La narratrice, atteinte du mal de Pott, envoyée à Berck, a vécu en profondeur sa terrible maladie et l'a supportée avec une extraordinaire lucidité et une intense vitalité. Elle relate les étapes de sa souffrance et nous dévoile les drames des allongés, ses compagnons dont les existences mutilées restent malgré tout vivantes et enrichies par l'épreuve.

Les allongés

Dans une propriété isolée sur les sommets, trois êtres s'affrontent : la patronne, Enimie, très malade des poumons et qui voudrait contaminer son entourage ; Martin Ruas, son mari ; Irma, la belle servante. Martin séduit Irma. Elle tombe enceinte. Enimie fait une chute mortelle. Accident ou meurtre ? Qui est le coupable? Martin ou Irma? Ils tremblent d'être accusés, dénoncés.

Pays perdu

Parazol, le grand éleveur camarguais de chevaux de course, n'a trouvé qu'un héritier digne de lui. C'est Amédée, son arrière-petite-fille. Elle seule a le goût et la science des chevaux, le courage physique et l'abnégation nécessaires. Pendant la Première Guerre Mondiale, l'aïeul et l'adolescente vont s'unir pour cacher les pursang menacés de réquisition, les faire survivre, les entraîner en secret, la nuit, dans les solitudes les plus retirées de la Camargue. Et quand l'Armistice sera venu, les couleurs de Parazol triompheront de nouveau, grâce au plus imprévu des jockeys, Amédée elle-même. Mais pendant que la jeune fille mène ce combat, son cœur est en proie au tumulte. Lors d'un voyage à Paris, elle a rencontré la célèbre cantatrice Elina Kranz. Pour la première fois, elle est vraiment amoureuse. Cet amour, malgré des moments passionnés, connaît bien des obstacles : la carrière d'Elina, les voyages d'Elina, les riches protecteurs d'Elina. Avec la guerre, la cantatrice disparaît tout à fait. Amédée ne la retrouvera qu'après de nombreuses années. Mais ne serait-ce pas pour la perdre encore? Le vieux Parazol qui avait beaucoup vécu, beaucoup aimé, disait un jour : « Quel est le plus grand amour? - L'amour bafoué ».

La cavalière (La surprise de vivre, #3)

Après un premier roman publié en 1912, Jeanne Galzy se trouve atteinte de la maladie de Pott, une tuberculose osseuse qui la condamne à rester alitée, immobilisée par une gaine de plâtre. Ce drame lui inspire Les allongés, qui reçoit le prix Femina en 1923. 
Le roman s'ouvre et se ferme au printemps, dans un sanatorium de Berck, la Maison des Sables. La narratrice évoque au fil des pages son long séjour aux côtés des "allongés", souffrant comme elle d'un mal qui les maintient à l'écart de la vie. Avec une lucidité foudroyante, l'héroïne décrit ces amitiés liées dans l'épreuve. 
Juste et poétique, l'écriture de Jeanne Galzy nous offre une réflexion atemporelle sur la douleur, le corps et le prix de l'existence. Et si ces "demi-vies" nous apprenaient à mieux saisir la poésie de l'éphémère ? 
Prix Femina.

Amédée, une adolescente, vit en Camargue. Deux ascendances s'affrontent en elle : les Deshandrès, sévères banquiers protestants ; les Parazol, amoureux de la vie sauvage. Quand vient l'âge de l'amour, Amédée recommence sans le savoir ce qu'a vécu sa mère, avec une institutrice anglaise, Hilda. Jeanne Galzy traite un thème qui lui est cher dans le beau décor naturel de la Camargue.

La surprise de vivre Tome 2 : les sources vives

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le retour dans la vie - Bois originaux d'Andrée Sikorska

Tout a été dit de Catherine de Médicis, épouse d'Henri II qui succombait aux charmes de Diane de Poitiers en cette époque qui connut les Dames galantes de Brantôme, les bûchers de l'Inquisition, les belles fêtes dans les châteaux de la Loire et les horreurs de la plus sauvage des guerres civiles. Jeune adolescente de quatorze ans à vieille dame : Catherine a vécu 50 années - de François 1er à Henri Ill - d'intrigues d'amour, de querelles des partis, de disputes théologiques, de tragédies politiques. Jeanne Galzy nous dresse aujourd'hui le portrait et l'existence dramatique d'une femme plus humaine.

Catherine de Médicis

Rendue populaire par Alexandre Dumas, la Reine Margot a inspiré plus d'un écrivain ou scénariste. Il était tentant de faire revivre sa figure éclatante, ses aventures, son mariage avec Henri de Navarre, sa vie désordonnée de jeune souveraine où le séduisant La Môle, le bel Entraguet, le fougueux Bussy et Champvallon «le plus beau des hommes» ont eu tour à tour ses charmantes et parfois funestes faveurs. Mais après le scandale de son renvoi de la Cour, c'est cette seconde partie de sa vie que Jeanne Galzy a choisi de retracer, lorsque, rompant avec famille et mari, assurée de l'aide de la Ligue, la Reine Margot se révolte contre le Roi de France et le Roi de Navarre, fait d'Agen le coeur de la résistance, puis, bernée par la promesse de sa mère Catherine, séparée de son amant, elle est enfermée dans l'imprenable citadelle d'Usson près de vingt ans...

Les allongés

Résumé

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