splash screen icon Lenndi
splash screen name leendi
Cliniques Mediterraneennes N° 61 1999 : La Psychanalyse A L'Hopital | Collectif • Collectif
Cliniques Mediterraneennes N° 61 1999 : La Psychanalyse A L'Hopital | Collectif • Collectif

Cliniques Mediterraneennes N° 61 1999 : La Psychanalyse A L'Hopital

Publié par Erès, le 23 mars 2000

257 pages

Résumé

A l'hôpital, sans doute plus qu'ailleurs, la médecine de notre temps réduit le malade à n'être que le support des maladies. La souffrance se trouve exilée dans le champ psychiatrique et récusé au profit de la notion vague et opportuniste de " troubles du comportement ". La souffrance psychique relèverait d'un dysfonctionnement cérébral, voire neuronal ou moléculaire, qu'il conviendrait de corriger par la psychiatrie biologique. Or les progrès accélérés de la médecine technoscientifique, tout en conduisant les médecins à toujours davantage médicaliser la demande du malade, produisent un reste à l'origine de la psychanalyse. Et même si la psychanalyse se trouve bien souvent cantonnée en ces lieux où la médecine déshumanise le plus par ses prouesses techniques, ou encore là où, malgré ses progrès, elle continue à rencontrer des échecs (douleur, fatigue, maladies mentales...), de la plainte la plus ordinaire, la plus banale, à la plainte la plus sophistiquée du point de vue de l'objectivation médicale, le mode de réponse à la demande des patients se trouve dans la référence du praticien à la méthode psychanalytique. Dans ce numéro de Cliniques méditerranéennes, les auteurs montrent, chacun à leur manière, ce que la psychanalyse peut apporter dans différents domaines de la médecine hospitalière, mais où seule la parole est à même de créer pour un sujet l'événement psychique au sein d'une médecine technoscientifique qui appelle, malgré elle, à prendre en compte ce que son organisation refoule ou forclos.

Plus de livres de Collectif

Voir plus

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques

Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎