James M. Cain

«Sorti fin 79 et parfait livre d'étrennes, Le Film noir de François Guérif a reçu de toute part des louanges légitimes. Répétons après tous que ce gros album est magnifique et passionnant. Polarophile, cinéphile, libraire-éditeur, directeur de collection, rédacteur en chef de la revue Polar, homme agréable enfin, Guérif a réuni là une abondance de photographies belles et émouvantes et un texte intelligent, savant et séduisant. L'ouvrage se limite au domaine américain, mais déborde hors du film noir stricto sensu pour envisager tout le cinéma policier et criminel américain. Aucun équivalent de ce beau travail n'existait, à ma connaissance, même en langue anglaise. (Si, tout de même, il y a The Detective in File d'Everson - Citadel Press, 1972 -, fondamental et de plus grande envergure que le titre ne l'indique...) Notons enfin, pour achever de vous convaincre de l'excellence du Guérif, que l'auteur, dans les légendes qu'il met aux photographies, se permet une seule fois une épithète : il dit de Gene Tierney qu'elle est sublime. C'est bien.» Jean-Patrick Manchette (à propos de la première édition), Charlie Mensuel n° 135, avril 1980.

Le Film noir américain

Le masque s'est approché de moi. Il puait. Il puait un parfum de femme. Il puait un parfum de femme que j'avais tenue dans mes bras, avec laquelle un jour, une nuit, j'avais fait l'amour. Qui ? Qui avais-je aimé ?... Je n'avais jamais imaginé ma mort... elle avait exactement ce visage que lui avaient donné tous les peintres du monde... Après "Matricide", Alexandre Lous nous donne, avec "Tableaux noirs", un roman policier à la limite du fantastique, dont se dégage une étrange impression de malaise.

Tableaux noirs

En trente-cinq ans de carrière, trente-trois longs métrages et une participation active à quelques autres, Vincente Minnelli a révolutionné la comédie musicale, apporté un sang neuf à la comédie et réalisé quelques-uns des plus beaux mélodrames flamboyants d’Hollywood. Est-il, comme l’a déclaré John Houseman, producteur des « Ensorcelés » et de « Quinze jours ailleurs » "un metteur en scène doué et versatile, souvent sous-estimé par la critique à cause de son éclectisme et de sa tendance à faire trop de films – parfois des films qui ne l’intéressent pas du tout… – plutôt un exécutant qu’un créateur" ? Ou, au contraire, est-il un auteur poursuivant de film en film, le mystère de la création, à travers le thème de l’opposition du rêve à la réalité ? Ayant travaillé toute sa vie à l’intérieur du système Hollywoodien, Minnelli pose le problème de l’artiste face aux contraintes des studios.Vue sous cet angle, sa carrière remet en cause la notion d’« auteur » et met en lumière l’importance essentielle du style.

Vincente Minnelli (Filmo, #8)

" Je suis acteur parce que je ne connais aucun autre boulot qui me permettrait de gagner autant de pognon ", disait Robert Mitchum. " Soyons lucide : être star de cinéma ne nécessite pas de talent... J'ai honte d'être acteur parce que les gens vous accordent le respect, la gloire et l'attention que vous ne méritez pas. " Selon la légende, Robert Mitchum se foutait de tout, ne voyait jamais ses films et pensait qu'il avait du succès parce qu'il était " rapide et bon marché ". Une attitude qui lui aurait été dictée par une enfance difficile (vagabondage et prison), le choix d'un métier qu'il jugeait " féminin ", le fait d'avoir survécu au pire scandale hollywoodien (condamnation pour possession et usage de marijuana), la fréquentation obligée du milieu frelaté du cinéma. Il n'en a pas moins tourné 112 films - de La Rivière sans retour à Yakuza en passant par La Nuit du chasseur -, enregistré quelques disques, écrit de la poésie et pris dans ses bras Ava Gardner et Marilyn Monroe. Ce livre se propose de retracer l'histoire de cette figure à la fois mythique et méconnue

Robert Mitchum

Les interprètes de Tarzan, les plus mauvais remakes, les films classiques détournés en porno, François Truffaut et le cinéma d'auteur, Claude Chabrol et sa conception de la mise en scène, les visages de Sherlock Holmes, le rôle éternellement néfaste de la censure, la pérennité du cinéma de genre, les critiques qui perdent la tête... Composé de citations, définitions, déclarations, listes diverses, petites histoires en marge des tournages, interviews (souvent inédites), ce livre offre, au gré des souvenirs de François Guérif, de ses lectures, de ses rencontres avec les plus grands réalisateurs, scénaristes, comédiens, techniciens français et étrangers, à la fois la savoureuse illustration d'une qualité de plus en plus rare de nos jours : la curiosité, et une promenade ludique au royaume du 7e art.

Ciné Miscellanées

Clint Eastwood

Auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le cinéma américain, et notamment le film noir, fondateur de la revue Polar, lauréat du Ellery Queen Award en 1997 et surtout éditeur des auteurs les plus prestigieux du genre aux Éditions Rivages, François Guérif est aujourd'hui sans doute l'un des plus grands spécialistes français du roman policier.Au fil de ces entretiens à bâtons rompus avec le journaliste Philippe Blanchet, François Guérif revient sur la genèse du polar, de Conan Doyle à Agatha Christie, sur les premiers classiques modernes (de Dashiell Hammett à Raymond Chandler) et sur les grands auteurs actuels. Tout au long de ce livre à la fois érudit et passionné, il analyse les principales étapes du genre. Évoque sa carrière, ses coups de coeur (David Goodis, James Cain, Jim Thompson), ses amitiés (Léo Malet, Jean-Patrick Manchette, Robin Cook, James Ellroy...), ses souvenirs et ses livres de chevet.

Du polar

Le Film Noir est un genre cinématographique dominant des années quarante et cinquante. Son âge d'or s'étend du Faucon Maltais (1941) à Touch of Evil (la soif du mal) (1958). François Guérif, spécialiste incontesté du genre nous décrit le polar à la française et les étapes du syndicat du crime à la mafia américaine. Loustal, amoureux du genre poursuit ses investigations et nous dévoile son roman noir en images inquiétantes de beauté. Le jazz domine la bande son en quarante-huit thèmes incontournables.

James M. Cain

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Critiques

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