Albert Camus: Portrait de l'artiste en citoyen

Albert Memmi, écrivain et sociologue

Cyrano de Bergerac est une pièce que plébiscitent les publics du monde entier depuis plus d’un siècle, mais que la critique universitaire dédaigne. D’un écrivain longtemps considéré comme mineur, Edmond Rostand a fait un héros superbe et malheureux, à la fois bretteur redouté et poète incompris. Cet ouvrage propose d’abord une étude du personnage éponyme, de son incapacité à aimer, puis des sources et modèles classiques qu’a convoqués l’auteur. Parce que cette « comédie héroïque » a été écrite en alexandrins, elle a longtemps été vue comme un morceau de grande poésie ou le dernier surgeon du drame romantique. Ce sont ses qualités théâtrales qui aujourd’hui la font monter par de grands metteurs en scène et jouer par les plus grands acteurs.

Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand

Fiction et engagement politique: la représentation du parti et du militant dans le roman et le théâtre du XXe siècle

Quels mécanismes au coeur de la crise n'ont pas fonctionné au sein des entreprises françaises ? Pourquoi le courant ne passe plus entre salariés, managers mais aussi syndicalistes ? Molex, 3M, New Fabris, Caterpillar, Continental, les auteurs sont allés sur le terrain pour écouter les différents acteurs des conflits. Syndicats, multinationales, ouvriers, salariés, patrons : la crise de confiance est générale dans le monde de l'entreprise. Et la France se démarque avec une pratique qui fascine les médias du monde entier : la séquestration de patrons. Ce livre est une plongée dans les coulisses des récents mouvements sociaux, leurs nouveaux codes, leurs nouveaux protagonistes. Où l'on comprend que désormais les grèves, la tension, les heurts font partie du management, d'un côté comme de l'autre. Où l'on découvre dans le détail ce que la télévision ne montre pas, ce que la presse n'a pas le temps de dépeindre : l'humain. Ou plutôt ce qu'il en reste.

Le management de la colère

Le paysage théâtral français se transforme progressivement mais profondément entre 1914 et 1950. Si le théâtre de divertissement garde son public, le théâtre d'art jusque-là dominé élargit le sien grâce, d'une part, à l'action réformatrice de Jacques Copeau et du Cartel, et d'autre part, au réinvestissement des poètes et des romanciers. La consécration de Claudel, l'avènement de Giraudoux, l'existence sporadique d'une marge avant-gardiste sont les signes avant-coureurs d'un âge d'or.

Le théâtre en France de 1914 à 1950

Le Nouveau Théâtre a longtemps eu la réputation d'être dépolitisé et ses auteurs se sont vus reprocher d'être indifférents à l'histoire de leur temps. Des doctrinaires les sommèrent de se plier à la vulgate idéologique des années 1950-1960. Ils avaient oublié qu'une oeuvre ne naît pas forcément politique mais qu'elle peut le devenir. Quand il s'agit d'une pièce, c'est une affaire de mise en scène et de réception. Ce livre s'efforce de le montrer en étudiant des pièces d'Arthur Adamov, de Jean Genet, de Boris Vian, d'Audiberti, d'Eugène Ionesco et de Samuel Beckett ainsi que leurs actualisations scéniques.

Albert Camus: Portrait de l'artiste en citoyen

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