Le gang des cafouilleux

Les routes, dit Chape, « sont comme les femmes. Il y en a de belles, de laides, de rétives qu'on apprivoise, des garces qui trompent l'oil et qui sont de vrais casse-gueule... » La route des Baumes, notamment, était une garce de route. Une sournoise. Une perverse. Et Chape qui croyait la connaître ! Virages faciles, côtes pépères... excellent raccourci pour gagner la maison de sa maîtresse ! Mais, par cette nuit de neige, le destin l'attendait au tournant. Et Chape, pour qui la psychologie d'un moteur Diesel n'avait pas de mystère, se trouva tout désemparé devant les singularités tragiques du comportement humain... Une Série noire signée Georges Bayle.

Du raisin dans le gazoil

Jean Maistre est une proie facile, un naif pour qui l'amitié a du sens. La société l'a démoli. Pourtant, les responsables dorment tranquilles : ils sont de bons pères de famille, maris de femmes comblées, notables qui siègent au Conseil municipal. Jean, lui, n'a pas les armes pour se défendre, il ne voit que la clarté du chemin. Pourquoi l'avoir poussé dans le bourbier? Dans la collection "Série noire", un nouveau polar de Marcel Le Chaps.

Le pêcheur de serpents

Par ordre alphabétique, il y avait Barthy, le plus jeune, les mains fines et partisan du moindre effort. Aldo, amputé de trois doigts et entiché des femmes de couleur. Anselme, quarante ans, mais étonné d'avoir vécu jusque là. Tout marchait à moitié bien lorsque survint Stan, le solitaire. Et ce n'était pas un quatrième pour jouer au bridge. C'était l'enfer.

Les Ruffians

Montréal, 1964. Normand Bazinet est petit pour son âge. Quand sa grand-mère est assassinée avec l'embout d'un parapluie, dans son lit à l'Hôtel-Dieu, personne ne pense qu'il pourrait être le coupable. Mais, lorsque la police apprend qu'il avait dix ans et non sept, on l'envoie « pour son bien » dans une maison de redressement. À sa sortie, il a un seul désir : tout oublier. Ce qui ne l'empêchera pas de passer les vingt-cinq années suivantes à chercher la vérité. Parce qu'autour de lui les gens qu'il aime se mettent à mourir, de plus en plus nombreux. Et même avec entrain, pourrait-on croire.

Moi, les parapluies

Le docteur K'O présente un bizarre alliage de sadisme extrême-oriental et de réalisme politique. Il a fort bien combiné le coup qu'il doit porter contre le Q. G. américain à Saïgon. Mais il a compté sans Senno Warner, le subtil et athlétique agent franco-nippon de la CIA, qu'il essaiera en vain de réduire par la terreur et des tortures dignes du Jardin des Supplices.

Harmonie en contre-poing

Les Corses - c'est bien connu - n'aiment pas qu'on leur marche sur les pieds. Ils apprécient encore moins qu'on flingue un de leurs parents. A la suite d'un règlement de comptes, la guerre est déclarée entre deux clans de voyous. A Marseille comme à Paris, les justiciers foutent tout en l'air pour retrouver les assassins. Et la sérénade corse finit en requiem.

Sérénade corse

Si tu perds, c'est que tu ne voulais pas vraiment gagner.

Eddie Felson est une énigme. On rapporte des parties de billard extraordinaires, un joueur au talent incroyable. Seulement, personne ne l'a jamais vu tirer. Le bruit court qu'il veut s'attaquer à Chicago, mais ses faits d'armes sont remis en question par Grand John, vétéran de l'académie Bennington. Pour lui, Fast Eddie n'est qu'un arriviste imbu de lui-même, un roublard qui n'a pas la moindre chance contre des légendes comme Minnesota Fats, peut-être moins doué qu'Eddie mais bien plus expérimenté. De toute façon, les arnaques auxquelles se livre Eddie vont forcément lui jouer de mauvais tours.

L'Arnaqueur

Ce ne sont pas des pilotes de Jets. Ce ne sont pas des conducteurs de formule I. Ce sont des types pas très bien payés, qui traînent des remorques éléphantesques, dans les glaces de l'hiver et le feu de l'été, sur les routes insensées de Turquie et d'Iran. Et, croyez-en l'auteur, car il est allé y voir en personne, il leur arrive des trucs et des machins parfois drôles, parfois tragiques, mais jamais ordinaires.

Le gang des cafouilleux

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