Rires

Ma mère m'aime peu. Ou pas. Un amour de pincée de sel dans un bouillon immense. Une louche d'attention dans la plus grosse piscine de Montréal. Je n'invente rien. Je m'appelle Jérôme Rebecca. J'aurai bientôt treize ans, c'est mon année chanceuse. je tiens un journal depuis que j'ai neuf ans. Récemment, j'ai découvert celui que ma mère a écrit avant ma naissance. C'est une manie dans la famille. Puisque personne n'ose se parler vraiment, on écrit. Un voyage intime vers le passé, vers le secret d'une mère sans amour et d'un père disparu.

J'invente la piscine

Le personnage principal de ce roman est un poète sommé par son éditeur de pondre un roman en trois mois. Cette gestation aura pour conséquence de chambouler sa vie, constamment suspendue entre réalité et fiction. La composition même de ce livre deviendra alors un vrai roman d'apprentissage. Les épreuves rencontrées : aborder un mentor compatissant et confronter Johanne Geddel, une ancienne idylle ressurgie du passé. Ses préoccupations : la méditation claviéristique et les illusions perdues. Du côté de la fiction proprement dite, on découvrira Danny, un violeur gérontophile... La gomme de xanthane est un additif alimentaire qui augmente la viscosité des produits liquides sans les gélifier. Gomme de xanthane lie la banalité du quotidien à l'imaginaire, entremêle habilement les narrations et nous convie, non sans humour, au cénacle des poètes québécois.

Gomme de xanthane

Ce roman déluré, s’échafaudant à l’intérieur de ses propres coulisses, met en scène un personnage qui se démembre, qui se démantibule à mesure qu’il tombe dans « le trou du vivant ». Ce livre, c’est le trou, c’est la vie. C’est la seule certitude. Se posséder est impossible : tout semble avoir été programmé, dessiné, décidé d’avance, écrit par un autre que soi. Objets réalistes ou invraisemblables, références littéraires, artistiques et cinématographiques, inondations, débâcles, sauvetages, rafistolages, portes, corridors et salles, « du décor, du décor, du décor et encore du décor ». Tout converge pour déboucher sur le Bureau universel des copyrights, là où l’on apprend que « chaque mot, chaque matière, chaque objet, chaque lettre, chaque parcelle de vie, chaque idée, chaque personnage a son copyright ».

Bureau Universel des Copyrights

Que serait Montréal sans la souveraineté de ses arbres ?

L'arbre est politique. 

Bertrand Laverdure sait parler aux arbres. Sans eux, les femmes et les hommes perdraient leur chemin et leur coeur. Une musique infinie, un vertige, un piano, ou une danse projette sa lumière sur la ville. Que serait Montréal sans ce peuple vertical qui enseigne la douceur, l'espoir et l'humilité.

Lettres en forêt urbaine

Un herbier de Montréal est un superbe recueil composé de poèmes, de textes scientifiques, d’illustrations et de bandes dessinées. Il réunit seize poètes montréalais et autant de plantes emblématiques de la flore montréalaise.Pour la première fois, La Pastèque font une place à la poésie dans leur catalogue ! Véritable ode à la nature, ce livre détaille les spécificités de chaque plante et pose un regard sensible, passionné, sur ce qui fait la beauté et la spécificité de nos espaces.

Un herbier de Montréal

Illustrations de Catherine Filteau Que serait Montréal sans la souveraineté de ses arbres ?L’arbre est politique. Bertrand Laverdure sait parler aux arbres. Sans eux, les gens perdraient leur chemin et leur cœur. Une musique infinie, un vertige, un piano, ou une danse projette sa lumière sur la ville. Que serait Montréal sans ce peuple vertical qui enseigne la douceur, l’espoir et l’humilité ?« Écrire aux arbres, c’est écrire au temps, à la durée concrète, c’est échanger aussi avec le plus vieux réseau de communication au monde. Les arbres et leurs « hyperracines » existent depuis plus de trois cents millions d’années, le world wide web n’a que cinquante ans et n’est qu’une métaphore inspirée de leurs exploits d’adaptation. »

Lettres en forêt urbaine: le projet Xanadu

Je règne en illuminé sur les fantômes du monde des lettres. Je ne porte pas de nom de famille. Je n'ai pas de famille. Comme vous, je suis un lecteur anonyme. Je suis Ghislain le lecteur et je marche. J'ai des amis qui parlent (personnages malencontreux !), mais les livres et la Grande Bibliothèque sont mes seuls réconforts. Entre Bartleby, Le Grand Khan et Zazie, j'invente en lisant de tout - vie et réalité saisies en mode lectodôme. Ce qui veut dire, dans les faits, qu'on trouve ici Chicago et Montréal, quelques habitants des deux villes, un dépanneur Couche-Tard, un perroquet, et des dialogues de toute sorte : cinématographiques, épistolaires, théâtraux et socratiques. Voici en somme un roman sur la communauté burlesque des lecteurs.

Rires

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