Le grand frère (Tendre Banlieu, #2)

A contrepied des discours misérabilistes, une évocation lucide et sensible de ta réalité de l'adolescence en milieu urbain.Laura, 12 ans, s'inquiète pour son frère aîné Hippolyte. Ces derniers temps, son comportement a changé. Il ne parle presque plus à sa soeur, a pris des distances avec ses amis et traîne avec une nouvelle bande de garçons toujours prêts à faire la fête. Laura cherche à savoir de quoi il retourne exactement, mais l'ambiance familiale, plombée par les tensions et les non-dits, ne se prête guère aux échanges. La mère, débordée de travail, est rarement à la maison, et la mésentente des parents est de plus en plus flagrante, en dépit de leurs tentatives pour la dissimuler aux enfants. C'est dans ce contexte difficile que Laura, puis ses parents, commencent à entrevoir quelle est la nature du problème d'Hippolyte : il boit...Tito, espagnol de naissance, s'installe très jeune en banlieue parisienne. Il évoquera ses racines dans Soledad, mais se fait surtout connaître par sa série Tendre Banlieue où il croque au quotidien la vie des adolescents d'aujourd'hui.

Les carnets de Laura (Tendre Banlieue, tome 20)

Au fil des albums, la mémoire de Soledad s'ouvre au lecteur : dans ce quatrième volume (qui est en fait le tome 2), TITO nous livre à nouveau les secrets du petit village espagnol. On comprend ici qui sont Pedro, Don Honorio le médecin en fuite ou encore Don Luis l'instituteur ; autant de personnages évoqués dans l'épisode précédent, El Forastero. On apprend quels drames ont ébranlé Soledad, le petit village à l'apparence si paisible... Avec l'épisode de La cible, Soledad est cette fois encore le théâtre dans lequel TITO met en scène des personnages vibrants de vérité. Naïfs ou manipulateurs, parfois simples d'esprit, passionnés, égoïstes, ils précipitent leur propre drame dans une atmosphère de tragédie classique. A traves une chronique empreinte de souvenirs d'enfance, TITO nous prouve, avec un grand souci du détail, son profond attachement à la personne humaine.

Soledad Tome 2 : la cible

Dans ce nouveau volume, Tito renoue avec le décor du collège où se déroulait l'album Photos volées, mais c'est un nouveau personnage d'adolescent qui est cette fois à l'avant-scène : Alexandre, un élève nouvellement arrivé en ville en compagnie de sa soeur et de sa mère, qui se fait rapidement remarquer par son caractère ombrageux, difficile. Rebelle, cassant, parfois arrogant, Alexandre fait en sorte de tenir ses profs à distance, et refuse l'implication avec d'éventuels camarades. On apprendra bientôt que l'adolescent souffre de l'absence de son père, sans que l'on parvienne très bien à savoir ce qui lui est arrivé. Est-il mort, comme le laisse croire Alexandre à ceux qui parviennent à contourner ses défenses ? Il faudra la trahison de l'un de ses nouveaux amis, par blog interposé, pour que la vérité surgisse : le père d'Alexandre est en prison, ce que le garçon vit comme une honte insupportable...  Sur un thème délicat et tendu (confiance trahie, honte du père et incapacité à affronter le regard des autres), Tito, en orfèvre, renoue avec l'esprit des meilleurs épisodes de Tendre Banlieue.

Tendre banlieue Tome 19 ; l'absence

Le père de Jérémie collectionne les bandes dessinées. Une passion à laquelle il consacre le plus clair de son temps. D'ailleurs, aujourd'hui, c'est l'anniversaire de son fils et il n'est pas là, pour cause de festival et de chasse aux dédicaces... Jérémie, lui, a invité des copains. Pendant la fête, quelques-uns font irruption dans la bibliothèque de son père et y mettent une sacrée pagaille. Après leur départ, Jérémie s'aperçoit que l'édition originale en noir et blanc de Tintin au pays des Siovets a disparu. Une pièce très rare à laquelle son père tient comme à la prunelle de ses yeux. Affolé, il mobilise ses amis dans l'espoir de retrouver le précieux volume.

Tendre banlieue Tome 16 ; secret de famille

Madrid (Tendre Banlieue, #9)

La briqueterie (Tendre banlieue, #3)

L'armée des nationalistes s'empare de Soledad, un petit village de Castille en Espagne, en août 1936. Cette chronique pudique d'un village en temps de guerre, kaléidoscope des émotions humaines, s'interroge sur l'origine de la terreur. L'étude de cette bande dessinée au style réaliste, qui privilégie les rapports humains aux séquences d'action, permettra d'aborder l'art du feuilleton dans un contexte historique qui voit monter le fascisme et le nationalisme dans les années trente.

Soledad Tome 4 : la mémoire blessée

Tourner un film, ce n'est déjà pas simple : il faut travailler vite et bien, pour rentabiliser au maximum le matériel. Mais lorsque la jalousie montre le bout de son nez, les difficultés sont démultipliées. Comme si cela ne suffisait pas, la caméra disparaît. On a tôt fait d'accuser la bande qui rôde autour du lieu de tournage. Mais il faut parfois dépasser les apparences pour vaincre les préjugés.

Le grand frère (Tendre Banlieu, #2)

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