Les Héroïques - Occasion

Mariages, divorces, violences du sport, folies du cinéma, rêves de la littérature, nuits blanches de rire, d'alcool et d'anxiété, guerres... Celle de 39-45 qui marque au fer des enfances jusqu'alors merveilleuses, celles de la décolonisation qui secouent et tétanisent des sensibilités... Que deviendra Monique, la petite juive qu'ont sauvée Antoine et Julien alors qu'ils étaient enfants ? Que deviendront ces existences - tendues et lumineuses -, balles traçantes dans la nuit ? Faudra-t-il qu'un jour Julien révèle le vrai visage d'Antoine ? Ou bien, par fidélité à l'amitié, choisira-t-il de mentir en sachant qu'il va payer cher ce mensonge ? Julien se pose la question qui hante tous ceux qui approchent la cinquantaine : faut-il rester dans le Train du soir" qui va vers la sagesse et les renoncements ou brûler ce qu'il faut bien se résoudre à appeler "sa vie" dans une interminable fuite en avant ? Roman à suspense de trois êtres liés jusqu'à la tombe par un secret trop lourd, il est aussi celui d'une génération."

Le Train du soir

A travers treize récits d'une intensité étonnamment contenue, dans un style brillant, dompté -pas un pouce de graisse-, sur un ton alternant les rythmes et les souffles et qui entraîne le lecteur dans sa course, Guy Lagorce nous ouvre les portes d'enfers et de royaumes qui nous étaient inconnus.
Le sport (mais faut-il vraiment dire " le sport ", ou la lutte, ou la guerre, ou l'épreuve et l'ordalie, ou -ô Nietzsche !- le surhumain ?) est vécu d'abord avec l'exigence extrême des aventures intérieures. Lagorce y est. Ses héros y sont. Lecteurs, nous y sommes : il ne s'agit plus d'être des voyeurs mais, hommes ou femmes, les reîtres fous de cette guerre. Les initiés, en treize épreuves, en treize nouvelles, au Mystère.
Alors une question se pose : pourquoi, chez Lagorce, cette folie de l'effort et du défi, de la victoire et de la volonté ? Réponse évidente lorsqu'on referme son livre : parce que ses héros, sur les stades, les rings et autres lieux d'infinie douleur et de joie sauvage, paient encore comptant, en notre siècle qui renonce, leur quête de l'impossible. Toujours, jusqu'à l'aube incertaine, ils continuent les dents serrées, de lutter avec l'Ange.

Les héroïques

Marc, treize ans, qui raconte l'histoire, aime Thomas, son frère aîné, vint et un ans, d'un amour-passion absolu et brutal. Mais qui est-il vraiment ce grand frère? Lorsque Thomas, à la suite d'un accident, se retrouve paralysé à vie, le petit frère assiste, étonné, à la dégradation de son héros qui appelle la mort. Cette mort-délivrance qui fait peur à tous les autres membres de la famille, le petit-garçon va oser, lui, la regarder en face et la donner à son frère. Est-ce l'ultime preuve d'amour qu'il offre au dieu tombé ou bien tout simplement la volonté de le remplacer, de devenir dieu à son tour ? Le livre féroce et tendre à la fois tourne amour de cette ambiguïté. Le film, adapté de ce roman, a été réalisé par Jacques Ertaud.

Ne pleure pas

À travers treize récits d'une intensité étonnamment contenue, dans un style brillant, dompté - pas un pouce de graisse -, sur un ton alternant admirablement les rythmes et les souffles et qui entraîne le lecteur dans sa course, Guy Lagorce nous ouvre les portes d'enfers et de royaumes qui nous étaient inconnus. Le sport (mais faut-il vraiment dire «le sport», ou la lutte, ou la guerre, ou l'épreuve et l'ordalie, ou - ô Nietzsche ! - le surhumain ?) est vécu d'abord avec l'exigence extrême des aventures intérieures. Lagorce y est. Ses héros y sont. Lecteurs, nous y sommes : il ne s'agit plus d'être des voyeurs mais, hommes ou femmes, les reîtres fous de cette guerre. Les initiés, en treize épreuves, en treize nouvelles, au Mystère. Alors, une question se pose : pourquoi, chez Lagorce, cette folie de l'effort et du défi, de la victoire et de la volonté ? Réponse évidente lorsqu'on referme son livre : parce que ses héros, sur les stades, les rings et autres lieux d'infinie douleur et de joie sauvage, paient encore comptant, en notre siècle qui renonce, leur quête de l'impossible. Toujours, jusqu'à l'aube incertaine, ils continuent, les dents serrées, de lutter avec l'Ange.

Les Héroïques

A mi-temps d'une existence tumultueuse, secouée par les vents de l'époque, Jean Lafitte est aujourd'hui scénariste ; il vit avec ses deux fils, Guillaume vingt-trois ans, et Antoine treize ans. Il rencontre alors Claire : un amour passionné et absolu, qui pourtant s'épuise, ou semble s'épuiser... Trop de folies, de moments tendus. La séparation est déchirante, et si Jean Lafitte vit désormais avec Cécile, Claire ne cesse de le hanter. Le va-et-vient, les jalousies, les élans de cet amour fou nous sont décrits de façon objective et comme détachée. Mais une deuxième voix, plus subjective, s'ajoute à la première : celle d'Antoine. Arrivé au bord de l'adolescence, il vit cette passion avec la fraîcheur et les outrances de son âge. D'ailleurs, c'est lui le véritable héros du livre, qui ira vers Claire et la ramènera à son père.

Rue des Victoires

Mariages, divorces, violences du sport, folies du cinéma, rêves de la littérature, nuits blanches de rire, d'alcool et d'anxiété, guerres... Celle de 39-45 qui marque au fer des enfances jusqu'alors merveilleuses, celles de la décolonisation qui secouent et tétanisent des sensibilités... Que deviendra Monique, la petite juive qu'ont sauvée Antoine et Julien alors qu'ils étaient enfants ? Que deviendront ces existences - tendues et lumineuses -, balles traçantes dans la nuit ? Faudra-t-il qu'un jour Julien révèle le vrai visage d'Antoine ? Ou bien, par fidélité à l'amitié, choisira-t-il de mentir en sachant qu'il va payer cher ce mensonge ? Julien se pose la question qui hante tous ceux qui approchent la cinquantaine : faut-il rester dans "le Train du soir" qui va vers la sagesse et les renoncements ou brûler ce qu'il faut bien se résoudre à appeler "sa vie" dans une interminable fuite en avant ? Roman à suspense de trois êtres liés jusqu'à la tombe par un secret trop lourd, il est aussi celui d'une génération.

Le train du soir

Sous le soleil d'un été de Dordogne, l'auteur chante le roman d'une famille et d'un milieu enracinés dans la vieille terre, rudes de santé, bourrés de vie, de force simple et de "certitudes admirables" mais aussi comme brûlés, au plus secret, par un feu accordé aux douceurs d'un dangereux été. Et sous le soleil, voici la tragédie. Elle arrive, comme un voleur, sur les pas de Marie, qui revient au pays, le temps de ses vacances pour y retoucher terre et se resouder à une famille qui est, contre tous les vents et marées de sa jeunesse et de sa vie parisienne, son véritable clan. Cette tragédie aura un visage: celui d'un jeune marginal qui a affaire aux polices et s'immerge dans la clandestinité. Il fera halte, au cours de sa fuite, dans le royaume dont Marie est la reine heureuse. Et Marie acceptera d'être sa complice pendant les quelques jours de sa halte épuisée mais la seule présence de ce garçon dans sa halte provinciale, tout de paix heureuse et de nature triomphante, suffira à dérégler un ordre qui était celui des bonheurs simples d'un Eden.

Les Héroïques - Occasion

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