Chat

May Angeli

Sur le pas de la porte, quelque chose s'agrippe à sa pantoufle. « Va-t'en, sale bête ! » Mais c'était sans compter sur le caractère obstiné du chaton qui revient tous les soirs. Jusqu'à ce que l'homme s'habitue à sa présence et l'attende pour le repas, amusé par ce chaton peureux mais joueur. Les semaines passent et le chaton devient un chat. Un jour, quand il ne rentre pas, l'homme commence à s'inquiéter. Où a bien pu disparaître son infatigable ami ? Lorsqu'au bout de trois jours le chat revient enfin, l'homme est rassuré. Le chat lui avait drôlement manqué.

L'homme qui n'aimait pas les chats

May Angeli nous invite à découvrir cet auteur du XVIIIe siècle qu'est Buffon à travers une galerie de gravures d'oiseaux comme le corbeau, la grue, le canard ou la cigogne. Un livre d'art où la gravure sur bois de l'artiste rencontre la poésie du naturaliste.

Des oiseaux

" Je suis le Petit toujours trop petit, et les grands ne veulent pas jouer avec moi. " Sur le muret, un chat somnole. Petit s'approche... L'amitié est peut être là où on ne l'attend pas. Une histoire sans paroles à découvrir au fil des images.

Petit

Le joueur de flute de hamelin

Une course bucolique à travers la campagne pour retrouver un chapeau envolé.

Chapeau perdu

La mère jette les filets. L'enfant gigote au fond de la barque. Regardant, de la mer, la baie de Tunis et la montagne à deux cornes, il interroge sa mère sur la fondation de la ville et, donc, sur ses propres origines. "Dis, maman, ils sont arrivés par la mer ?... Et s'il y avait eu du brouillard comme hier, ils ne seraient jamais entrés dans la baie... Et si le vent du sud avait soufflé fort pendant trois jours, tu crois qu'ils auraient tenté d'accoster ?" Va-ton imaginer ce qui se passe dans la tête des gens ? Ne te penche pas comme ça, tu finiras par tomber à l'eau et nous faire chavirer, répond la mère. Fonctionnant comme une devinette, puisque Carthage et Didon ne sont jamais nommées, le lecteur est happé par la poésie de ce dialogue entre une mère et son fils, par les sensations évoquées (parfums, couleurs, traditions culinaires...) et ramené à la question essentielle : qu'est-ce qui fait que l'on largue les amarres quelque part ? En fin d'ouvrage, comme une réponse à l'énigme, la fondation de Carthage par la reine Didon est racontée.

Dis-moi

Delphine et Marinette sont aux anges : l'oncle Alfred leur a offert de belles boîtes de peinture. Elles ont hâte de les utiliser ! Malheureusement, les parents en ont décidé autrement : la cueillette des trèfles et des haricots les attend. Le canard propose alors au chien et au cochon de s'en charger, pour permettre aux fillettes de peindre à leur guise.
Ravies, Delphine et Marinette se mettent à l'ouvrage. Mais en découvrant son portrait, l'âne est bien chagriné : il a de trop grandes oreilles et plus que deux pattes. Chacun leur tour, les animaux sont vexés par les dessins des petites filles. Le malheur de Delphine et Marinette est d'autant plus grand lorsque leurs parents s'aperçoivent que l'âne ne tient plus debout, que le cheval a rétréci et que les boeufs ont disparu !

Chat

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