Ce recueil réunit la quasi-totalité de l'œuvre de nouvelliste de Sylvia Plath, qui lui importait plus que tout autre forme littéraire. Dans l'Amérique crispée des années cinquante, l'auteur exprime sa révolte, sa détresse, ses élans poétiques, dans une langue qui révèle une tension insoutenable ainsi que les affres d'une féminité douloureuse.

Le jour où Mr Prescott est mort

Secs, sans cavalier, les mots Et leur galop infatigable Quand Depuis le fond de l'étang, les étoiles Régissent une vie. «Ariel, génie de l'air de La Tempête, de Shakespeare, est aussi le nom du cheval blanc que montait à l'aube dans le Devon, en Angleterre, l'un des plus extraordinaires poètes du XX? siècle, Sylvia Plath, aux derniers mois de sa courte vie. Ariel, borne décisive marquant un avant et un après, parole intense jusqu'à la rage parfois, question de vie ou de mort. Ariel, jusqu'au bout, l'extrémité du dernier souffle.» Valérie Rouzeau.

Ariel

Entouré de Maman Nix, de Papa Nix et de ses six frères, Max Nix a tout pour être un petit garçon heureux. Son bonheur serait parfait s'il possédait ce dont il rêve tant : un costume, un beau costume pour Tous-les-Jours-de-l'Année ! Or un jour, la famille Nix reçoit un paquet mystérieux. À l'intérieur... un costume jaune moutarde flambant neuf, laineux et duveteux ! Un conte malicieux écrit par un grand poète d'aujourd'hui.

Ça-ne-fait-rien!

Une force déferle en moi, une vieille ténacité.Je me fends comme le monde. Cette obscurité,Cette rafale d'obscurité. Je croise mes mains sur une montagne.L'air est pesant. Pesant de mon travail.

Trois femmes

Ces journaux, commencés à dix-huit ans et tenus jusqu'à la veille de sa mort, plongent le lecteur au coeur de la vie intérieure d'une femme qui lutta quotidiennement contre elle-même. A côté des impatiences de la collégienne ou des obsessions de l'écrivain paralysé, on trouve des pages inspirées qui sont à la source de nombreux poèmes.

Journaux de 1950 à 1962

Les lèvres couleur sang, le soleil d'un orange inédit, les roues d'un train qui semblent dire "ta faute, ta faute, ta faute" : voilà quelques exemples des choses que Mary Ventura commence à remarquer, lors de son voyage en train vers le neuvième royaume. 
"Mais qu'est-ce que le neuvième royaume ?" demande-t-elle à sa voisine, qui semble plus au courant. "C'est le royaume de la volonté pétrifiée. Il n'y a pas de voyage de retour." 
L'étrange et sombre récit de Sylvia Plath, celui de l'indépendance, de l'infanticide, écrit à vingt ans - quelques mois avant sa première tentative de suicide -, est aux prises avec la mortalité en mouvement. 
Écrit en 1952, alors que Sylvia Plath étudiait au Smith College, Mary Ventura et le neuvième royaume n'avait encore jamais été publié.

Mary Ventura et le neuvième royaume

«Ce que je redoute le plus, je crois, c'est la mort de l'imagination. Quand le ciel, dehors, se contente d'être rose, et les toits des maisons noirs : cet esprit photographique qui, paradoxalement, dit la vérité, mais la vérité vaine, sur le monde.» Sylvia Plath a 24 ans lorsqu'elle évoque cette hantise dans un journal dont les pages sont l'écho de ses aspirations contradictoires, tantôt idéales, tantôt futiles.On sait comment devait s'achever, six ans plus tard, son voyage au bout de l'angoisse... Outre le journal, ce livre propose neuf nouvelles inédites en français qui complètent l'ouvre en prose de la poétesse américaine.

Carnets Intimes

Les lèvres couleur sang, le soleil d'un orange inédit, les roues d'un train qui semblent dire «ta faute, ta faute, ta faute» : voilà quelques exemples des choses que Mary Ventura commence à remarquer, lors de son voyage en train vers le neuvième royaume. 
«Mais qu'est-ce que le neuvième royaume?» demande-t-elle à sa voisine, qui semble plus au courant. «C'est le royaume de la volonté pétrifiée. Il n'y a pas de voyage de retour.»  L'étrange et sombre récit de Sylvia Plath, celui de l'indépendance, de l'infanticide, écrit à vingt ans - quelques mois avant sa première tentative de suicide -, est aux prises avec la mortalité en mouvement. 
Écrit en 1952, alors que Sylvia Plath étudiait au Smith College, Mary Ventura et le neuvième royaume n'avait encore jamais été publié.

Ce recueil réunit la quasi-totalité de l'oeuvre de nouvelliste de Sylvia Plath, qui lui importait plus que tout autre forme littéraire. Dans l'Amérique crispée des années cinquante, l'auteur exprime sa révolte, sa détresse, ses élans poétiques, dans une langue qui révèle une tension insoutenable ainsi que les affres d'une féminité douloureuse.

Le jour où Mr Prescott est mort

Résumé

Plus de livres de Sylvia Plath

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques