A vingt ans, Ulysse Bouissou mesure 2,20 mètres ! Lorsqu'il se présente en 1903 au conseil de révision, les photos prises de lui déclenchent rapidement sa célébrité. Engagé par un imprésario, il forme un duo de musiciens avec un lilliputien. Ensemble ils vont découvrir l'Europe, de fêtes foraines en cabarets, puis l'Amérique, avec le fameux cirque Barnum. Un roman librement inspiré de la vie du Géant Cot.

L'homme qui chaussait du 62

An II. Delphine, jeune femme revenue de Saint-Domingue avec ses parents, est établie dans le Ségala où sa nature rebelle et sa grande beauté ne font pas l'unanimité. En cette année de Terreur, son mari meurt sur les champs de bataille. Dans le dernier tome de sa trilogie de la Révolution, Daniel Crozes nous emmène sur les chemins de l'exil avec les prêtres déportés en Guyane, aux prémices de la révolution industrielle, sur les places envahies par l'armée.

La trilogie de la révolution Tome 3 ; les neiges rouges de l'an II

Réquisitionné pour le STO durant deux ans en Autriche, un jeune homme revient au pays en 1945. Mal accueilli par la population, affaibli par deux ans de travail obligatoire, trahi par sa fiancée qui lui a préféré son frère, il traverse difficilement les deux années qui suivent. Daniel Crozes traite avec courage une question historique peu abordée, celle des jeunes français envoyés en STO. Il s'est inspiré de nombreux témoignages pour construire son personnage.

Lendemains de libération

L'Aubrac, ses pâturages, ses troupeaux, ses fromages, ses buronniers sont indissociables depuis des siècles. Dès le Moyen Age, les abbayes d'Aubrac et de Bonneval se sont efforcées de mettre en valeur l'immense plateau et ses herbages grâce à l'élevage de la vache d'Aubrac. Le principe est simple : associer les montagnes - pâturages d'altitude s'étendant sur des milliers d'hectares mais exploitables seulement cinq mois de l'année -- aux fermes de la vallée assurant l'hivernage des troupeaux.
Dès le XVe siècle, certains entreprirent de fabriquer du fromage dans des burons rustiques. Pendant près de cinq siècles, des hommes ont mené une vie immuable, transhumant avec les troupeaux et séjournant durant l'été sur l'Aubrac. Cet album réunit 38 photographies autour du travail d'estive et de la fabrication du laguiole dans les burons de l'Aubrac, choisies dans les archives de Jean Ribière et commentées par Daniel Crozes, historien.

Dans les burons de l'Aubrac; 1950-1960

D'adoption ou de Paris, catholiques ou anarchistes, tueurs de dragon ou mangeurs d'estofc, enfarinés ou limonadiers, chercheurs d'or ou livreurs de bains, les Aveyronnais d'hier et d'aujourd'hui forment l'indéfectible clan des 12, qui résiste encore et toujours à la dissolution clans le grand tout. En historien et chroniqueur, Daniel Crozes tire le portrait des plus saugrenus et des plus célèbres membres d'une famille qui va du Massif central à l'Argentine, la Californie, les rives de la mer de Chine. Ici les gueux sont des ventres noirs, les femmes des troncs au comptoir des plus beaux bistrots de la capitale et les Roquefeuil deviennent des Rockefeller. De Dieudonné de Gozon à Stéphane Diagana, huit siècles de fortes personnalités

Le clan des 12 - Aveyronnais d'ici et d'ailleurs

1965. Un couple d'instituteurs, Marielle et Silvère Tardieu, prend son nouveau poste à Aiguevives, un village du Rouergue. Dans cette campagne très marquée par les querelles scolaires entre école laïque républicaine et école privée catholique, ils ne tardent pas à être catalogués comme gauchistes, eux qui n'assistent pas à la messe. Mais leur engagement auprès de leurs jeunes élèves, leur volonté de développer l'accès à la culture pour tous vont peu à peu fédérer les bonnes volontés. Alors que l'époque est au changement et se prépare à l'insu de tous au grand bouleversement de 1968, l'éducation nationale est confrontée à la désertification des campagnes et à la fermeture des classes, tandis que les enseignants aspirent à des pratiques pédagogiques plus modernes. L'Église elle-même est transformée par le concile Vatican II au moment où la société s'émancipe de la férule des prêtres. En historien, Daniel Crozes retrace une période charnière au sein du monde rural, marquée en Aveyron par le combat des paysans du Larzac, mais aussi plus généralement par l'antagonisme des tenants de l'école privée contre l'école publique, l'exode vers les villes, la fin d'une agriculture familiale ; en romancier, il nous plonge dans le destin de Marielle, meurtrie par de cruelles dissensions familiales mais qui a trouvé en Silvère le solide compagnon avec lequel surmonter les épreuves et construire son avenir. Elle incarne le puissant mouvement de libération des femmes du vingtième siècle.

Les maîtres sans dieu

En 1935, Alexandre Mounier, polytechnicien et officier du génie, quitte sa famille d'industriels de Roquefort pour rejoindre son affectation à Madagascar. Il croit alors fortement participer au bien-être que la France veut apporter à ses colonies. Mais sa mission, qui consiste à achever la construction de la plus pittoresque ligne de chemin de fer de l'île, lui fait bien vite découvrir des comportements coloniaux qui le révoltent.
Sa rencontre avec Lala, une jeune femme issue de la vieille noblesse malgache des hauts plateaux, renforce la passion qu'il éprouve pour ce pays. Il l'épousera, malgré l'opposition et les réticences des deux communautés. Et ni la guerre ni les intrigues ni la séparation ne pourront altérer leurs sentiments. C'est une magnifique histoire d'amour que nous raconte Daniel Crozes. Inspiré par le destin de la grand-mère de son épouse, il campe, comme il sait si bien le faire, un portrait de femme libre, volontaire et sensible, qu'Alexandre ne cessera jamais d'aimer même lorsqu'il aura regagné son pays natal, après la mort tragique de Lala. Il brosse par ailleurs une peinture captivante de la France depuis l'avant-guerre jusqu'à l'installation des Allemands dans le Midi, un portrait de la bourgeoisie d'affaires en province et le quotidien des années sombres du régime de Vichy dans les campagnes. Son regard nous aide à comprendre les réalités de la politique de l'Empire, les espoirs d'indépendance de la noblesse malgache et ses doutes, peu avant la grande révolte qui ensanglanta l'océan Indien en 1947.

Monsieur le Gouverneur

Le Pain Blanc

Alors due les fêtes approchent, en ce mois de décembre 1961, Sylvain, un jeune mineur des puits de Decazeville et Tania, fille d'un émigré ukrainien, tout des projets d'avenir.
Brutalement, répondant aux décisions technocratiques du gouvernement et des Charbonnages de France, une grève éclate qui sera longue, douloureuse et humiliante pour les deux mille deux cents " gueules noires ", engagés comme Sylvain, dans la lutte. Après lui départ foré pour les mines du Gard, Tania entraînera Sylvain dans l'Isère pour retrouver sa saur jumelle. Là, malgré les sentiments qu'ils éprouvent encore l'un pour l'autre, ils vont mettre fin à une liaison usée par trop d'événements pénibles.
C'est un homme blessé qui repart alors vers la petite ferme de sa mère en Aveyron. La chance tourne enfin, le jour où l'un de ses anciens camarades de la mine, qui a créé un orchestre de bal, l'engage, lui donnant ainsi l'occasion d'exprimer pleinement ses qualités de trompettiste. Dans ce roman de société, Daniel Crozes fait revivre, avec sensibilité et talent, le monde de la mine et ses traditions de lutte.
Il brosse avec justesse et émotion, le portrait d'hommes et de femmes brisés par les reconversions industrielles, mais qui, portés par une énergie tenace, réussiront à reconstruire leur vie.

L'homme qui chaussait du 62

Résumé

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