M. Ardouin témoigne des rencontres faites durant sa vie de malfrat et sa détention à Poissy. Une vingtaine d'histoires et d'anecdotes forment une chronique sombre et truculente de ce peuple de voyous, de prostituées et de gardiens de prison. On y croise des personnages hauts en couleur tout en se familiarisant avec l'argot du milieu.

Dernières nouvelles du milieu

Voici l'épopée de Jacques Mesrine comme elle n'a jamais été racontée. Michel Ardouin, dit Porte-Avions, né en 1943 à Paris est mort le 21 janvier 2014. Après avoir rejoint le milieu, il s'associe en 1972 avec Jacques Mesrine et multiplie les braquages en sa compagnie. C'est Michel Ardouin qui est à l'origine de la spectaculaire évasion de Jacques Mesrine du Tribunal de Compiègne. Loin du mythe et de la légende, Michel Ardouin, dit Porte-avions, figure du grand banditisme, nous dévoile le vrai visage de Jacques Mesrine. Alors en cavale, Ardouin l'homme du Milieu et Mesrine le hors-la-loi médiatique ont lié leur destin pour financer leur vie clandestine. " Portav " raconte son quotidien avec l'ennemi public numéro un : de leur rencontre au Canada à leur procès, en passant par leurs quatre-vingt braquages, l'évasion de Mesrine du palais de justice de Compiègne avec sa complicité, et leur incarcération en haute sécurité. Les médias ont retenu le nom de Mesrine, celui d'Ardouin est resté cantonné aux centrales et aux commissariats. Le Porte-Avions en a conçu une amertume étonnante pour un des plus redoutés gangsters français.

Mesrine, mon associé

Tout au long de sa vie de voyou, Michel Ardouin, surnommé le Porte-avions, en a croisé des " phénomènes ". Des hommes et des femmes hauts en couleurs dont il dresse ici les portraits et raconte les destins incroyables. Une chronique parfois sombre et souvent truculente. On y croise entre autres : Gina la Dingue, dingue à force de voir les clients monter avec la belle Michèle ou la grande Diane ; Maurice Schoch, l'employé modèle d'une banque suisse qui a séduit les cadors du milieu français ; Pierre Golzer, rescapé des camps, qui, lors d'une cavale, a peut-être rencontré le sinistre docteur Mengele en fuite au Paraguay ; Pedro Caballero Linares, l'un des derniers à avoir franchi la frontière avec les franquistes derrière lui, et qui passera de la Légion étrangère à une carrière de braqueur ; Titi Pelletier, un voyou de Montreuil, le Rouquemoute, issu d'une famille tzigane... On apprend ce que signifie " brave garçon ", "meho ", " sale fer ", " mefa ", et qu'un " nave ", c'est pas pareil que le " cave ", encore différent du " micheton ".

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A 61 ans, Michel Ardouin se décide enfin à parler. Ardouin ? Un mètre quatre-vingt-cinq et cent trente kilos de muscles, plus connu dans le milieu, sous le surnom de « Porte-Avions », l'une des figures du grand banditisme français.
Pour la première fois, « Porte-Av » raconte sa vie - bien remplie - de voyou. L'histoire d'un fils de famille qui a mal tourné, passé de l'institution Sainte-Croix-de-Neuilly aux bars de la pègre, du Premier prix de français aux calibres les plus variés.
Ardouin ne cache rien. De ses premiers pas de proxénète et de casseur dans le milieu parisien des années soixante au trafic international de cocaïne entre la Colombie et la France, en passant par son équipée avec Jacques Mesrine, l'« ennemi public numéro un », avec lequel il écumera plusieurs dizaines de banques et qu'il fera évader. Sans oublier ses années de Quartier de Haute Sécurité, ses meurtres de « collègues »... Bref, une épopée de braquages (et autres trafics), de cavales et de règlements de comptes sanglants, où l'on croise caïds, porte-flingues et filles de joie.
L'histoire de « Porte-Avions », c'est aussi celle du milieu français de ces quarante dernières années.

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