Faut-Il Tuer Merlin ? - Occasion

Cinéaste, critique (aux Cahiers du cinéma puis à Trafic), Jean-Claude Biette a réalisé sept longs métrages, du Théâtre des matières (1977) à Saltimbank (2003). Dans ce livre à la fois érudit et enjoué, Pierre Léon suit, d'un film à l'autre, et pas forcément dans un ordre chronologique, une ouvre sinueuse, toute de réalisme ironique, qui prit fin prématurément avec la mort du cinéaste en 2003, trois mois avant la sortie de Saltimbank. L'ouvre d'un cinéaste piéton et fugueur, d'un poète démocrate attaché à décrire un monde mystérieux, traversé de multiples secrets, grands ou petits, gardés par une armée de comploteurs, d'arpenteurs de labyrinthes où tout devient possible : les rêves comme les désastres.

Jean-Claude Biette, le sens du paradoxe

D'un film à l'autre, ce livre reconstruit l'oeuvre de Jean-Claude Biette, (1942-2003), l'un des cinéaste français parmi les plus importants de sa génération, devenue quasi invisible depuis sa mort brutale trois mois avant la sortie en salles de Saltimbank, qui décrit un monde traversé de multiples secrets, dans lequel tout devient possible : les rêves comme les désastres. Car Biette filmait comme il marchait, arpentant un territoire familier et étrange, dont lui seul semblait connaître la géographie réelle, créant ce que l'on pourrait appeler un « réalisme ironique ». Biette, ce proustien un peu dandy qui fut l'assistant de Pier Paolo Pasolini, était ce qui manque le plus dans le monde malade du cinéma : un poète démocrate.

Jean-Marie Samocki, Traversées du visage Raymond Bellour, Être au cinéma Mathias Lavin, Une histoire immortelle Pierre Léon, L'ordre du jour Emmanuel Burdeau, Parle avec Louis Philippe Larollière, Femme est le montage au cinéma Eduardo Escorel, Viva Joaquim Pedro! Walter Lima Jr., Les films d'un maître Sylvie Pierre, Joaquim Pedro de Andrade, les films Hervé Gauville, À la manière de La ricotta Anne Bertrand, « I am a camera » : Robert Frank et ses films Brice Matthieussent, Sur William Eggleston Jean-Luc Outers, Lettre de Bruxelles Pierre Gabaston, Incipit américains (1) Brent Kite et Bill Krohn, Deadpan à Lambdaville Robert Walser, Sur un film

Trafic N° 62 Eté 2007

Cet ouvrage est une initiation aux différents aspects de la prononciation du français. On y explique de manière systématique l'articulation des sons de la langue, leurs aspects fonctionnels, psycho-physiologiques, acoustiques et auditifs, le rôle de l'accentuation, des pauses, du rythme et de l'intonation. Les problèmes des liens de l'écrit et de l'oral sont abordés, comme ceux de la liaison et du E caduc. On montre comment sont produits les effets que tire la littérature du symbolisme des sons et de la prosodie. L'ouvrage se termine par un exposé de quelques variations de prononciations : régionales, sociales, effets phonostylistiques. Des exercices pratiques et leurs corrigés permettent au lecteur de faire le point, chapitre après chapitre.

La prononciation du français

«Je m'allongeais sur mon lit et tentai de faire le ménage dans ma tête. Que se passait-il donc dans ce quartier de Moscou, entre Sokol et le Champ d'Octobre ? Qui pouvait en vouloir à une vieille dame paisible et à son fils, aussi paisible qu'elle ? Et Gorbatchev ? Pour quelle raison s'était-il ainsi acharné sur moi ? Je fermai les yeux. Dix minutes plus tard, ma Voix Intérieure couinait, m'ordonnant d'y aller. D'y aller absolument.»

Faut-Il Tuer Merlin ? - Occasion

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