«Tu dis n'importe quoi, c'est tellement agréable, d'ailleurs n'importe quoi, ce n'est jamais n'importe quoi : tu es là, tu passes d'une chambre à l'autre, tu parles toute seule, et voilà ce que tu entends lorsque tu parles toute seule, de la chambre rouge à la chambre jaune, dans le passage : hier, j'étais heureuse. Aujourd'hui je suis amoureuse, et ce n'est pas pareil. Et c'est même tout le contraire.» Christian Bobin.

Isabelle Bruges

Eclat du solitaire

Clémence grenouille

"Pendant plusieurs dizaines d'années, je n'ai eu qu'une meurtrière pour voir la vie : un rectangle ouvert sur le ciel pur. Ma vue s'est faite à cette exiguïté : j'appris à trouver dans le vol aigu d'une hirondelle ou dans l'interminable dérive d'un nuage les nourritures nécessaires à ma joie."

Christian Bobin a grandi au Creusot, "ville aux usines dormantes". Enfant solitaire, il est longtemps resté à l'ombre de la maison familiale, comme si un ange l'empêchait de s'en éloigner. C'est donc de la fenêtre de sa chambre que ce voyageur immobile a découvert le monde. Et en contemplant la nature, le ciel, la lumière, il a appris à capter les beautés essentielles cachées dans l'ordinaire.

Après la lecture, Christian Bobin répond aux questions d'Aurélie Kieffer, journaliste et présidente de l'association Lire dans le noir.

Prisonnier au berceau

گنجینه آثار کریستین بوبن جلد یک

«Il y a une étoile mise dans le ciel pour chacun de nous, assez éloignée pour que nos erreurs ne viennent jamais la ternir.»

Ressusciter

«Le sourire est la seule preuve de notre passage sur Terre.»

Noireclaire ; carnet du soleil

C'est une sorcière qui vous parle. C'est une sorcière qui a écrit ce livre. Si vous ne souhaitez pas qu'une sorcière entre dans votre chambre, il est encore temps de fermer le livre...

Une conférence d'Hélène Cassicadou

« Je devins fou et personne ne s'en aperçut:le visage de Louise Amour remplissait le monde à ras bord. Il n'y avait plus rien d'autre. J'étais moins que l'air qui baignait ce visage, moins que la lumière qui ricochait sur lui. Les yeux de Louise Amour étaient deux bijoux de flamme brune, dorée, semblables à deux noisettes, sertis dans l'ovale d'une chair pâle, enfantinement bombée aux joues comme les pétales d'un lys. »

Isabelle Bruges

Résumé

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Critiques

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