La guerre, mademoiselle

Lorsque Jean-Claude Lamy apprend le jour de sa mort et de ses obsèques, il découvre la méprise faite entre lui et son homonyme. Cette erreur vient sceller le lien entre Jean-Claude Lamy et Jean-Claude Lamy, deux amis de longue date, tous deux écrivains, bons vivants et joyeux drilles.
Ce récit malicieux, entrecoupé de dialogues, de scènes d'impostures suscitées par leur même nom, est tissé de réflexions, d'anecdotes sur le monde passé et contemporain, sur la littérature, le cinéma, l'amitié.
Associations d'idées, traits d'esprit et autres jeux de mots émaillent le texte, tandis que l'auteur revient sur les différentes rencontres avec son « double », leurs goûts communs, leurs différences.
L'événement funeste prend une place centrale dans l'écriture.
Néanmoins, celle-ci parvient à devancer avec légèreté l'angoisse de la mort, à restituer avec humour et sincérité l'esprit joyeux des deux complices.

Ma première mort

Né à Paris le 6 mai 1868, Gaston Leroux est mort à Nice le 15 avril 1927. Entre ces dates, le temps d'une oeuvre remplie d'énigmes a fait de son auteur un maître du roman policier. Gaston Leroux a donc vécu un peu plus d'un demi-siècle, mais avec l'éternité devant lui. Des générations de lecteurs ont prolongé son existence bien au-delà de ses rêves d'écrivain voulant échapper aux incertitudes terrestres.Ses deux romans les plus célèbres, Le Mystère de la chambre jaune et Le Parfum de la dame en noir, suffisent à sa gloire qui s'est incarnée à travers le personnage du jeune journaliste Joseph Rouletabille. Gaston Leroux, lui-même reporter, a été chasseur de mystères, aussi débrouillard que son héros lancé dans des aventures extraordinaires. Le vrai Rouletabille, c'est lui, comme le raconte Jean-Claude Lamy dans cette biographie, la seule existante à ce jour.Les Six Histoires épouvantables qui complètent ce volume montrent aussi de quelle merveilleuse façon ce constructeur d'intrigues incroyables pouvait faire irruption dans le fantastique - sans pour autant perdre le  bon bout de la raison .

Gaston Leroux ou le vrai Rouletabille ; six histoires épouvantables

Après-guerre dans le sillage de Colette ou de Simone de Beauvoir, des femmes vont élargir l'horizon d'un monde en mutation, bousculant le conformisme et la morale étriquée de l'époque. Sagan et Bardot sont les figures de proue de ces années-là. Le premier roman d'un « charmant monstre » (selon Mauriac), et l'apparition au cinéma d'une « créature diabolique » inventée par Roger Vadim, mettent le feu aux poudres. Bonjour tristesse et Et Dieu créa la femme, symbolisent l'esprit d'indépendance qui a fait évoluer la société des « Trente glorieuses ». À l'avant-garde, les trois muses de Saint- Germain-des-Prés : Juliette Gréco, Anne-Marie Cazalis, Annabel, future épouse de Bernard Buffet. Leur liberté d'allure et de moeurs sont les signes de ce renouveau que le petit port de Saint-Tropez met en scène dans une atmosphère de fête.
Hélène Gordon-Lazareff, fondatrice de Elle, Françoise Giroud, Madeleine Chapsal apportent leur contribution à ce changement des mentalités. Coco Chanel les met au parfum N°5, Pauline Réage (Histoire d'O), Régine Deforges, Nelly Kaplan sont de drôles de numéros. Violette Leduc, Louise de Vilmorin, Marguerite Duras, Christiane Rochefort, Edmonde Charles-Roux se distinguent. L'avocate Gisèle Halimi, Simone Veil, Benoîte Groult, Marguerite Yourcenar tiennent le haut du pavé. Celles de Mai 68 donneront naissance au MLF. Les femmes en liberté ont rendu leur tablier.

Et Dieu créa les femmes ; Brigitte, Françoise, Annabel et les autres

Journaliste au Figaro, j'ai souvent rencontré Jeanne Calment, notamment à l'occasion de ses anniversaires : le 120ème, le 121ème, le 122ème... Chaque fois j'étais sidéré par sa mémoire phénoménale, sa vivacité d'esprit, son humour surprenant. et sa prodigieuse santé de fer. Née le 21 février 1875 sous Mac-Mahon, disparue le 4 août 1997 sous Jacques Chirac, Jeanne Calment était tout à fait consciente de son statut de star planétaire. Du monde entier, des journalistes lui consacraient articles et reportages, des scientifiques s'interrogeaient sur son exceptionnelle longévité, des milliers d'admirateurs lui écrivaient. Passablement sourde, presque aveugle, mais toujours parfaitement apprêtée, parfumée, la reine Jeanne trônait dans son fauteuil et recevait sa cour dans sa chambre d'une maison de retraite d'Arles, la ville où elle était née et où elle avait toujours vécu. Etait-ce de se sentir au centre de tant d'attentions qui lui permit de vivre aussi longtemps ? Tel est mon sentiment. Jeanne Calment était la preuve que la vitalité n'est pas qu'une affaire d'ADN, mais aussi de désir, d'optimisme, de gaîté et de sociabilité. A tel point que, même à son âge, sa mort devint pour moi une énigme. J. C. L. Jean-Claude Lamy a notamment été récompensé par le Prix Goncourt de la biographie pour Prévert, les frères amis (Robert Laffont, 1997) et par le Prix Cazes-Brasserie Lipp pour Mac Orlan, l'aventurier immobile (Albin Michel, 2002). Curieux de tout, au cours de son enquête sur le « cas » Jeanne Calment, il se livre à de brillantes incursions dans les domaines de la peinture, de la littérature, des découvertes scientifiques. Ce sont 122 ans d'histoire qu'il revisite en compagnie de celle qui détient encore le record absolu de longévité.

Le mystère de la chambre Jeanne Calment

De A bout de souffle à Zorro, des débuts du muet à la technologie 3D, 12000 films de tous les pays et de toutes les époques. Pour chaque film : une fiche technique complète : genre, réalisateur, interprètes, date de sortie, pays de production. Un résumé du scénario et, pour les films les plus importants, un commentaire signé par des critiques de renom. Avec les filmographies des principaux réalisateurs d'hier et d'aujourd'hui. Et 500 photos révélant combien le 7e Art appartient désormais à la mémoire collective et à l'imaginaire de chacun.

Dictionnaire mondial des Films

Céleste Albaret, la gouvernante de Marcel Proust, est morte le 25 avril 1984 à l'âge de quatre-vingt-treize ans. Françoise Sagan, le 24 septembre 2004 à soixante-neuf ans. Puisée aux sources de la réalité, leur rencontre relève de la fiction. Un tête-à-tête hors du temps étayé par des éléments véridiques. Pour l'amour de Proust, leur maître absolu, les voilà enfin réunies. C'est peut-être un roman...

Céleste et Sagan - Pour l'amour de Proust

Ce livre illustré propose un voyage à travers les lieux de vie du chanteur Georges Brassens, de Sète qui l'a vu naître à Saint-Gély-du-Fesc (Herault), où il a fini ses jours, en passant par ses demeures parisiennes.


Inclut un CD d'enregistrements rares accompagne cet ouvrage Voyage sur les terres du chanteur Brassens Entre le public et Georges, un courant de sympathie s'est établi aussitôt. Le bonheur est dans la salle. Le pouvoir mystérieux des chansons de Brassens correspond à ce qu'écrit Pierre Mac Orlan :  C'est un révélateur puissant. Il reproduit les bruits du monde, comme l'oiseau sur la plus haute branche d'un peuplier sait vous transmettre les éléments de la poésie des bois et des routes . 

Ce troubadour des temps modernes est né à Sète le 22 octobre 1921. Le revoilà parmi nous à l'occasion du centenaire de sa naissance. Jean-Claude Lamy, l'un de ses meilleurs biographes, a remonté le temps au fil des pages de cet album du souvenir. Chacun des lieux où vécut Brassens est revisité : un pèlerinage sur les chemins d'un artiste qui était heureux auprès de son arbre, de Sète à Saint-Gély-du-Fesc, en passant par Paris.

Avec cet ouvrage est offert un CD de raretés discographiques, où Brassens chante ses premières chansons et met en musique ses poètes et artistes préférés...

Brassens, auprès de ses arbres

Il était une fois un gentleman-cambrioleur... Maurice Leblanc a bâti sa renommée de romancier populaire sur les exploits d'un voleur merveilleux. Mais Lupin est aussi le fils et le témoin de son époque, la IIIe République. Jean-Claude Lamy éclaire ce personnage mystérieux en reprenant certains épisodes connus de son histoire, en inventant de nouveaux pour mieux le cerner, en lui faisant rencontrer son propre auteur... Une exploration d'un mythe qui se lit comme un roman.

La guerre, mademoiselle

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