Perramus Tomes 1 Et 2 : Le Pilote De L'Oubli. L'Ame De La Cite

Homme sans mémoire, Perramus a obtenu l'oubli pour échapper à une faute inexpiable... Cette culpabilité noyée dans le vide des souvenirs lui permet d'affronter le monde crépusculaire qui l'entoure. Ces pages magnétiques retracent, en un fulgurant résumé, le destin du continent sud-américain des dernières décennies. Quand le règne des dictatures étouffait celui de la pensée et du désir, de l'émotion et du regard...

Perramus Tome 1-2

Dracula, Dracul, Vlad ?, Bah...

Il a fallu huit ans à Alberto Breccia et Juan Sasturain pour réaliser Perramus. Dans cette grande fresque de plus de 460 pages, les auteurs ont transposé toute l'histoire (avec un grand H), les symboles et les mythes de l'Amérique Latine : la dictature militaire et ses disparitions (Breccia rend hommage à son scénariste Hector OEsterheld, disparu durant cette période), le tango avec Carlos Gardel, la passion du football, l'influence des États-Unis avec Henry Kissinger et Frank Sinatra et, bien sûr, la littérature, avec des versions fantasmées de Jorge Luis Borges et Gabriel Garcia Marquez.

En 1982, la dictature militaire est au pouvoir en Argentine. C'est dans ce contexte particulièrement difficile que Perramus voit le jour. Sur les deux premiers livres sur les quatre qui composent cette ouvre, le récit prend pour toile de fond cauchemardesque un état totalitaire fantasmagorique. Perramus est un homme qui a laissé mourir ses compagnons de révolte pour fuir et qui, incapable de faire face à cette réalité, s'abandonne à l'oubli. Devenu l'homme sans mémoire, il va parcourir le monde en quête d'identité et de rédemption avec pour compagnons de fortune Canelones, l'Ennemi et Jorge Luis Borges.

Par sa genèse, son contexte politique, le talent de ses créateurs, le style toujours novateur d'Alberto Breccia, Perramus est un roman graphique incontournable.

Perramus - La ville et l'oubli

Il a fallu huit ans à Alberto Breccia et Juan Sasturain pour réaliser Perramus. Dans cette grande fresque de plus de 460 pages, les auteurs ont transposé toute l'histoire (avec un grand H), les symboles et les mythes de l'Amérique Latine : la dictature militaire et ses disparitions (Breccia rend hommage à son scénariste Hector OEsterheld, disparu durant cette période), le tango avec Carlos Gardel, la passion du football, l'influence des Etats-Unis avec Henry Kissinger et Frank Sinatra et, bien sûr, la littérature, avec des versions fantasmées de Jorge Luis Borges et Gabriel Garcia Marquez.
En 1982, la dictature militaire est au pouvoir en Argentine. C'est dans ce contexte particulièrement difficile que Perramus voit le jour. Sur les deux premiers livres sur les quatre qui composent cette oeuvre, le récit prend pour toile de fond cauchemardesque un état totalitaire fantasmagorique. Perramus est un homme qui a laissé mourir ses compagnons de révolte pour fuir et qui, incapable de faire face à cette réalité, s'abandonne à l'oubli.
Devenu l'homme sans mémoire, il va parcourir le monde en quête d'identité et de rédemption avec pour compagnons de fortune Canelones, l'Ennemi et Jorge Luis Borges. Par sa genèse, son contexte politique, le talent de ses créateurs, le style toujours novateur d'Alberto Breccia, Perramus est un roman graphique incontournable.

Perramus ; la ville et l'oubli

Disegnate (anzi, sarebbe più corretto dire: dipinte) durante gli anni bui della dittatura argentina, le storie che compongono la serie di Dracula, sono una delle più importanti opere a colori di Alberto Breccia e al tempo stesso una testimonianza provocatoria di una delle pagine più nere della storia del suo paese. Apparse a suo tempo su Comic Art e del tutto inedite in volume, le storie sono affiancate da una quantità enorme di disegni preparatori, che da soli sembrano una versione parallela e in qualche modo del tutto differente, della stessa opera. Brani per la promozione tratti dalla postfazione di Daniele Brolli all’edizione italiana, francese e spagnola: «Alberto Breccia ha realizzato il suo Dracula durante uno dei periodi più cupi della repressione argentina, quando il regime militare era al suo crepuscolo e quindi più feroce e disperato. In quello stesso periodo, nel 1982, stava disegnando anche due saghe scritte da Carlos Trillo: Buscavidas e El viajero de gris. Una trilogia quindi in cui il potere era rappresentato come un’entità malsana e corrotta che, prima ancora di ucciderlo, vuole privare l’uomo di ogni suo bene intellettuale, della sua identità, della libertà… delle forze che gli danno ragioni per vivere…» «Ma l’intuizione epocale di Breccia riguarda la macelleria di stato. Il vecchio vampiro mette alla berlina il regime ma riveste sia il ruolo del carnefice (ridicolo) che quello della spaesata vittima di un mondo che si trasforma troppo velocemente per lui che proviene da un’epoca di reminescenze feudali. Spesso si dimentica che il male originario dell’Argentina è aver dato, in cambio di oro, asilo ai gerarchi in fuga del regime nazista. E quella colpa ha gettato i suoi semi. Il latifondismo becero e invecchiato, basato sul puro sfruttamento della mano d’opera, che godeva del privilegio ereditario della ricchezza e che portava avanti il proprio ruolo con l’indolenza, contrasse, in modo analogo a quanto era accaduto alle popolazioni native con i conquistadores, un micidiale virus importato dall’Europa. È così che gran parte della popolazione finì per soccombere, non riconoscendo l’avvento della nuova realtà: erano indifferentemente ricchi, borghesi, e soprattutto gran parte della classe lavoratrice… mentre parte degli esponenti delle classi più abbienti che avevano sposato la nuova causa per prevalere si erano alleate con i militari. Confiscavano, uccidevano, rubavano. Le giunte militari che si susseguirono reprimendo in nome della necessità di sradicare il comunismo dalla società, gestendo e nascondendo ricchezze, divenirono intermediarie di una nuova realtà. Nell’episodio «Non sono più una leggenda», il Dracula di Alberto Breccia descrive il passaggio di mano da un’entità feudale di tipo nobiliare che vive sul lavoro delle classi sottoposte con un sistema parassitario (il vampiro) a un carnefice che mantiene in vita il branco, solo perché considera la popolazione una mandria di animali al pascolo da macellare per i propri bisogni alimentari. È il ritratto di un popolo che, nella visione di Breccia, sembra non avere possibilità di sfuggire a lungo e inespugnabile tramonto della ragione.»

Dracula, Dracul, Vlad?, bah...

Les Mystérieux Voyages de Cornelius Dark sont un recueil de six histoires courtes réalisées dans les années 1970. L'ensemble forme un cycle achevé. Cornelius Dark est un prisonnier qui s'échappe de sa cellule grâce au pouvoir de son imagination. Ce concept narratif fut justement inspiré à Carlos Trillo par un épisode de Mort Cinder, dans lequel un prisonnier tente de s'échapper des tortures mentales générées par l'isolement. Breccia, écartelé entre son métier de professeur de bande dessinée, la production de série commerciales et ses ambitions plastiques, use ici de collages, peinture blanche et autre lavis qui lui permettent de franchir un nouveau palier esthétique. Alberto Breccia (1919-1993) est l'un des grands maîtres de la BD argentine. On lui doit notamment les grands classiques de la bande dessinée mondiale Mort Cinder (avec Héctor Oesterheld) et Perramus (avec Juan Sasturain). Carlos Trillo (1943-2011) est un scénariste de bande dessinée argentin. Il débute sa carrière en 1973, au sein du journal Satiricon, et rencontre Alberto Breccia, qu'il considère comme l'un de ses maîtres, l'année suivante.

Perramus Tomes 1 Et 2 : Le Pilote De L'Oubli. L'Ame De La Cite

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