Le vestiaire

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Dans un jardin, sous une tonnelle, deux hommes parlent. De tout et de rien. Jack et Harry échangent de petites répliques brèves, banales, des phrases qu'ils laissent en suspens : le temps qu'il fait, leur première rencontre il y a quelques mois, la visite de la femme de Jack la semaine d'avant, les gens en général. Ils sont très attentifs à ne rien dire de personnel, à ne rien laisser échapper qui ressemble à une confidence. Enfin, ils quittent leurs chaises que viennent occuper Kathleen et Marjorie, deux femmes sans âge, c'est-à-dire âgées, et c'est alors que nous comprenons qui ils sont, ainsi que la nature du lieu où ils se trouvent. À travers un dialogue élusif et de longs silences, David Storey reconstitue le climat d'oppression et l'univers clos de la maison de santé psychiatrique dont ces personnages sont les pensionnaires. Nulle mieux que Marguerite Duras ne pouvait adapter cette pièce, qui s'inscrit dans la meilleure tradition du théâtre de l'absurde.

ANNÉES 50 : dans une ville du nord de l'Angleterre, Arthur Machin tente de s'élever au-dessus de sa condition d'ouvrier en intégrant l'équipe de rugby.
Arthur est un gladiateur, évoluant dans un monde âpre de boue, de sueur, d'ambition et de coups tordus.
Il se heurte tout autant à son milieu d'origine incarné par le personnage désespéré de Mme Hammond et par ses propres parents qu'à la bourgeoisie locale, représentée par Weaver et Slomer, les deux financeurs du club.
Écoeuré par l'arrogance des uns, l'humilité, la soumission et le fatalisme des autres, Arthur cherche maladroitement à exister selon ses propres règles.
Ce roman a été adapté au cinéma par Lindsay Anderson (Palme d'or à Cannes en 1969 pour If), avec Richard Harris dans le rôle d'Arthur Machin, sous le titre français Le Prix d'un homme.

Ma vie sportive

Dans les années cinquante, au coeur d’une petite ville du nord de l’Angleterre, Arthur, la vingtaine, mène une vie banale entre l’usine, les copains de beuveries et sa logeuse. Sa force naturelle et sa détermination lui permettent d’intégrer l’équipe de rugby locale. Il va alors à la rencontre d’une autre vie, celle d’un gladiateur évoluant dans un monde âpre de boue, de sueur et d’ambition. Pensant échapper à sa condition sociale, il se trouve confronté au clinquant et aux facilités de la bourgeoisie des dirigeants du club qui l’instrumentalise et ne sait plus ce qui est le pire entre la soumission, le fatalisme de son milieu d’origine, et l’arrogance des riches. Ecoeuré, Arthur cherche maladroitement à exister selon ses propres règles.

A rugby player finds fame and fortune in a bleak mining town, but he cannot outrun the emptiness he feels inside in Man Booker Prize–winning author David Storey’s seminal first novel  On Christmas Eve, Arthur breaks his two front teeth. A teammate on the rugby pitch is too slow with a handoff, and instead of catching the ball, Art catches an opponent’s foot right in the mouth. When he regains consciousness, the match is almost over, but he keeps playing regardless. Where else would he go? His entire life, Art has only cared about sports and nothing grabs his attention quite like the lightning-fast violence of Rugby League. He knows it could kill him, but it also makes him feel alive.   In this hard-bitten Yorkshire mining town, the warriors of the rugby pitch are treated like gods. Through the aggressive sport, Art finds money, friends, and countless women. But when his lust for violence begins to fade, will he have the courage to leave the game behind?

Le vestiaire

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