Des enseignements de la vie

50 ans d'armée française

Après avoir étudié les symboles utilisés dans la Bible et la théologie, dans la liturgie et chez les mystiques, Dom Pierre Miquel relève ici les oppositions symboliques dans le langage spirituel : soit les comparaisons spatiales, soit les comparaisons sensibles. Loin de verser dans le dualisme, ces symboles désignent paradoxalement les mêmes réalités :
Dieu est à la fois :
Lumière et Ténèbres,
Parole et Silence,
Proche et Lointain.
La vie spirituelle est une alternative
de douceur et d'amertume,
de faveur et de tiédeur,
de légèreté et de pesanteur.
Les mystiques qui ont recours à ces symboles pour exprimer leur expérience mettent en garde contre une interprétation littérale.
Par ailleurs, en ce qui concerne les comparaisons sensibles, peut-on établir une correspondance entre les sens et une hiérarchie entre eux ?
Autant de questions évoquées dans cet ouvrage qui permet de s'orienter dans le monde envoûtant des symboles.

Les Oppositions Symboliques Dans Le Langage Mystique

Ce premier volume va de Monsieur Thiers au président Loubet, heureux gendre du quincaillier Picard, de Valence dans la Drôme. Il dépeint la république de 1900 avec ses banquets plantureux, ses batailles politiques homériques, ses crises violentes qui mettent les présidents à rude épreuve, les affaires Boulanger, Dreyfus, du canal de Panama et Schnaebelé. Le calme Grévy doit affronter l'impétueux général Boulanger et le doux Loubet faire face à la séparation de l'Église et de l'État. C'est lui qui refuse de porter à la cour d'Angleterre la culotte à la française, ce qui fait dire au prince de Galles qu'il n'est pas étonnant que les Français refusent la culotte, étant eux-mêmes et définitivement des sans-culottes. La République n'est pas évidente au temps de Thiers et de Mac-Mahon : le petit ministre au toupet en bataille, qui conclut la paix avec Bismark et réprime la Commune, installe un régime provisoire dont s'accommode mal le bon Mac-Mahon, qui a fait presque toute sa carrière en Algérie. Pourtant, tous deux s'efforceront successivement de fonder le régime « qui divise le moins les Français ». Les présidents de la République ont toujours su, qu'ils étaient installés à l'Élysée dans un pouvoir provisoire. Mais chacun sait qu'il n'y a que le provisoire qui dure.

Les présidents de la République

En 1950, ils avaient à peine vingt ans. Étudiants, ils vivaient avec passion le partage dramatique du monde. La guerre venait de prendre fin et ils ne rêvaient que d'amour et de paix.  Au pied du Brévent, Duc, Paul et Hélène se retrouvaient avec d'autres jeunes gens venus de France et d'ailleurs. Le capitaine Viêt-minh, blessé et prisonnier des Français depuis la bataille sanglante de Coc-Xa au Tonkin, l'étudiant en philosophie et la jeune fille pieuse et passionnée n'avaient alors comme souci que de constituer une communauté fraternelle. Mais aussi de vivre pleinement leurs premiers émois...

Les Amoureux du Brévent

Ces propos ne s'adressent pas seulement à des moines, mais à tous ceux qui s'intéressent au phénomène monastique pour l'admirer sans réserve ou le critiquer sans discernement. 
L'auteur dresse un bilan de l'institution : évocation d'un passé plus ou moins prestigieux, regard lucide sur le présent, aperçu serein sur l'avenir. Le recours à l'histoire et à la psychologie, à la spiritualité et à la théologie, permet de percevoir dans le monachisme une réalité à la fois contestée et contestatrice. 
Dom Pierre Miquel, après des études de droit et d'histoire à l'Université de Strasbourg, est entré au monastère bénédictin de la rue de la Source à Paris, en 1945. 
Il est élu, en 1966, Père Abbé de Saint-Martin de Ligugé ; il démissionne de cette charge en 1990 et devient aumônier des bénédictines de Saint-Louis-du-Temple à Limon. 
Il a séjourné au Mont Athos et visité les monastères coptes d'Égypte, plusieurs monastères orthodoxes de Russie, et prêché des retraites dans quelques monastères d'Afrique. 
Il a publié plusieurs ouvrages sur la vie monastique et livre ici le témoignage de son expérience de moine.

Propos monastiques

La construction du parthénon ' la remise des boucliers aux éphèbes ' le gynécée, un lieu réservé aux femmes ' l'art de la guerre ' les rivières sont sacrées ' un concours musical à l'odéon ' les jeux panhelléniques ' 30 000 spectateurs au théâtre ' les plaisirs du banquet ' le conseil des stratèges ' les citoyens et la pratique de la démocratie ' l'habileté technique des marins ' dans l'atelier de l'ébeniste ' l'agora et les marchands ' les pèlerins d'épidaure ' un repas funéraire ' cavaliers perses contre hoplites ' les exercices des jeunes athéniens à la palestre ' etc.

Au temps de la grece ancienne

En quarante chapitres alertes et pleins d'insolence, Pierre Miquel redonne vie à ces personnages de cire qui peuplent le musée Grévin de l'Histoire du XVIe au XVIIIe siècle.On voit Cromwell braquer définitivement les Irlandais farouches contre les Anglais. Luther applaudir à l'écrasement, par les seigneurs, des paysans allemands...Sait-on que le grand Condé , ce prince des fameuses nuits de débauche parisienne, fut l'élève des Jésuites de Bourges? que Henri IV, avant d'être assassiné, faillit bien faire la guerre pour les beaux yeux d'un enfant de quinze ans?S'il est vrai que Marie-Thérèse d'Autriche préférait faire des confitures plutôt que faire la guerre et que George Washington était avant tout un planteur de tabac, cela ne les empêche pas d'avoir été des  grands hommes ... qui sortent ici un moment de leur Panthéon pour nous faire un clin d'oeil...Pierre MIQUEL, agrégé d'histoire, homme de télévision et de radio (16 émissions sur France-Inter), est l'auteur chez Fayard de l'Histoire de France, Les Guerres de Religion, Des histoires de France (2 vol.), Les Faiseurs d'Histoire (tome 1: de Crésus à Jeanne d'Arc).

Des enseignements de la vie

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