Palerme, à Houston... et en janvier 2014 à Mumbai pour un projet dans un bidonville, que l'on retrouve dans ce livre avec un texte d'Anne-Marie Garat. Si l'exposition au Plateau à Lyon permet de suivre l'évolution du travail de Georges Rousse dans le temps, à travers des oeuvres réalisées sur un même territoire, c'est en suivant le fil rouge du thème du feu et de lumière nécessaires à la photographie que l'on découvre les oeuvres présentées au Creux de l'Enfer à Thiers. Trois villes, trois séries de travaux réunies dans cet ouvrage.

Georges Rousse 4 234 miles

Georges Rousse, né en 1947 à Paris. En même temps qu'il pratiquait diverses formes de photographie (publicité et architecture) sa passion le poussait vers une pratique artistique de ce média, sur la trace des grands maîtres américains, Edward Steichen, Alfred Stieglitz ou Ansel Adams. C'est avec le Land Art que s'est développé son choix d'intervention dans l'espace photographique et avec le carré noir sur fond blanc l'utilisation de la peinture dans l'espace. Sa forme d'immixtion se concrétise à l'époque de la figuration libre lorsqu'il associe représentation humaine et espaces photographiés. Rapidement il abandonne la figuration en quête d'une méditation plastique issue des lieux et des espaces qu'il transforme avant leur destruction. Le travail de Georges Rousse est hybride et inclassable car il convoque simultanément la photographie, le dessin, la peinture, la sculpture et l'architecture. L'œuvre de l'artiste se décline alors à partir du désir de renouvellement de notre perception et de la compréhension du monde qui nous entoure par le rituel artistique. C'est dans ce sens que les stratégies perspectivistes et anamorphiques l'aident à remettre en question nos certitudes et habitudes perceptuelles. Georges Rousse est un grand voyageur, il a travaillé au Japon, au Québec, aux USA, dans toute l'Europe, en Corée, etc. Pendant quelques semaines, son atelier devient cet édifice en ruine pour lequel il aura un "coup de cœur". Il y vivra un moment, le temps d'y inscrire sa marque et d'être imprégné de la force plastique, spatiale et spirituelle des lieux et des peuples qui les environnent. Reste la photographie qui excède sa fonction d'archivage pour une prodigieuse collaboration avec la peinture.

Georges Rousse 1981-2000

Georges Rousse - Rising Circles

Comprenant un ouvrage numéroté, un polaroïd original (sujet unique mais prise de vue originale) numéroté et signé, présenté dans un passe partout et sous pochette crystal, le tout dans un étui en carton brut noir (format 23 x 30 cm).

Tirage : 100 exemplaires (dont 10 hors commerce).
Disponibilité : 49 exemplaires.

Monographie

Édité limitée (tirage de tête du catalogue de l'exposition) : estampe numérique (50 x 70 cm) tirée à 50 exemplaires par l'atelier Franck Bordas, signée et numérotée par Georges Rousse. « L’artiste Georges Rousse occupe une place unique dans la photographie plasticienne contemporaine. Il parcourt le monde pour s’approprier temporairement des salles vides, des entrepôts abandonnés, des palais en ruine, des immeubles promis à la démolition… Dans ces « No man’s land », il choisit un espace où il peint murs, sols, plafonds de façon à créer l’illusion que des volumes géométriques simples et monumentaux occupent toute la pièce. Il travaille dur, plusieurs jours, à peindre… Or, ce travail éphémère de peinture est destiné à disparaître : il est dépendant totalement de l’acte photographique. Une épreuve photographique en couleurs, de très grand format, est la trace et seule mémoire de ce long processus… Pour Georges Rousse l’architecture, la peinture et la photographie sont convoquées pour produire de l’imaginaire ! »
Édité à l’occasion de l’exposition qui lui est consacrée au Musée des beaux-arts Roger Quilliot (mai-septembre 2010), ce livre est la trace d’un ensemble d’installations originales réalisées entre 1999 et 2009 par Georges Rousse, au sein de la ville de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). L’artiste a investit plusieurs lieux symbolique de la ville, comme : la Halle aux blés ; le FRAC Auvergne ;  la galerie Claire Gastaud ; l’ancien hôpital Sabourin (construit dans les années 1930 par l’architecte clermontois Albéric Aubert), qui deviendra prochainement une école d’architecture ; et le Musée d’Art Roger Quilliot [MARQ] Clermont-Ferrand Une douzaine d’installations toutes inédites, photographiées par l’artiste proposent un autre regard sur cette ville et projette le lecteur d’une illusion à l’autre. Des textes de l’artiste, de même qu’un texte de l’architecte Antoine Grumbach, d’Alain Charre, de Paul Léandri, de Nathalie Roux, etc. viendront accompagner les illustrations. De nombreux croquis préparatoires et des prises de vue des séances d’installations viennent compléter la compréhension du travail de l’artiste.

Georges Rousse - Chemin, 1981-1987, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, [Paris, 9 novembre 1988-8 janvier 1989 , embrasures, travaux récents, Galerie Farideh Cadot, [Paris, 22 octobre-26 novembre 1988 ..

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