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France, pays missionnaires ?

Martin, ce n'est pas seulement le fondateur des abbayes de Ligugé, de Marmoutier, l'évêque élu de la ville de Tours, l'apôtre des Gaules ; Martin, c'est aussi un moment de la France et de l'Occident, à l'aurore du christianisme, avant que brille, sur ce même Occident arraché au paganisme, le grand soleil de la Chrétienté. Dans cette perspective, il a paru intéressant à Roland Cluny de faire revivre une société dont Martin de Tours fut en quelque façon l'initiateur, produit d'un terroir - notre terroir - duquel lui-même apparaît aujourd'hui comme l'un des fruits les plus savoureux. En ce récit volontairement romancé, se trouvent consignés, bien sûr, les épisodes majeurs de la vie et de l'apostolat de saint Martin, figure entre toutes populaire du martyrologe français ; mais encore - surtout - son caractère y est peint et la psychologie de ses contemporains étudiée de façon attentive, dans le moment même où, un à un, il les tirait de l'ombre païenne pour les offrir au Christ. Roland Cluny a voulu, ici, non plus faire oeuvre d'historien ou de biographe, mais composer un récit où revivraient les hommes d'une époque qui vit éclore les premières communautés monastiques et les premiers sanctuaires de notre pays.

La légende dorée de Martin des Gaules

Les curés blancs

Témoin direct de l'événement - il a suivi le Souverain Pontife pas à pas au long de ses étapes mystiques - Roland Cluny, après avoir planté le décor historique en lequel s'est joué l'extraordinaire drame humain et spirituel qu'a constitué le Pèlerinage pontifical, dit ce qu'il a vu, entendu, ressenti devant ce spectacle prodigieux. S'il lui arrive de proférer des jugements, c'est toujours avec le souci de se maintenir dans une perspective historique exacte et objective, car il a pensé que tous les hommes de notre temps, croyants ou non, se trouvaient concernés par ces trois jours passés en Palestine par le seul pape qui jamais y soit venu, les conséquences de cet acte audacieux, aussi bien en matière de religion que de politique inter- nationale, devant être, par leurs prolongements, d'une importance assurément capitale. Le Rendez-vous de Jérusalem constitue donc, en même temps, qu'un document d'une actualité aiguë livré au grand public quelques semaines seulement après l'événement, une contribution précieuse à l'Histoire et mérite à ce titre, une place de choix sur les rayons de toutes les bibliothèques.

Le rendez-vous de Jérusalem

Martin, ce n'est pas seulement le fondateur des abbayes de Ligugé, de Marmoutier, l'évêque élu de la ville de Tours, l'apôtre des Gaules ; Martin, c'est aussi un moment de la France et de l'Occident, à l'aurore du christianisme, avant que brille, sur ce même Occident arraché au paganisme, le grand soleil de la Chrétienté. Dans cette perspective, il a paru intéressant à Roland Cluny de faire revivre une société dont Martin de Tours fut en quelque façon l'initiateur, produit d'un terroir - notre terroir - duquel lui-même apparaît aujourd'hui comme l'un des fruits les plus savoureux. En ce récit volontairement romancé, se trouvent consignés, bien sûr, les épisodes majeurs de la vie et de l'apostolat de saint Martin, figure entre toutes populaire du martyrologe français ; mais encore - surtout - son caractère y est peint et la psychologie de ses contemporains étudiée de façon attentive, dans le moment même où, un à un, il les tirait de l'ombre païenne pour les offrir au Christ. Roland Cluny a voulu, ici, non plus faire ouvre d'historien ou de biographe, mais composer un récit où revivraient les hommes d'une époque qui vit éclore les premières communautés monastiques et les premiers sanctuaires de notre pays.

France, pays missionnaires ?

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