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Les sociétés traditionnelles sont généralement considérées comme des sociétés de la guerre. Toutefois, au Moyen Âge central l'on voit émerger une nouvelle tendance qui fait remplacer les armes par les discours. Le langage, textuel ou iconographique, devient ainsi une forme d'expression du pouvoir.

Langages du pouvoir au Moyen Âge et au début de la modernité

Toulouse

Du coup de foudre au regard hypnotique qui
instrumentalise celui sur qui il se porte, du regard désirant (ou dévorant) au regard envieux qui trahit l'absence de cette complétude que l'observateur soupçonne chez l'autre mais dont il est lui-même dépourvu, le regard semble paradoxalement toujours dire le creux, la béance. Le regard inscrit presque à coup sûr des problématiques violentes : parce qu'il circonscrit le visible, il donne à penser l'immensité de ce qui ne l'est pas. La tragédie du perdre de vue menace sans doute toute opération du regard. Le regard ne se contente pas de rendre l'œuvre et le spectateur visibles, ce faisant, il les crée ou les fonde. Ancré dans la gestuelle, le regard se lit, pourtant, se déchiffre, s'inscrit comme si lui était attachée une véritable grammaire. Le langage des yeux, comme l'énonciation, dit le rapport au monde de celui qui le porte. Fenêtre de l'œuvre, comme il est la " fenêtre de l'âme ", le regard, signe de l'échange pré-ou post-verbal, s'inscrit dans un ailleurs de la parole : absente, la parole
est " fantomisée " par le regard qui la dit de façon muette (celui du peintre et de ses sujets) ; pleine, la parole - celle de l'écrivain cette fois - se construit autour de cette relation que tisse le regard et qui toujours lui échappe, et la gageure du poète consiste alors à trouver les mots pour décrire/d'écrire/décrire ce qui ce qui ne peut se dire. C'est autour de ces deux axes que s'articule ce numéro de Sillages Critiques, né des travaux du groupe de recherches sur la littérature de langue anglaise de Paris
IV-Sorbonne. Texte et Critique du Texte.

Le regard dans les arts plastiques et la littérature (Angleterre, Etats-Unis)

L'étude présentée dans cet ouvrage est le fruit d'un partenariat entre ODIT France et six structures ouvertes au public qui ont accepté de se lancer dans une démarche expérimentale d'évaluation adaptée à leur contexte. Son but est d'offrir aux gestionnaires et animateurs de structures touristiques valorisant le patrimoine et le paysage de leur territoire, un outil d'évaluation pédagogique et pragmatique. Il est également destiné aux acteurs qui accompagnent ces structures : collectivités et institutions de développement touristique et culturel. Clairement conçu, élaboré comme une plate-forme de travail pluridisciplinaire, il aidera tous les acteurs engagés dans des démarches collectives d'évaluation en réseau.

Valorisation touristique du patrimoine et du paysage dans les territoires de montagne

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Le guide officiel du supporter de football

Les Voix De L'Europe 1949-1996. Selection De Discours Prononces Devant L'Assemblee Parlementaire Du Conseil De L'Europe, Avec 1 Cd

Alexandre Dumas est certainement, comme l'a écrit Franco Cittati, l'écrivain le plus mystérieux du XIXe siècle, non pas qu'il ait tenté de dissimuler, comme tant d'autres, de misérables petits secrets, mais, bien au contraire, parce qu'il a mené son existence tonitruante au vu et au su de la foule innombrable de ses admirateurs et de ses détracteurs. Tant de lumière sécrète de l'ombre à flot. Entré dans la gloire, du soir au lendemain, le 10 février 1829, par le triomphe de son drame Henri III et sa cour à la Comédie Française, il n'a jamais cessé d'être, pendant quarante ans, le sujet privilégié des indiscrétions de la presse. Il n'est pas un journal, petit ou grand, qui ne rapporte ses coups d'éclat, ses duels, ses tours de force, ses folies... Il est incontestablement l'un des premiers exemples du tapage médiatique répandu autour d'un homme illustre, et c'est souvent de son plein consentement, qu'il payait ainsi l'écot de sa popularité et en prolongeait la pérennité.
On sait le crédit qu'il convient d'apporter à ces ragots ou approximations journalistiques ou publicitaires, qui n'ont d'autres fonction que d'amuser la galerie. Mais, ce faisant, ils composaient, par petites touches, un portrait légendaire qui, exposé à la postérité, a rarement été corrigé.
Or, toute légende est pétrifiante et interdit le retour, sinon à la vérité, du moins à un peu plus de vie réelle. Qu'opposer à ces bruits de couloirs ou de coulisses ?
A. Dumas n'a pas su, comme V. Hugo, susciter son ou ses historiographes ; il n'existe pas d'Alexandre Dumas par un ou des témoins de sa vie. C'est cette absence que ce livre tente de pallier, en rassemblant des textes épars difficilement accessibles qui éclairent, pan après pan, des moments de son existence.
Les témoignages de ses contemporains, retenus ici, collaborateurs ou amis (B. Piftau ; H. Romand, Ph. Audebrand, la comtesse Dash, V. Pavie, P. Vialon, Ch. Hugo, A. Houssaye, M. Ducamp, M. Shaw) jettent des regards croisés sur l'homme multiple et généreux, de la splendeur de sa jeunesse à la déchéance des derniers jours, et sur l'auteur prolifique qui a donné à la littérature deux de ses mythes immortels : Le Comte de Monte-Cristo et Les Trois Mousquetaires.

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