Pratiques financières, regards chrétiens

" Qui est l'homme pour que tu te souviennes de lui, le fils de l'homme pour que lu en prennes soin ? " Celte question, une fois articulée par le psalmiste, résonne depuis à travers tous les temps. Elle balise la quête de l'identité et de la nature humaine recommencée génération après génération. Or, même si le monde contemporain peine à l'admettre, l'essentiel de la réponse se trouve contenu en fait dans la question. En effet, c'est en Dieu que réside le cœur du mystère de l'homme, c'est donc seulement à partir de Lui que le véritable travail identitaire peut commencer. À la sollicitude du Créateur, la créature répond dans sa vie intérieure mais aussi dans ses rapports quotidiens aux autres. Cela constitue le point d'ancrage théologique et la justification ultime de la sollicitude pour la " chose " sociale dont les chrétiens, et l'Église catholique en particulier, ont fait preuve de tout temps. Quarante ans après la constitution Gaudium et Spes de Vatican II, l'AIESC (Association internationale pour l'enseignement social chrétien) a choisi pour son colloque annuel un thème transversal, celui de l'enseignement social chrétien face aux défis anthropologiques contemporains. Emmenés par le professeur Patrick de [aubier, un groupe d'intellectuels, d'acteurs sociaux et de professeurs d'Europe et d'ailleurs se réunissaient à Cologne en automne 1986. Ils convinrent de fonder une association, l'AIESC, avec un double objectif : d'une part, faire connaître la doctrine chrétienne en matière sociale et, de l'autre, travailler à son développement, à son inculturation, en dialogue soutenu avec les réalité sociales, économiques et politiques.

Car c'est de l'homme qu'il s'agit - Défis anthropologiques et enseignement social chrétien

Peuple et populisme, identité et nation : Quelle contribution à la paix ? Quelles perspectives européennes

« Finance servante ou finance trompeuse ? » n'est pas une question théorique, comme le rappelle l'actualité de 2008. Chacun d'entre nous doit s'interroger sur la place dévolue aux activités financières au sein de nos économies. L'Observatoire de la Finance a analysé pendant plus de dix ans les progrès de la financiarisation sous tous ses aspects : sa dimension technique et économique, mais aussi ses modèles et ses valeurs. C'est la synthèse de ces travaux qu'il livre aujourd'hui : les sociétés occidentales se trouvent face à un dilemme qui cache en fait un choix de société. « La financiarisation du capitalisme est une transformation systémique, selon l'Observatoire de la Finance. Naguère servante technique, la finance désormais vous instrumentalise. Une lecture servant à ne pas être trompé par cette dernière. »

Finance servante ou finance trompeuse ?

La Plateforme Dignité et Développement (DD) a vu le jour en avril 2016 à Fribourg, à l'initiative de Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Présidée par le professeur d'écono- mie Paul Dembinski, elle ambitionne de réconcilier vie spirituelle et en engagement social.

Dignité et Développement est une plateforme chrétienne d'ana- lyse, de prospective, de formation et de discernement des enjeux sociétaux à la lumière de l'enseignement social- chrétien»: l'article 1 des statuts de la nouvelle association est clair.

Sous la houlette de Paul Dembinski, de Claude Diday, ancien cadre du transport maritime, et de Patrice Meyer-Bisch, philosophe, un groupe de personnes ont préparé les statuts de la nouvelle struc- ture. Et avec le soutien de Jean-Claude Huot, la plate-forme a pu être lancée.

«Nous sommes au début d'un processus», ont affirmé les membres.
Buts de la Plateforme? Promouvoir la justice sociale et le bien com- mun. Des sessions, publications et activités seront proposées pour mettre en oeuvre les objectifs de l'association.

Le présent ouvrage est le premier recueil de la Plate-forme. Il reprend les principaux textes de la rencontre portant sur la notion du bien et du mal commun, sur les liens entre bien commun et économie civile, la microfinance, l'écologie intégrale et le bien commun à l'épreuve de l'option pour les pauvres.
Passionnant !

Le bien commun ; par-delà les impasses

La crise de 2007 a montré l'indigence éthique de la finance qui a tout misé sur la technique. Mais pourquoi la finance a-t-elle besoin d'éthique ? La visée éthique peut-elle être une finalité des activités financières ? Si ce questionnement est l'affaire de tous les protagonistes (utilisateur de fonds, débiteur et investisseur public ou privé), la responsabilité sociétale des institutions est de s'interroger sur leur culture d'entreprise afin de promouvoir l'expression éthique des collaborateurs.

Cet ouvrage de synthèse expose des arguments permettant d'affiner la lecture en termes éthiques de situations caractéristiques de la finance moderne. Pour rester pertinente par rapport à la finance contemporaine, la réflexion éthique doit reconnaître la spécificité politique, sociale, technologique, intellectuelle et politique du contexte de cette activité humaine. Ainsi sont abordés successivement les trois niveaux de dilemmes éthiques : la personne et ses aspirations - tant les professionnels des services financiers que les utilisateurs ; les entreprises et les institutions financières, et le niveau macro ; la norme légale et réglementaire et les choix politiques.

Cet Essentiel espère contribuer à la réinvention d'une finance capable de servir de manière réaliste et vraie les plus hautes aspirations de l'homme et de la société.

éthique et responsabilité en finance ; quo vadis ?

Une analyse des systmes d'conomie planifie : les dilemmes auxquels sont confronts les responsables.

Pratiques financières, regards chrétiens

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