Ce recueil de nouvelles est une sélection de textes où la noirceur, l'humour et l'érotisme sont omniprésents. Avec un style baroque et flamboyant, Dounovetz met en scène le quotidien d'hommes et de femmes vivant constamment le doigt sur la détente.

Le doigt sur la détente

Douze auteurs de romans policiers ont répondu à l'appel des organisateurs de la Novela, festival des savoirs partagés, qui se tient chaque automne dans la Ville rose. Leur mission : rencontrer un des douze chercheurs toulousains, hommes et femmes en parité, de toutes disciplines, de tous âges, et écrire ce que cette rencontre leur inspirait. Les douze nouvelles noires qui en sont nées, préfacées par Patrick Raynal, sont à lire sous la signature de Jean-Pierre Alaux, Laurence Biberfeld, Jean Songe, Serguei Dounovetz, Christophe Guillaumot, Daniel I lernandez, Hervé Jubert, Marin Ledun, Elena Piancentini, Benoît Séverac, Romain Slocombe et Marie Vindy.

Laboratoires du noir

Kléber, un truand sur le retour, essaie d'éduquer Youri un jeune chien fou qui arrive tout droit d'Odessa avec ses mauvaises manières héritées des orphelinats de l'ancien bloc de l'Est. Après un casse qui tourne mal, des complices de braquage qui se muent en cadavre et son protégé qui sert d'appât, le vieux caïd commence à appréhender l'avenir avec désenchantement.

Une plongée sans retour dans un aquarium peuplé de prédateurs et de gros poissons. Le milieu, avec ses codes et ses anciennes valeurs, mis à mal par de jeunes cramés sans foi ni loi, amoureux et prêts à tout pour toucher le Graal. Deuxième roman noir de Dounovetz paru au Fleuve noir en 1999, après Moviola (Le Dilettante, 1994). Il signe des récits sous le nom (de sa mère) Chefdeville (L'Atelier d'écriture, 2009).

Odyssée Odessa

Un homme sans nom qui court après une guerre oubliée commet un curieux braquage. Dans sa fuite, il croise une fille aux cheveux rouges et au passé trouble. Pour éviter les nombreux barrages routiers mis en place par la gendarmerie, elle propose au fugitif d'emprunter la ligne du Train jaune pour atteindre la frontière espagnole. Deux flics de choc se jettent à leurs trousses et vont user de toute leur autorité pour briser ce couple réfractaire qui embrase la vallée. A travers la Cerdagne, dans le petit Train jaune des Pyrénées catalanes, Serguei Dounovetz nous entraîne dans un voyage peu commun.

Mata-Gossos

Mon nom est Java, Niki Java ; j'aime les filles en papier et les perroquets, sans trop de flotte ! Je suis journaliste de faits divers, dans un baveux un peu réac, rubrique « chiens écrasés ». Quand le canard m'a envoyé enquêter sur le vol du corps d'une speakerine blonde à la morgue municipale, j'ai pensé que c'était la bonne occase pour être muté à la rubrique « blondes écrasées ». Et comme je ne suis pas Marlowe, mais plutôt de l'école de Nick Belane, j'ai fait la tournée des troquets pour faire parler les cadavres... La vie est une marie-salope est un roman fou, et très imbibé, fort en verve et en délire.

La vie est une marie-salope

Le barde polardier, baroque et méphitique, qui a monté en état second cette saccade de plans cousus main, c'est Serge Dounovetz. L'écran de sa Moviola est un hublot graisseux qui vous fait piquer droit sur une ménagerie de torves fauves, un glauque vivier de prédateurs. L'histoire ? Abel est à bout, songe à la mort. Il bute sur Zita, contorsionniste solaire, qui le vulcanise illico. Mais les nocifs Zita's brothers pincent Abel et le pilonnent à mort. Il se relève ; la déprime s'apprête à renouer avec lui, quand un prod'adipeux et poisseux d'or l'engage pour un long. Là grouille une ménagerie cinéphilistique et interlope, et tourne le manège !

Le doigt sur la détente

Résumé

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Critiques

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