Mitterrand, géant de la politique

"Babel existe et s'appelle New York : la seule métropole au monde construite par des étrangers qui s'y sentent plus chez eux que dans leur pays d'origine. C'est la capitale exemplaire des métis nés au fil des générations, dans la douleur et dans la lente dilution des multiples communautés. New York est aussi la capitale des inégalités : celle des milliardaires et du tiers monde. New York c'est la ville-cinéma : on connaît tout d'elle même si on n'y a jamais mis les pieds. Ce Dictionnaire amoureux est une somme d'histoires singulières mais toutes extraordinaires, des vies et des portraits enchevêtrés de créateurs et de leurs oeuvres, cinématographiques, littéraires et musicales, mais aussi financières et industrielles. Je raconte les histoires que j'aime, merveilleuses, tragiques, celles des femmes et des hommes qui en sont les héros et qui composent mon portrait de New York."

Dictionnaire amoureux de New York

Chroniqueur du samedi matin depuis 1983 sur Europe nø 1, Serge July publie ses cinquante-deux radio-croquis de l'année 86. Pas n'importe quelle année puisque c'est celle qui a vu naître la cohabitation et l'Homo cohabitus ; une année au millésime sideux qui fut aussi celle des grandes catastrophes technologiques, des grands chantages des multinationales du terrorisme ; une année faite de mots et de gestes hexagonaux et planétaires qui, chargés d'adrénaline concentrée, ont laissé une trace immédiate. La France et le monde en cinquante-deux historiettes : une galerie de portraits crayonnés dans le vif du direct en quatre minutes trente, semaine après semaine. C'est cette fièvre du samedi matin que l'on retrouve ici dans ce livre aux rythmes syncopés et aux facettes multiples.

La drôle d'année

Fromanger

Capitale de la modernité qui se réinvente sans arrêt, "Babel" capitale des étrangers, ville-cinéma, ville de la démesure et des inégalités, Serge July, pour qui s'immerger dans cette ville est un besoin, nous propose son portrait de New-York.

"Je suis un parisien né dans la reine des villes horizontales, une ville qui a chevauché les siècles, chargée d'histoire et de culture. Et depuis un demi siècle j'ai besoin d'aller me plonger dans le prototype new yorkais de la ville verticale, la capitale de la modernité et de son invention au XXe siècle et qui le demeure toujours au XXIe, parce qu'elle se réinvente sans arrêt, ne cesse d'innover et de créer. S'immerger dans New York, c'est un besoin.
Babel existe et s'appelle New York, la capitale des étrangers : la seule métropole au monde construite par des étrangers qui se sentent plus chez eux que dans leur pays d'origine. C'est aussi la capitale exemplaire des métis nés au fil des générations, dans la douleur et dans la lente dilution des multiples communautés.
New York est aussi la capitale des inégalités: celle des milliardaires et à l'opposé c'est souvent une ville du tiers monde.
New York c'est la ville-cinéma: on connaît toutes ses rues, ses travers, ses tribus, même si on n'y a jamais mis les pieds: des téléfilms, des séries et des long métrages nous les rendent familiers depuis les origines du 7e art. Et sa littérature, comme sa peinture, comme ses performances est à son image, dure et extrême. La démesure est la mesure de base des new yorkais : pour la réalité comme pour les sentiments et les émotions.
Le dictionnaire amoureux de New York c'est une somme d'histoires singulières mais toutes extraordinaires, des vies et des portraits enchevêtrés de créateurs et de leurs ouvres, cinématographiques, littéraires et musicales, mais aussi financières et industrielles. Je raconte les histoires que j'aime, merveilleuses, dramatiques, horribles ou tragiques, celles des femmes et des hommes qui en sont les héros et qui composent mon portrait de New York." Serge July

Constamment informé par tous les envoyés spéciaux de Libération aux quatre coins du monde et dans la confidence de ceux qui, politiques et militaires, géraient la crise, Serge July a quotidiennement, au cours des six derniers mois, décrypté le conflit du Golfe, offrant aux lecteurs de son journal une grille d'interprétation des plus pertinentes. La Diagonale du Golfe rassemble des textes écrits au jour le jour, précédés d'une longue et minutieuse analyse inédite, composée dans la sérénité de la paix revenue.

La diagonale du Golfe

Serge July décline en 26 lettres sa passion pour "le plus beau métier du monde".
Serge July décline en 26 lettres sa passion pour "le plus beau métier du monde". " Citizen July " est partie intégrante de notre mythologie. Fondateur et patron emblématique de Libération, pendant 33 ans il est aussi un grand témoin de l'histoire des médias : des bidonnages au triomphe de la communication, des nouveaux médias aux reportages qui changent les manières de penser. 
 Avec naturel, simplicité et talent, ce journaliste nous raconte toutes les facettes de ce métier, depuis les origines, jusqu'aux réseaux internet.
 Il évoque les figures majeures, les articles et les grandes oeuvres essentielles de l'histoire du journalisme, de Hérodote à Joseph Pulitzer, de Daniel Defoe à Gabriel Garcia Marquez, de Tintin à Curzio Malaparte, d'Alexandre Dumas à Marguerite Duras, d'Albert Londres à Albert Camus, de John Reed à Michael Herr, de Voltaire à Emile Zola, de Robert Capa à Jean François Bizot ...
 Serge July est né en 1942. Journaliste et documentariste, il a dirigé pendant 33 ans
 le quotidien 
Libération.

Dictionnaire amoureux du journalisme

La politique tient son salon tous les sept ans à l'occasion des élections présidentielles. A chaque fois, les Français s'offrent le luxe de réinventer la politique, cette exceptionnelle passion française. Voici cinq portraits d'"artistes", ceux des hommes qui depuis le début des années 70 mettent en scène nos conflits. Vingt ans après ou presque, ils étaient tous au rendez-vous de 1988. Les mois ont passé depuis la réélection de François Mitterrand, ils sont toujours au premier rang des ambitions nationales. La campagne présidentielle, la défaite pour les uns, la victoire pour l'élu, les ont délavés. Ils se révèlent dans leur complexité romanesque. Jacques Chirac le bretteur funambule, Raymond Barre et ses inlassables revanches, Giscard le président inaltérable, Michel Rocard et son puritanisme politique et François Mitterrand enfin, le roi de la politique aléatoire.

Le salon des artistes

De l'état de grâce des semaines qui ont suivi l'élection de François Mitterrand en 1981 et celle d'une majorité parlementaire socialiste jusqu'aux semaines qui précéderont les élections législatives de 1986, Serge July raconte ce qu'il aurait aussi pu intituler "d'un Mitterrand l'autre" ou "la Face cachée de Mitterrand". Témoin privilégié de l'action gouvernementale et tout particulièrement de l'évolution des options du président de la République, Serge July dévoile, au-delà de tout jugement positif ou négatif sur l'exercice du pouvoir par la gauche, l'action du président. La réaction face aux crises de celui qui est en fin de compte le vrai auteur des différentes politiques du quinquennat. Passionnant comme un roman, ne négligeant jamais de nous informer sur le dessous des cartes, écrit de la plume brillante et impitoyable du remarquable analyste qu'est Serge July, les Années Mitterrand est un livre à la fois sans complaisance et d'une grande honnêteté. François Mitterrand sort-il grandi ou diminué de la lecture de ce livre ? Rien en tout cas n'est ici caché de la face secrète de son action.

Mitterrand, géant de la politique

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