Nous à qui rien n'appartient : Voyage au pays khmer

Chopin, mer de soupirs, de larmes, de sanglots


  Qu'un vol de papillons sans se poser traverse


  Jouant sur la tristesse ou dansant sur les flots.


  Rêve, aime, souffre, crie, apaise, charme ou berce,


  Toujours tu fais courir entre chaque douleur


  L'oubli vertigineux et doux de ton caprice


  Comme les papillons volent de fleur en fleur ;

Cit. Marcel Proust (Préface).
Une biographie de Chopin imprégné par l'émotion et son génie.
Par un passionné érudit des musiques et des lettres : Le comte Guy de Pourtalès.
  Format professionnel électronique © Ink Book édition.

Chopin ou le poète [édition intégrale revue et mise à jour]

Ce deuxième volume 1919-1929 de la correspondance de Guy de Pourtalès voit se déployer la carrière de l'homme de lettres : édition, traduction et études critiques des écrivains qui, à ses yeux, représentent l'Europe de la culture et serviront de base à ses réflexions ultérieures sur le destin européen.
Dans ces années vingt, Pourtalès noue des relations durables avec des artistes tels que Gide, Valéry, Rivière, Du Bos, Pitoëff, Copeau, Gémier. Il fréquente assidûment le milieu de La Nouvelle Revue française et Gaston Gallimard, ainsi que le Théâtre du Vieux-Colombier.
Son activité de romancier débute elle aussi véritablement en 1919 avec Marins d'eau douce et se poursuit avec Montclar (1926). La notoriété et les succès de vente arrivent avec la série des biographies de musiciens : La Vie de Franz Liszt inaugure la collection des " Vies des hommes illustres " publiée par la Librairie Gallimard. Suivent Chopin ou Le Poète (1927), Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (1928), Nietzsche en Italie (1929). Pourtalès apprivoise ainsi le grand geste biographique et autobiographique qui s'imposera dans La Pêche miraculeuse.

Correspondances Tome 2 ; 1919-1929

Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Guy de Pourtalès. Poursuivant sa réflexion sur la vie des artistes de l'Europe romantique et du XIXe siècle finissant (qui pour lui s'achève en 1914), Guy de Pourtalès consacre ici une biographie romancée à la période italienne de Nietzsche, sans nul doute la plus inspirée et la plus créatrice de sa vie puisqu'elle voit pendant une quinzaine d'années à partir de 1876 - date de son premier séjour en Italie -, la naissance de ses oeuvres majeures: "Aurore", "Le Gai Savoir", "Ainsi parlait Zarathoustra", "Par-delà le bien et le mal", "Crépuscule des idoles", "L'Antéchrist", "Ecce homo",... Voyageant sur les traces du philosophe au marteau dans la lumière et les paysages italiens, de Rome à Florence en passant par Venise, Gênes, Turin et la Sicile, brassant diverses sources en provenance de la société cosmopolite qu'il fréquentait (Cosima et Richard Wagner, Lou Salomé, Peter Gast,...), et analysant en profondeur la genèse profondément méditerranéenne de son inspiration, il retrace aussi bien la vie quotidienne de Nietzsche sur ses lieux de vie que son état d'esprit à la recherche du sens de la vie. Entre roman et biographie, "Nietzsche en Italie" est une promenade enchantée en Italie avec les pensées de Nietzsche.

Nietzsche en Italie

Grand prix du roman de l'Académie française en 1937, La Pêche miraculeuse est l'oeuvre d'une vie. À travers l'histoire du musicien Paul de Villars, c'est sa propre existence que Guy de Pourtalès revisite, évoquant son enfance genevoise, ses années de formation à Neuchâtel et en Allemagne, son choix de la France et ses années de guerre. Livre «composite», comme l'écrit Jacques Chenevière, parce que tissant une intrigue sentimentale, une peinture sociale, le tableau d'une époque, des souvenirs personnels, le roman est une véritable «somme». À l'image de son auteur, La Pêche miraculeuse a des identités multiples, nourrie de cosmo- politisme mais fortement enracinée dans la culture romande, tournée vers l'Europe mais profondément attachée à la Genève des origines. Texte véritablement autobiographique, moins par son contenu que par sa visée, il couronne un parcours dont le sens est une longue quête de soi.

La pêche miraculeuse

Correspondances - Tome 3, 1930-1941

Cit. : « Le lendemain de la bataille de Bautzen, le samedi 22 mai de 1813, naquit le petit Richard Wagner dans la ville de Leipzig. C'était un incident infime. Il ne préoccupait même pas beaucoup les habitants du second étage de la maison du Lion blanc et rouge, sur le Brühl, où ce poupon venait d'entrer dans le monde au grondement du canon. Les Alliés occupaient la Saxe depuis quelques semaines et Leipzig, comme Dresde, était remplie de soldats prussiens et russes. »

Wagner, histoire d'un artiste, par Guy de Pourtalès. Nouvelle édition, revue et augmentée.?

Format professionnel © ink book éditions

Wagner - Histoire d’un artiste [édition intégrale revue et mise à jour]

La pêche miraculeuse (Gallimard 1937, Grand Prix du roman de l'Académie française) est un grand roman de formation dans la tradition du XIXe siècle. L'action se déroule dans les années 1900-1920. A travers amours brisées, années d'études, années de guerre, voyages, retours aux origines, épanouissement sentimental et difficultés financières, le jeune Paul de Villars parvient à maturité. Il choisit d'être musicien. Un roman classique, à la fois récit d'une trajectoire individuelle et peinture d'une société en mutation avec la naissance de l'Europe moderne.

La pêche miraculeuse - Occasion

Richard Wagner est l'un des artistes les plus complets de l'histoire. Le premier musicien qui fût aussi poète, et chacune de ses oeuvres est intimement liée à ses nombreux tourments intérieurs. Wagner est né ultrasensible, il vivait par et pour l'esthétique, aimant et détestant en fonction de la conformité du comportement de l'individu concerné avec les conceptions qu'avait Wagner du beau et du touchant. Il ne se privait pas de théoriser, d'où ses jugements sans appel, qui se manifestèrent notamment dans ses nombreux ouvrages théoriques et philosophiques sur l'art. Cet ouvrage nous retrace l'histoire d'un aventurier égocentrique qui fit de sa vie précisément une aventure, intellectuelle aussi bien que physique et qui se plaça tout naturellement au centre de l'existence d'une pléiade de personnages qui lui consacrèrent littéralement tout ou partie de la leur. Wagner se complait volontiers dans les honneurs, et dans le luxe à chaque fois que cela lui fut possible, car le luxe lui était aussi nécessaire que l'air et le pain. Richard Wagner se fit des amis très dévoués, pratiquement idolâtres, et des amantes passionnées. Plus d'une fois l'amante était l'épouse d'un ami, et toujours, malgré ses souffrances, ce fut Wagner qui sortit le moins brisé de ces relations. Tristan et Isolde, en particulier, son chef d'œuvre le plus autobiographique, doit presque tout à son histoire avec Mathilde Wesendonck et l'époux de cette dernière. Et puis l'on n'imagine pas le grand homme venir à bout de sa Tétralogie, ni mettre paisiblement le point final à son répertoire avec Parsifal, sans les soins déterminés, passionnés et reposants de Cosima, fille de son ami le plus tendre (Liszt) et épouse de son disciple le plus dévoué (von Bülow). Certains amis s'éloignèrent de lui, aucun ne trouva le bonheur hors de son orbite. Nietzsche par exemple... ou Louis II. Le wagnérisme est une maladie dont on ne se défait pas.

Nous à qui rien n'appartient : Voyage au pays khmer

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