Lettres à Lou

Apollinaire was Modernism's first champion, and after his early death in 1918, he became its first saint. Lying in a hospital bed in 1915, recovering from combat wounds suffered in World War I, Apollinaire assembled the fragments of a tragicomic, mock-epic and occasionally obscene autobiography-a-clef: The Poet Assassinated. This novella recounts the life and death of Croniamantal, whose birth is -saluted- by the Eiffel Tower's -beautiful erection, - who rises through the Parisian literary world to proclaim himself -the greatest of living poets, - and who is then torn to pieces by a mob. A statue built -out of nothing, like poetry and glory, - is constructed in his honor. This translation is by Matthew Josephson, an American editor who arrived in Paris just after the war and entered the circle of avant-garde artists and poets that had been galvanized by Apollinaire's life and death. Josephson was among the first to introduce these Dadaists and Surrealists to the U.S. via his small magazine, Broom, and among his most ambitious projects was this translation, published by Broom as a limited-edition book in 1923 and never since reprinted.

Le Poète assassiné

Initialement appelé Eau de vie par Apollinaire, le projet d'Alcools est une anthologie retraçant son itinéraire poétique depuis 1888. Apollinaire y rassemble des poèmes anciens, aux accents symbolistes, mystérieux et faussement archaïques, des poèmes rhénans, des poèmes du renouveau écrits entre 1907 et 1911 et publiés dans diverses revues et des poèmes plus récents, encore inédits. Agencé selon un principe thématique et poétique plutôt que chronologique, dépourvu de toute ponctuation et orné d'un frontispice de Picasso, ce recueil connaît vite le succès. Les mots rares, les détails insolites, les ruptures de ton et de rythme charment le lecteur comme un puissant sortilège... et l'amènent à redécouvrir et à apprécier Le Bestiaire paru
en 1911 et passé alors relativement inaperçu. En un accord parfait avec la langue, le comédien Bernard Métraux interprète magistralement les plus beaux poèmes d'Apollinaire.

Alcools - Suivi de Le Bestiaire, Poèmes choisis

Le poète et les saltimbanques

Petites Flaneries D'Art

"À la fin tu es las de ce monde ancien", c'est sur ce vers d'une beauté mélancolique que s'ouvre Alcools. Nous sommes en 1913, la modernité sous toutes ses formes - artistiques et techniques - est pleine de promesses. La Première Guerre mondiale va donner un autre tour à cet élan nouveau. Apollinaire ira au front, sera blessé puis trépané avant d'être emporté par la grippe espagnole. Mais le recueil qu'il nous lègue nous enivre encore, comme une eau-de-vie...

Alcools

Avec Alcools, Apollinaire deviendra le modèle de tous les poètes à venir, et en particulier des surréalistes. --Karla Manuele

Alcools, suivi de Le Bestiaire et de Vitam impendere amori

Lyon-Vaise, 4 avril 1915. Jour de Pâques. Six heures du soir. Mon petit Lou très chéri. Je t'écris sans savoir si même je dois t'écrire et si mes lettres te font plaisir. Nous sommes en gare de Lyon-Vaise. Je t'écris sur mon sac individuel. Il paraît que nous allons non en Argonne mais à Mourmelon-le-Petit dans le groupe de 90 du 38ème 43e batterie qui a été amochée. Dès que j'ai su que définitivement t'étais plus à moi, en ai eu un peu de peine, peut-être même beaucoup. Je suis fidèle comme un dogue ai-je écrit dans Alcools et tu aurais dû te douter que tout ce que je disais de te tromper était pas vrai. Pour le moment, je préfère mourir et ferai possible pour cela. Si pas possible, on verra. " Cette nouvelle édition est augmentée de plusieurs lettres restées longtemps inédites.

Lettres à Lou

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