Jochen Gerner

Jochen Gerner a imaginé ce Marseille, Panorama polaire à l’occasion de son invitation sur Laterna magica 2008. Une série de huit images de la cité phocéenne, huit cartes postales recouvertes d’hiver et de cendre qui nous dévoilent une ville inédite en pleine glaciation.Lepporello de 10 volets, format 10,5x15cm, en étui.Papier centaure naturel 300gms Recto/verso quadrichromie

Marseille polar panorama

Jochen Gerner poursuit son travail d’ "érosion des frontières", cher à feu L'Eprouvette, entre Bande Dessinée et Art Contemporain. Le Panorama du Feu est l'une des principales pièces de l'exposition personnelle que Gerner a présenté à la galerie Anne Barrault en septembre 2009. Dans un esprit proche de TNT en Amérique, il a recouvert de noir, mis en valeur des mots, inclus des pictogrammes, sur les couvertures de 50 fascicules dits de "gare" des années 60-70, ayant tous pour thème la Guerre. Jochen Gerner met ainsi en valeur l'extrême violence de ces périodiques populaires du temps de la guerre froide.L'Association s'est demandée comment éditer cette série en restant fidèle au projet de base, qui permettait de voir toutes les couvertures simultanément : il en ressort un objet totalement atypique, composé de 50 fascicules de 8 pages chacun et réunis sous coffret. Les couvertures transfigurées par Gerner font donc l'objet de 50 véritables opuscules agrafés, et chaque intérieur est constitué d'une réduction de l'épisode de guerre du "pocket" initial, opérée par Jochen Gerner. Un livre-objet oubapien par excellence, donc.

Panorama du feu

Un texte drôle qui joue avec les mots. Un roman illustré pour les enfants de 7 à 11 ans, facile à lire tout seul et à comprendre. Une histoire rythmée et passionnante qui donne vraiment envie de lire.
 
L'histoire : Robert Robert a fait tomber le dictionnaire, tous les mots sont par terre. C'est la pagaille chez les Robert ! Un texte drôle qui joue avec les mots.
Un roman humoristique pour les enfants de 7 à 11 ans.

? Spécial enseignant.e.s : des ressources pédagogiques sont à votre disposition pour étudier cet ouvrage en classe. ?

Dico dingo

Jochen Gerner a depuis longtemps laissé derrière lui la distinction hiérarchique entre bande dessinée et art contemporain. Il est peut-être en ce sens l'auteur qui incarne le mieux l'idée d'« érosion progressive des frontières » prônée par L'Éprouvette. Ce livre en est un nouvel exemple : issu de la bande dessinée sans en être, ce carnet de dessins effectués au téléphone témoigne du polymorphisme d'un artiste complet.

Branchages

Aussi brillant que minimaliste, un thriller qui peint toutes les vicissitudes du "milieu", par l'auteur de Courts-circuits géographiques.

Boîte de vitesse et Viande en boîte

Cet ensemble de 76 cartes postales touristiques recouvertes à la peinture acrylique, qui font surgir les icebergs d'un paysage rural ou urbain, a été exposé à la galerie Anne Barrault en 2009, dans le cadre de son exposition Panoramica. Panorama du Froid est donc, après Panorama du Feu, le deuxième livre issu de cette exposition.
Par coïncidence, lors de la réalisation de cette série de dessins, Jochen Gerner a été contacté par une jeune voyageuse, Jeanne Lacland (pseudonyme emprunté à Jack London), pour être un des correspondants de la traversée qu'elle entreprenait en bateau par le Passage du Nord-Ouest. Au fur et à mesure, Jochen Gerner envoyait ses dessins avec lesquels elle illustrait son journal de voyage (http://jeannelacland.unblog.fr).
Ce livre représente donc la troisième vie d'un travail au fascinant pouvoir de prémonition.
Comme dans Panorama du Feu ou Abstractions, le dévoilement procède du recouvrement.
Les blocs de glace monolithiques suggèrent les lignes géométriques de l'architecture moderne, ou schématisent les paysages dévastés de Pompéi.
Surtout, Jochen Gerner révèle un monde de correspondances géographiques, de formes aux structures immémoriales. Tout est là, dans la contemplation de ces révélations et de ces coïncidences.

Panorama du froid

L'oreille collée au combiné, la main griffonne automatiquement. Et puisqu'il s'agit du carnet de téléphone de Jochen Gerner, l'objet final est une pièce unique d'archéologie graphique, foisonnante de formes et de formules. L'expression de ces petites mythologies du quotidien en dit autant sur l'inconscient de l'auteur que sur celui de l'époque.

Jochen Gerner

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