Malmaison en dates et en chiffres

A l'heure du bicentenaire de Waterloo et des commémorations napoléoniennes, la fascination qu'exerce le Premier Empire s'incarne aussi par les arts. Par-delà les événements politiques et militaires, cette époque correspond en effet à un grand moment de la création artistique et de l'histoire du goût. Si le style Empire, qui se répand dans l'Europe entière, est trop souvent réduit à la seule expression du pouvoir impérial et de sa propagande, émergent pourtant, entre 1800 et 1815, des formes innovantes et des motifs originaux ouvrant la voie aux évolutions vers la modernité. Entre néo-classicisme, style troubadour ou préromantisme, de grands noms scandent cette époque - de David à Prud'hon - et des créations audacieuses du grand ébéniste de l'Empereur, Jacob-Desmalter, préfigurent certaines tendances art déco. Le palais de Compiègne, en partenariat avec le château royal de Varsovie dont ce sera la première exposition napoléonienne en Pologne, propose de montrer l'originalité, la richesse et la modernité de cette époque, à partir d'une sélection d'oeuvres provenant des principales collections publiques françaises.

Napoléon Ier ou la légende des arts 1800-1815

Les arts somptuaires et le mode de vie aristocratique brusquement interrompus à la chute de la monarchie, durant l'été 1792, connaissent un véritable renouveau sous le Directoire. Ils ne cesseront de se développer pendant le Consulat et Napoléon devenu empereur n'aura de cesse qu'il n'ait fait de Paris la vitrine du monde civilisé. Membres de la famille impériale, maréchaux d'Empire, bourgeois enrichis vont inventer un nouvel art de vivre dont ils confient le cadre à des architectes de talent, comme Percier et Fontaine ou Berthault, faisant entrer dans leur décor les styles de la Grèce, de Rome ou de l'Egypte. Respectant la volonté de l'Empereur, ils passent commande aux soyeux lyonnais, aux manufactures de porcelaine, de cristaux, de papiers peints, aux meilleurs artisans ébénistes, bronziers, orfèvres, etc. Sous la conduite de Bernard Chevallier, conservateur en chef des musées de Malmaison et Bois-Préau, Décors d'Empire invite le lecteur à pénétrer dans les demeures les plus célèbres et à découvrir les créations de ces vingt années flamboyantes. Cette visite se déroule selon un cheminement logique, pièce par pièce, et replace chaque meuble ou objet dans son contexte d'origine.

Décors d'Empire - 1795-1815

Qué no se ha dicho, escrito, cantado sobre esta mujer que fue alternativamente criticada, adulada, abrumada, enaltecida, y de quien la leyenda no ha conservado hasta nuestros días más que la imagen encantadora y grácil de una mujer-niña.Seductora, por cierto, Josefina lo fue debido a su soberana soltura, su elegancia y su extremado refinamiento, pero cuán superior se revela la que se transformó en emperatriz por gracia de Napoleón Bonaparte, esa dama sin la cual el emperador no habría sido lo que fue. He aquí, por fin, en la pluma de Bernard Chevallier, un análisis objetivo de esta cautivante personalidad, a quien la historia, largo tiempo ciega, aún no le había hecho justicia.Una vez pasados los años revolucionarios, lo que nos ha quedado de su correspondencia y el testimonio de sus allegados más fieles revelan no sólo a una esposa profundamente apegada al emperador, madre y abuela atenta, sino también a una mujer de buen corazón, compasiva, siempre bien dispuesta para con sus amigos y los que recurrían a ella. Un espíritu distinguido, abierto a las artes y la cultura, famoso por su afición a la botánica, cuya ciencia ella contribuyó a difundir en Francia con discernimiento y autoridad.Una mujer de mente perspicaz y lúcida que enfrentó con igual dignidad los mayores honores y las pruebas más crueles. íUna gran dama, en verdad!

L'impératrice Joséphine

Le présent ouvrage retrace l'histoire du palais de Saint-Cloud, résidence d'été des rois et des empereurs qui vit défiler les cours européennes et fut incendié durant la guerre de 1870. En filigrane de l'histoire de l'édifice, c'est également celle de la ville de Saint-Cloud qui se dessine.Jérôme de Gondi, financier florentin devenu chevalier d'honneur de Marie de Médicis, fait construire le premier château de Saint-Cloud à la fin du XVIe siècle. Henri III y est assassiné et le château voit l'avènement d'Henri IV. D'abord propriété de Monsieur, duc d'Anjou et frère de Louis XIV, le château est ensuite offert à la reine Marie-Antoinette par Louis XVI en 1785. Au XIXe siècle, il est le théâtre de la proclamation de Napoléon 1er comme empereur des Français, puis, en 1852, de l'investiture de Napoléon III par les grands corps de l'État. Le second Empire marque l'âge d'or du palais, Napoléon III et Eugénie établissant chaque année, au printemps et à l'automne, leur cour au château.À partir des vues d'intérieurs de Pierre-Ambroise Richebourg, photographe officiel de la cour de Napoléon III, rassemblées dans un album unique, aujourd'hui propriété du musée des Avelines le lecteur visite le palais, de salons en galeries, de vestibules en chambres à coucher, de cabinets de travail en salles à manger.Grâce à ce reportage photographique unique, l'auteur de l'ouvrage a retrouvé, pièce après pièce, l'essentiel des objets mobiliers sauvés de l'incendie de 1870, qui appartiennent aujourd'hui pour la plupart à des collections publiques - Mobilier national, châteaux de Versailles, Fontainebleau ou Compiègne, musée du Louvre. L'ouvrage met ainsi en parallèle des prises de vue contemporaines de ces meubles somptueux et de ces objets d'art avec leurs représentations sur les photographies de Richebourg et sur des aquarelles d'époque : mobilier Louis XV et Louis XVI, commodes de Boulle, cabinets de laque ou d'ébène, consoles en bois doré, imposant bureau du roi, candélabres, pendules, lustres, bras de lumière, vases en porcelaine de Sèvres ou de Chine, bustes, statues, toiles de maîtres, tapisseries des Gobelins, etc.Des photographies de la famille impériale - portraits et scènes privées - viennent en contrepoint de ces fabuleux décors, donnant à l'ouvrage un caractère intimiste, profondément humain.

Le Palais de Saint-Cloud

Histoire et légende de l'île la plus célèbre du monde, avec une iconographie exceptionnelle et des textes non moins exceptionnels, de tous les spécialistes reconnus.

Sainte-Hélène, île de mémoire

En marge de l'histoire, l'exposition de Malmaison
entrouvre un monde insoupçonné et fascinant, celui des étoffes de soie façonnées et de broderies raffinées. Véritable légende d'images, nées de la navette cm de l'aiguille, initié avec la nomination de Bonaparte Prunier consul, loin de se terminer avec la mort de Napoléon: il s'est poursuivi en effet avec le Retour des Cendres, en 1840. Entre ces deux points de repère, une situation des arts textiles éminemment favorable, alliée à la ferme volonté impériale de sauver du naufrage les industries de la soierie, permet au visiteur de voir se dérouler devant lui un ensemble de soieries riche de détails et d'anecdotes, marqué aussi par l'attachante personnalité de Joséphine et de ses goûts souvent aux antipodes de ceux de son illustre mari. Style Empire ? oui, mais la réalité est bien autre, faite de multiples facettes discrètes, féminines, éclatantes ou pompeuses.

Soies tissées, soies brodées chez l'impératrice Joséphine

En suivant le parcours extraordinaire de Joséphine, de ses origines créoles à son mariage avec Napoléon Bonaparte, de son rôle de souveraine jusqu’à sa vie après le divorce, le livre dresse le portrait intime d’une femme étonnamment moderne. Engagée dans son siècle, elle fut la bonne étoile de Napoléon et son grand amour, et elle joua un rôle important dans la constitution du style de l’époque. Passionnée par les voyages, la musique et les jardins, sa vie s’articule entre l’esprit encyclopédique des Lumières et la sensibilité écorchée du romantisme, ce que le livre retransmet avec goût à travers les photos et les œuvres d’art.

Malmaison en dates et en chiffres

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