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Man Yoshu. Livres Xiv A Xx | Collectif
Man Yoshu. Livres Xiv A Xx | Collectif

Man Yoshu. Livres Xiv A Xx

Publié par Pof, le 12 février 2003

373 pages

Résumé

Ce cinquième volume comporte les livres XIV à XX, du Man.yôshû, le " recueil des dix mille feuilles ". Le Livre XIV est intitulé " Chants d'Azuma ", soit la région dite aujourd'hui Kantô et du Tôhoku. La plupart paraissent dus à des voyageurs de la ville qui décrivent dans leurs vers les paysages et les mœurs de ces pays pour eux exotiques. Le Livre XV présente un caractère unique : il est entièrement fait du récit poétique d'une ambassade manquée en Chine et de la correspondance amoureuse d'un exilé et de sa belle restée à la ville. Le titre général du Livre XVI est " Zôka qui se rapportent à une histoire ". En effet, la plupart sont accompagnés de textes plus ou moins longs qui situent les circonstances de leur composition. Ce qui fait que cet ensemble fait penser irrésistiblement aux Contes d'Isé ou de Yamato. C'est peut-être la trace d'un usage qui serait à l'origine des contes poétiques, lesquels firent fureur au Xe siècle. Les quatre derniers Livres, XVII à XX, forment l'ensemble le plus cohérent du recueil. Datés année après année de 730 à 759, ils donnent l'impression de constituer une sorte de journal du gouverneur-poète Ôtomo no Sukuné Yakamochi, dont 330 tanka et 46 chôka sont relevés ici, mêlés à ceux de divers personnages. Ainsi se termine la publication du Man.yôshû dans sa version française intégrale. Pour ce qui est de la traduction, le problème consistait, comme pour tout autre document, en prose ou en vers et quelle que fût son époque, à donner en un français lisible un équivalent aussi proche que possible d'un original écrit voilà des siècles dans une langue la plus étrangère que l'on pût imaginer à nos modes d'expression familiers. Il va de soi qu'on ne pouvait pas puiser dans un langage contemporain du Man.yôshû, ce qu'on pourra appeler la langue française ne s'étant formée que plusieurs siècles plus tard, alors qu'entre ce premier monument des lettres japonaises et le langage japonais actuel, il existe une continuité sans rupture d'aucune sorte. Bref, pour résumer, René Sieffert a choisi de s'en tenir à un langage en quelque sorte intemporel, sans archaïsmes recherchés ni modernismes outranciers.

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