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Réflexions sur le procès de la reine (1793) | Germaine de Staël-holstein • Germaine de Staël-holstein
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Réflexions sur le procès de la reine (1793)

Publié par Paris, le 24 mai 2006

126 pages

Résumé

Présenté et annoté par Monique Cottret Tout semblait opposer Mme de Staël à la reine Marie-Antoinette. Pourtant, En 1793, quand la Convention décide de traduire la veuve Capet devant le Tribunal révolutionnaire, Mme de Staël publie un pamphlet : Réflexions sur le procès de la reine par une femme. Pamphlet ou plutôt plaidoyer pour la reine sacrifiée à la logique jacobine. Mais, au-delà de cette défense, Mme de Staël s'interroge sur la violence révolutionnaire. Elle en dénonce la surenchère, voyant dans le procès de la reine - et sa condamnation assurée une démagogie propice au déchaînement de la Terreur. Enfin, après avoir essayé de réfuter certaines accusations portées contre Marie-Antoinette, Mme de Staël en appelle aux mères et aux femmes "de toutes les classes de la société" que, dit-elle, on immole à travers la reine. Ultime argument, ultime secours qui donne à ce texte brillant et passionné toute sa modernité. La récente publication de la Correspondance de Marie-Antoinette (1770-1793), la réalisation du film Marie-Antoinette par Sofia Coppola, avec dans le rôle-titre Kirsten Dunst, film tourné à Versailles et qui sera projeté au festival de Cannes 2006, avant de sortir dans les salles, en juin aux USA, en août en France, montre que l'exécution de la reine continue à nous habiter. Dans une postface pertinente, Monique Cottret analyse le texte de Mme de Staël en le situant dans le contexte révolutionnaire et en le rapprochant des écrits de Saint-Just, Robespierre et Chateaubriand.

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