Cinq personnages d'hier pour aujourd'hui - bouddha, abelard, saint francois, michelet, bloch

Le 14 juillet 1789 la Bastille est prise... Le 14 juillet 1790 Parisiens et Fédérés ont dansé sur l'emplacement de la prison détruite. De nos jours, le 14 juillet demeure une fête populaire avec ses revues, ses bals, ses feux d'artifice. Dès 1789 la représentation mentale, de la chute de la Bastille transcende l'action populaire. Un mythe est né, et les générations successives l'ont interprété selon leurs espérances du moment. La célébration du 14 juillet, fête nationale de 1790 à 1804 et depuis 1880, apparaît comme une institution républicaine fondamentale. La belle époque de la célébration du 14 juillet se situe de 1880 à 1914. Alors la liturgie laïque soulève passions et ferveur. Plus tard le Front Populaire puis la guerre bouleversent l'ordonnance d'un rituel que l'actuel Président de la République ne désespère pas de dépoussiérer. Fête et conscience nationale, tels sont les deux termes d'un rapport que l'auteur s'efforce de cerner. Rosemonde Sanson est maître-assistant d'histoire contemporaine à l'Université de Paris I.

Les 14 juillet : 1789-1975 - Fête et conscience nationale

Livre d'entretiens. Jacques Le Goff propose ici une synthèse de ses travaux. Refusant la légende « noire » du Moyen Âge, il fait revivre l'intense richesse d'une civilisation, marquée par l'Église chrétienne. Insistant sur la capacité d'innovation d'une culture qui se disait hostile à toute nouveauté, il n'hésite pas à évoquer de multiples «renaissances». L'humanisme n'a pas attendu la Renaissance pour apparaître. Et l'Europe à venir ne s'aurait s'inventer en oubliant son passé.

A la recherche du moyen age

Par-delà le droit social auquel il est spontanément associé, Georges Gurvitch (1894/1965), philosophe, juriste et sociologue, n'a cessé de questionner le statut du juridique et du politique dans l'espoir d'en rendre raison sous l'horizon d'une démocratie à ancrer dans les profondeurs du social. Toute son oeuvre est un éloge, d'inspiration proudhonienne, du pluralisme fondateur de la vie collective dans la liberté.

Georges Gurvitch. Le pluralisme créateur

Pour L'amour Des Villes: Entretiens Avec Jean Lebrun

Saint Louis

Il denaro nel senso in cui lo intendiamo oggi è un prodotto della modernità. Non è un protagonista di primo piano del Medioevo, né dal punto di vista economico e politico né da quello psicologico ed etico; è meno importante e meno presente di quanto non lo fosse nell'Impero romano, e soprattutto assai meno centrale di quanto non diventerà nei secoli successivi. Dai pulpiti medievali risuona la condanna dell'avarizia come peccato capitale e le parole dei monaci e dei frati elogiano la carità ed esaltano la povertà come ideale incarnato da Cristo. Non l'accumulo, non la ricchezza garantiscono il buon vivere. La salvezza è nel dono e nel sostegno ai deboli. La pecunia è maledetta e sospetta, perché né denaro né il potere economico sono arrivati a emanciparsi dal sistema globale di valori proprio della religione e della società cristiana. La moneta sonante tornerà a girare con i rifornimenti di metallo prezioso, con lo sviluppo dell'economia cittadina, con la fondazione alla fine del XV secolo di istituti di credito per la sussistenza di molti poveri e con la nascita di una sorta di mercato unico. Sarà una rivoluzione lenta e silenziosa a modificare i pensieri delle donne e degli uomini del Medioevo e della stessa Chiesa, una rivoluzione che ha nome "capitalismo".

Le Moyen Age et l'argent: essai d'anthropologie historique

"Nulle parole ne bouleversa plus au Moyen Age hommes et femmes et toutes créatures dans les villes et les campagnes, sur les routes et dans la solitude, à Rome et en Terre sainte, que celle de François d'Assise. La faire s'élever encore aujourd'hui doit profondément toucher hommes et femmes d'Occident au seuil du XXIe siècle, car elle dit la joie et la beauté de la création, le nécessaire esprit de pauvreté et l'angoisse du salut." Jacques Le Goff.

Saint François d'Assise

Qui fut Saint Louis ? Peut-on le connaître et, Joinville aidant, entrer dans son intimité ? Peut-on le saisir à travers toutes les couches et les formations de mémoires attachées à construire sa statue et son modèle ? Problème d'autant plus difficile que, la légende rejoignant pour une fois la réalité, l'enfant roi de douze ans semble avoir été dès le départ programmé, si l'on ose dire, pour être ce roi idéal et unique que l'histoire en a fait. 

Cette étude approfondie ne se veut - c'est ce qui fait sa puissante originalité - ni la France de Saint Louis ni Saint Louis dans son temps, mais bien la recherche, modeste et ambitieuse, tenace et constamment recommencée, de l'homme, de l'individu, de son moi, dans son mystère et sa complexité. Ce faisant, c'est le pari de fondre dans la même unité savante et passionnée le récit de la vie du roi et l'interrogation qui, pour l'historien, le double, l'habite et l'autorise : comment raconter cette vie, comment parler de Saint Louis, à ce point absorbé par son image qu'affleure la question provocatrice Saint Louis a-t-il existé ?

Cinq personnages d'hier pour aujourd'hui - bouddha, abelard, saint francois, michelet, bloch

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