Rosalie ; Albert Savarus

Balzac à la recherche du mystère et du culte qui est au centre de La Comédie humaine : «Depuis quelques mois, d'Arthez était l'objet des railleries de Blondet et de Rastignac qui lui reprochaient de ne connaître ni le monde ni les femmes. L'amour, réduit à ce que le faisait la Nature, était à leurs yeux la plus sotte chose du monde. L'une des gloires de la Société, c'est d'avoir créé la femme là où la Nature a fait une femelle ; d'avoir créé la perpétuité du désir là où la Nature n'a pensé qu'à la perpétuité de l'Espèce. D'Arthez connaissait peut-être la femme, mais il ignorait la divinité.» (Les Secrets de la princesse de Cadignan.)

Les secrets de la princesse de Cadignan et autres études de femmes

Fin octobre 1830. Raphaël de Valentin a perdu au jeu son dernier napoléon. Alors qu'il envisage de se suicider en se jetant dans la Seine, un vieil antiquaire lui propose un talisman censé réaliser tous les désirs de son possesseur. Le héros conclut alors un pacte diabolique qui le conduira inexorablement à la mort... Ce roman de Balzac, recommandé pour le Bac français dans le cadre du parcours "Les romans de l'énergie : création et destruction", permettra d'étudier comment la Peau de chagrin, talisman magique, symbolise la perte progressive de l'énergie vitale du héros. Les atouts d'une oeuvre commentée pour réussir le Bac avec, en plus, tous les repères pour les élèves : Des rabats panoramiques avec : une autre oeuvre d'art en grand format, une frise historique et culturelle inédite. Des éléments d'histoire des arts. Le contexte de l'oeuvre. Le parcours "Les romans de l'énergie : création et destruction". Des encadrés méthode efficaces pour le Bac.

La peau de chagrin - "Furne corrigé", 1845

Jeune orpheline, Pierrette est confiée à des cousins à Provins. Jaloux de sa beauté, de sa fraîcheur, de sa gentillesse, ils vont se révéler de véritables Thénardier... La traitant comme leur esclave domestique, ces deux vieux célibataires aigris lui font vivre un enfer. Martyrisée, emportée par le tourbillon d'intrigues matrimoniales et politiques qui la dépassent, injustement soupçonnée, la jeune fille se retrouve enserrée par la mécanique implacable du destin. 

Dans ce court roman paru en 1840, le plus sombre de La Comédie humaine, Balzac illustre ses thèmes de prédilection : la bêtise, la mesquinerie, l'avarice... incarnées par la figure du célibataire, qu'il condamne comme improductif et inutile à la société (et qu'il mettra à nouveau en scène dans Le Cousin Pons et La Cousine Bette). 

Petit chef-d'ouvre oublié, ce roman révèle une magnifique héroïne balzacienne. Telle Eugénie Grandet, Pierrette, "une des plus touchantes victimes des passions infâmes et des factions", connaîtra le supplice de l'innocence livrée aux corruptions de la nature humaine et de la société.

Pierrette

Une fois n'est pas coutume, Balzac choisit la montagne pour cadre de son roman. Une vallée encaissée dans le massif de la Grande-Chartreuse : c'est là que le capitaine Genestas, ancien officier de Napoléon, se rend pour consulter le docteur Benassis. Grâce à des notes prises à la manière d'un ethnographe, Balzac émerveille le lecteur par la précision des portraits de paysans et la description minutieuse de ce microcosme rural organisé autour de Benassis. Médecin mais aussi philanthrope, ingénieur, économiste, prêtre à sa façon, ce dernier explique au lecteur comment il a transformé un village déshérité et frappé de crétinisme en une communauté industrieuse et saine ; comment il a mis en oeuvre avec - et parfois contre - les habitants le «¹décollage» économique de ce morceau de France abandonné, comme tant d'autres à l'époque, par le pouvoir central.

Le médecin de campagne

En dehors de la Comédie humaine, où il a réuni tous ses romans, et de son théâtre, Honoré de Balzac a donné, dans les journaux et les revues de nombreux articles de critique littéraire, de politique, des études philosophiques et des essais, le tout portant l'empreinte de son génie.
On y découvre les idées directrices qu'il a mises en oeuvre dans ses romans. Elles méritent d'être connues à l'égal des romans de la Comédie Humaine. Cette édition de 1911 reprend quelques uns de ces textes : « Traité de la vie élégante, Physiologie du rentier de Paris, Physiologie de l'employé, Les boulevards de Paris ».
Avec des illustrations de Daumier, Gavarni, Trimolet et Bertall.

Traite de la vie élégante

Sarrasine ; Gambara ; Massimilla Doni

Ce court récit très étudié s'inscrit dans le cadre de deux objets d'étude des classes de Seconde : 

- le récit (le roman et la nouvelle) ; 
- un mouvement littéraire du XIXe siècle. 

Le colonel Chabert, héros des armées de Napoléon laissé mort sur un champs de bataille, est de retour à Paris.
Mais les temps ont changé et l'Empire a laissé place à la Restauration.
Le colonel parviendra-t-il à retrouver sa place dans la société oe

"J'ai été enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants."


Honoré de Balzac

Rosalie ; Albert Savarus

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