Monsieur Matuvu

Ah, tu crôa ? C'est la rencontre d'une enfant et d'un gros crapaud. Au cours de leur conversation, il sera question de baiser enchanté, de mouche avalée, de cuisine, de crapaudine... Du grand n'importe quoi ? ! Ah, tu crôa ?

Ah, tu crôa ?

Leurs regards se rencontrèrent. Elle avait celui des enfants qui n'ont pas connu le bonheur de vivre à la lumière du soleil. Il lui sourit, touché. Elle lui sourit, amusée. C'était bien le début d'une amitié.

Il était une fois sous la lune...

Miette, toujours aux côtés de son père horloger, se meurt d'ennui. Chacun de ses soupirs mesure la mélancolie de ses interminables journées. Dans le silence de l'atelier, ses heures s'écoulent en battements de cœur ; les carillons rythment ses rêveries. Elle rêve d'une rencontre, de fantaisie, d'un grain de folie qui viendrait dérégler un instant sa vie monotone.

Urba Aurea et la porte du temps

Plonge au coeur de Mont-de-pierre, sur les terres de ceux que l’on appelait autrefois le peuple de la guerre. Entends l’histoire fantastique et maléfique qui, en des temps reculés, changea leur destinée. Vois la fragilité du monde dont la beauté fut menacée par la soif de revanche d’une sorcière à la crinière blanche, la jalousie d’une jeune héritière qui réveillait au cours d’une ancestrale cérémonie alors la prophétie. Entends, vois mais garde toi de déranger ses habitants.

En terre de Mont-de-Pierre

Au sortir de l’hiver, sur la Terre, la nature revit. Chaque année, Damoisaile y travaille dans son atelier : elle prépare les plus belles parures pour demoiselles ailées afin que celles-ci soient de toute beauté à la fête des poètes. Seulement, de printemps en printemps, la ribambelle de bêtes à ailes s’amoindrit terriblement. Et à ciel ouvert, tout laisse à penser que le pire est à venir. Quand sur la toile céleste du soir, de petites lumières telles des étincelles rallument l’espoir du retour, encore et toujours, de la nature en fête sur la Terre...

La nature en fête

Petit Eloi et le géant de Bacou

" Madame Moi veille à ce que personne ne la voit, ne se moque de ses rondeurs. Ainsi retranchée dans sa tour d'ivoire, elle aime à passer l'hiver, solitaire.....jusqu'à sa rencontre avec l'oiseau chanteur. Le pauvre volatile, par sa faute, s'est blessé sur les fils de la clôture électrifiée. Après l'avoir soigné, Madame Moi est contrainte à rendre à son ami ailé la liberté. Elle prend alors, elle aussi, la clé des champs. Les portes s'ouvrent et son coeur aussi..." Un bel album sur la différence, la peur du regard des autres, les complexes, la solitude. Et, du coup, quand les barrières tombent, la générosité, l'ouverture, l'amour, le grand air...

Monsieur Matuvu

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